Je suis très frustrée parfois. Comme ce soir, là. A l'instant.
J'ai envie d'écrire, mais je ne sais pas où diriger mes pensées. Je n'ai aucune envie d'aller détérer les soucis qui se tiennent remarquablement tranquilles ces temps-ci, quelques sauts de carpe. Je n'ai pas non plus envie de m'épancher sur le glorieux soleil qui traîne en ce moment dans le ciel et fait passer le froid pour un détail insignifiant.
J'aimerai bien créer d'autres personnages, les découvrir plutôt là-haut, mais j'ai beau me cacher pour n'effrayer personne, pas un n'apparaît. A croire qu'il n'y en a réellement pas. C'est facheux...
Pour me lancer dans une épopée, et confronter mes yeux à de vastes paysages, il me manque l'envie de faire l'effort d'être cohérente dans ce que j'y dessinerai. C'est le désaventage d'avoir une conscience de la complexité des choses.
Pas non plus le courage de vous dire ce que sont en train de faire Ichi et sa bande. Les mots seraient trop plats, pire, maladroits. Je le sens déjà à la façon dont mes doigts réfléchissent trop longtemps.
Du coup, pour compenser, je tente de mettre un peu à jour mon cahier des rêves. Mais ce n'est que du recopiage, en plus il me fait pleurer, le recopiage ^^ Mais ce n'est pas si mal, je ne pleure pas beaucoup, et ce n'est que de l'appitoiement sur la tristesse d'avant. Elle ne se réinstalle pas.
Je me sens maladroite, ces temps ci. Dans les mots, dans les traits. Je ne suis même pas capable de dessiner Ryuzaki, alors que ça semble simple par rapport aux portraits que j'ai fait cet été. C'est chiant >_<
Mais ça va passer, alors c'est bon. (Heureusement. J'ai l'impression d'être enfermée, quand je n'arrive pas à écrire ou à dessiner comme je veux.)