Attelage !

Bon, quand même, c pas bien necessaire, j'ai tout dans la tête, mais la journée m'a vrai plu alors un message là dessus !



J'suis donc allée chez M.Chapuis, par cette chaleur tout à fait propice aux trajets en voiture en plein soleil... (passé l'aller à déplacer mon bras pour garder le visage de la ptite Alice, endormie dans son berceau, à l'ombre.)

En arrivant on a révisé les parties du harnais et de la voiture, je m'en rapellai carrément bien, ayant oublié de réviser. juste le palonnier est pas reviendu vite, mais tout le reste si.
Ensuite on a fait du simulateur (les guides attachées à des ficelles attachées à des fers, le truc connu et toujours bien efficace) puis juste mis la selette et le bridon + guides à deux poons (j'étais avec Muriel, une élève mono trop délire qui va passer son option en octobre prochain) pour se remettre en main.
Ca faisait un an qu'on a pas attelé, moi j'ai fait le reste, longues rênes, longe... pas beaucoup, Dos (Muriel).

J'avais Glory, une dartmoor, assez excellente ^^ Pas bien facile, même si bien dressée, un peu têtue, mais je me suis mieux entendue avec elle qu'avec Annabellio, qui lui est la crème des crème, et vraiment aux ordres (un Welsh, le chouchou de Chapuis).
On a fait un parcours comme ça, en changeant de tenue de guide. conduite pédagogique, à une main, puis à deux mains. Pédagogique ça va bien, mais j'ai vraiment du mal pour la une main... A deux mains super.

A la fin de la matinée il nous a montré les "rappels", en fait agir sur le postérieur au moment où il se lève pour équilibrer le poney, qu'il se tienne plus dans ses tournants. Les explications étaient un peu compliquées, mais la pratique plus simple qu'il y parraissait. On s'est mis sur des contre-épaules en dedans, et il a été plus que ravis quand ma Glory est partie en cession en se décalant de la piste, incurvée et tout ^__^ puis pour les élargissements de cercles en se soutenant, aussi.
J'ai eu pleins de compliments chouettes, du coup.

A midi j'avais rien prévu à manger, un peu de sous, mais du coup j'ai eu du melon apporté par Dos, (mhhh !! c trop bon le melon !), et great-meneur a partagé les provisions de son frigo avec moi ^_^ (même de la truite)

Ensuite on a garnis, attelé, puis vogue la galère ! Parcours de portes assez larges d'abord (+30 je pense) puis resserées. J'ai moins l'habitude, et moins le temps, j'ai l'impression, qu'aux longues rênes (ou guides, mais comme on avait fait le matin) et du coup c beaucoup moins appliqué, mais ça allait bien.
On a fait ça avec 'bellio et ma puce Glory (qui s'est cabrée aussi dans les brancards, un moment (non pas ma faute, j'étais que groom , c'est great-Meneur qui lui demandait un tournant un peu trop ardu, en engageant)), et vraiment, il a dit que c'était très bien (plusieurs fois).
En gros, que si je faisais ça à l'exam, y avait aucune raison que je l'ai pas, pour cette épreuve, au moins.

C déjà bien cool. parce que je craignais, moi, l'attelage.

Bon moi c'était des plus petits harnais puisque sur des poons, mais l'idée y'est.

Déjà sur le site où j'ai récupéré l'image ils disent pas la même chose... Moi je dit comme Great-meneur.
Donc ! 4 parties pour le harnais : d'avant en arrière : direction, traction, soutien et reculement.

Le 1 c'est le bridon, et non pas une bride (c ça qu'ils marquent). Mêmes parties que le filet, hormis qu'il y a les oeillères, et l'écarteur d'oeillères. Le mors doit faire un pli environ à la commissure des lèvres, moins haut que sur un filet pour monter.
2 : On utilise généralement des mors coup de poing, à canon droit, pour avoir de la force au cas où il y en aurait besoin. Today on a attelé avec des mors simples, à canon brisés.
(ci dessous > mors coup de poing)


Pour les oeillères : on veille à ce que la ligne des yeux se trouve à leur moitié ou légèrement plus haut. Il faut qu'elles soient bombées et assez écartées pour laisser le plus large champ de vision possible, relativement.
Elles sont utiles pour que le cheval ne soit pas surpris de ce qui se passe sur les côtés ou derrière. Egalement pour les attelages à plusieurs chevaux, que les guides ne frôlent pas leurs yeux.

Les montants du filet se règlent différement, la partie haute pour les oeillères, et c'est juste au dessus du mors qu'on peut régler la hauteur de celui-ci.

Il y a enfin les guides, on met la boucle à gauche en les installant, puis on passe dans les clefs de sellette puis de surcou avant de les attacher au mors, bien sur leur plat, en partant de la boucle et en gardant la guide gauche dessus pour ne pas la perdre.

3 : la traction. On peut utiliser une bricole (comme sur l'image) ou un collier. Les colliers permettent une traction plus puissante, utilisés pour le débardage, par exemple, ils se fixent parfois à un timon (fixe) alors que les bricoles sont toujours fixées à un palonnier. (mobile) (help ! c quoi l'inconvénient des colliers, Urgos??)

On trouve dans cette partie la bricole, donc (c'est ce que j'ai eu chaque fois et aurait à l'exam à priori) avec le corps de bricole, qu'on apelle à tort (enfin, c'est devenu correct) blanchet, puisque le blanchet est seulement la partie fixée au corps de bricole.
Il est maintenu par le sucrou, où on trouve les clefs de surcou. Et prolongé par les traits, eux mêmes terminés par les boucleteaux de traits.

on règle le corps de sellette au dessus de la pointe de l'épaule pour ne pas gêner son fonctionnement (j'adore ce passage... "viieeens retrouver la paaaaiiiiiixxx..." jours étranges - Saez) tiers inférieur de la moitié supérieure de l'épaule (c'est ça Urgos ? nous on a regardé juste la pointe, le reste il l'a dit vite à la fin)
Pas trop haut pour ne pas serrer l'encolure. Le surcou ne doit pas descendre vers le garrot.

4 : soutien.
On trouve la sellette, qu'on place un travers de main après le garrot, et qu'on sangle moins qu'une selle. Elle comporte donc la sangle, les clefs de sellettes où viennent passer les guides, le dé de croupière où vient donc s'attacher la croupière. La dossière placée sur la sellette est mobile, coulissante. Il faut attacher la sous-ventrière (sangle pour la dossière) peu serrée pour conserver cette mobilité.
Les bracelets de brancards doivent pouvoir se déplacer de haut en bas et légèrement sur les côtés.
Cela permet de suivre les allures du poney sans trop de heurts pour la voiture et ses occupants.
Il peut y avoir un crochet d'enrênements, au dessus de la sellette.

5 : (avaloir mais on va dire >) reculement.
Le reculement se pose sur la croupe, et on attache d'abord le culeron de la croupière, puis la croupière elle-même dans le dé de croupière de la sellette. Un travers de main entre la croupe et la croupière.
Les barres de fesses supportent l'avaloir, qui se règle à mi-distance de la pointe de la fesse et du pli du jarret. trop haut il risque de passer par dessus, trop bas d'asseoir le cheval dans une descente;
Quand la voiture est en traction (ou en reculement), on doit pouvoir passer un poing entre les fesses et l'avaloir.

6 : les traits.
Pour les fixer, on les passent sous la sous-ventrière, puis dans les portes-traits ou dans les courroies de reculement, avant de les fixer au palonnier.
Il faut qu'ils soient le plus droits possibles de la bricole à la voiture, parce que s'ils forment un coude, ... (arg, oublié, ça fait quoi ? me rapelle que c'est logique, pourtant, que c pas top. est ce que ça charge plus les épaules ? ah non ! >) ça appuie sur les bracelets de brancards, et ajoute du poids sur le dos du cheval.



Pour garnir, on procède dans l'ordre :

1 - Soutien : on place la sellette, on sangle.

2 - Traction : les traits croisés au dessus du blanchet (c plus court que corps de bricole), le surcou en bas et face à nous, on passe la tête du poney, puis on tourne dans le sens de la crinière pour la mettre en place. (le groom aura détaché et rataché la longe du licol, ou autre manoeuvre intelligente pour qu'elle soit pas prise dans la bricole).
On place les traits sur le dos du poney, après les avoir passés dans la sous ventrière.

3 - Reculement : On place la croupière et les barres de fesses, ajuste le tout. On passe les traits sous la croupière.

4 - Direction : d'abord pose des guides, dans les clefs de sellette puis de surcou, flot rangé sous la croupière et boucles qui vont au mors tombant légèrement après les clefs de surcou.

5 - Direction tjs : On met le bridon, attache les guides.



Pour atteler : je finirai plus tard, il est temps d'aller dormir ^^;

L'attelage est très facile. Il vient de l'atèle.

Mais je sens déjà vos esprits ignares me demander ce qu'est une atèle, hé bien une atèle c'est ce que l'on fabrique avec une ceinture et une branche de bois lorsqu'on est perdus en forêt avec ses deux meilleurs amis et que l'un deux s'est fait mordre la jambe par un ours.

Composée en général de deux parties rigides pour immobiliser l'articulation douloureuse (et bien souvent cassée) et d'une partie molle pour réunir ses deux parties rigides en sandwitch sur l'articulation, les végétarien peuvent s'il le désire enlever le pepperoni en autant que le cheval est d'accord.

Maintenant, comment passer d'atèle à attelage?
Durant l'époque médiévale mystique de la mongolie, avec le roi des Huns, Attila, ce dernier c'était cassé la cheville en fauchant l'herbe avec ses pieds pour ne pas qu'elle repousse. Il pris un morceau du joug de son cheval pou ren faire une atèle, revenu chez lui, comme il devait labourer son champs et que sa femme était malade, il ôta son atèle pour recréer un joug pour son cheval, mais il innnova et créa l'attelage, il conjuga donc le mot atèle avec son nom Attila et cela deonna Attelage.
(les mongoles rajoute toujours de -ge à la fin des mots)

Gone