De la lecture pour les gens ...

J'avais envie d'écrire et voila ce qui en est sortit, j'attends aussi bien les tomates que les fleurs




Noir, c’était le seul mot qui lui venait à l’esprit. Noir. Il était allongé sur le dos, les bras en croix. Noir. La pierre sous son dos nu était froide et humide, une sensation désagréable. Noir. Il regrettait d’être venu, il voulait quitter cet endroit entouré de ténèbres. Noir. Il s’apprêtait à recevoir l’autre, sentir ses lèvres sur sa peau. Noir. La douleur serait là, c’était inévitable. Noir. La peur commençait à se faire sentir, mais pourquoi était il encore ici ? Noir. Pourquoi, pourquoi voulait-il quitter ce monde ? Noir. Pourquoi vouloir mourir puis renaître ? Noir. Un souffle courut sur sa peau qui se tendit. Noir. Il raidit ses muscles cherchant à se défaire des liens qui l’enserraient, il voulait partir, ne plus rester là. Noir. Faire cesser le jeu de l’autre. Noir. Il ne voulait pas sentir la morsure. Noir. Il voulait quitter ce lieu. Noir. Mais les liens étaient là, infaillibles. Noir. Quand l’autre déposa ses canines sur son cou, il hurla de peur. Noir. Le sang, signe de vie s’écoula. Noir. Il hurla et hurla encore pendant que l’autre s’abreuvait. Noir. Il ferma les yeux, voulant disparaître. Noir.

Il s’agitait dans son sommeil repoussant le drap qui le recouvrait. Il bougeait comme pour se débattre d’un agresseur invisible. Puis le réveil sonna. Il se redressa dans son lit, essoufflé et encore apeuré de son rêve. Cette fois le cauchemar ne s’était pas arrêté, il avait senti les crocs de l’autre perforer son cou, il avait senti le sang couler hors de son corps. Et il ne put s’empêcher de porter sa main à sa nuque pour s’assurer que comme toujours il n’y avait rien. Seulement cette fois-ci la marque était là, bien présente. Il sentait deux cicatrices sur son cou blanc. Il se leva d’un bond, ne prenant même pas la peine de s’habiller avant de se précipiter dans la salle de bain. Là, il approcha son visage de la glace pour constater qu’il était plus pâle que d’habitude, ses yeux étaient cernés et surtout, deux cicatrices encore rouges marquaient son cou. Il voulut crier, mais aucun son ne sortit de sa gorge, il était marqué, son rêve n’en était pas un. Il s’affaissa sur le sol, ne pouvant plus supporter le poids de son corps. Il prit son visage entre ses mains et sentit les larmes envahir ses yeux. Il pleura, pleura encore son innocence envolée. Pourquoi est-ce que l’autre l’avait marqué ainsi ? Pourquoi était-il maintenant un des leurs ? Pourquoi !

Il resta longtemps sur le sol froid, pleurant à chaudes larmes et attendant quelque chose. Il ne savait pas quoi, il ne voulait pas le savoir. Mais il ne voulait pas bouger, il ne le pouvait pas. Que diraient les autres ? Que diraient ses parents ? Comment leur expliquer qu’à présent il était un des leurs. Un autre. Un être néfaste et abject ne voulant que le mal. Car, oui, les autres existaient, tout le monde le savait, c’était un fait établi. Et dans leur esprit, le bien et le mal n’existaient pas. Il était impossible de raisonner un autre, quand il avait décidé, il agissait. En cela ils étaient bons, presque intéressants, mais pour tout le reste ils étaient les pires êtres que la terre pouvait porter. Personne ne savait depuis quand ils existaient, ni même si le premier autre était humain. Mais on savait qu’ils rodaient souvent, qu’ils aimaient le sang et qu’ils marquaient leurs victimes.

Il se redressa d’un bond en entendant sa mère l’appeler. Certainement une des dernières fois où elle le ferait, après tout, il allait vouloir du sang très bientôt. Il s’appuya contre le mur, encore chancelant d’avoir pleuré et cria qu’il arrivait. Il regarda son cou et sut qu’il devait le cacher. Qu’il devait rester le seul au courant le plus longtemps possible. Alors il se doucha, tentant de faire disparaitre toute trace de l’autre sur son corps, puis il s’habilla. Regardant sa garde robe, pourtant bien fournie, il ne trouva rien de mettable pour dissimuler LA cicatrice. La marque de l’autre. Aussi il se promit d’aller s’acheter des vêtements en rapport avec sa nouvelle condition. Il devait même, en y réfléchissant, y aller le plus rapidement possible. C’est pourquoi, il descendit en trombe les escaliers et sous l’œil ébahi du reste de la famille se précipita dehors sans rien avaler. Il savait qu’il ne pourrait manger pour le moment, son état nouveau était trop préoccupant et trop prenant dans son esprit. Pourrait-il à nouveau vivre comme avant ?

Arf, j'ai pas envie de lire, mais je veux bien te lancer des tomates si ça peut te faire plaisir. ^__^ J'aime bien lancer des tomates. Et j'aime bien te faire plaisir, ça ferait d'une pierre deux coups.

Bon, j'récupère les fleurs alors. Les tomates on en a besoin dans les salades, en ce moment.

Tout d'abord : t'aurai pu mettre ça dans "Nuances d'Univers", pour une fois qu'il y avait un coin approprié à ce que vous voulez écrire.
Mais c'pas grave.

Puis, forcément, ça donne carrément pas envie de lire, en tout ptit et mal contrasté (en "citation" donc)
Du coup j'ai changé.

Cela dit, je l'ai lu en version citation avant.

J'vais pas faire dans le détail, mais une impression : en lisant on te vois écrire. Et il faudrait pas. Ca doit être que tous les mots ne sont pas "aisés", en tout cas c'est ce qu'il me semble.

Ca manque de finesse, en fait.
Un exemple : "il voulait partir, ne plus rester là" rien que ça, ça fait pas beau...

Ceci dit, on s'en fiche un peu tant qu'à l'écrire tu y ai pris plaisir, hein.

Ah oui les fleurs !

Oui désolé je me suis trompé de section ...

Alors tout d'abord évitons les tomates de Mokky, puis prenons les fleurs de Lu ! Merci pour tes remarques, c'était le premier jet et je ferais mieux ensuite quand je raffinerais !

Voilou Je l'aime bien celui là !