Egoïste narcissisme

On m'a dit que je suis égoïste. Que c'est pour ça que je fais du mal aux autres.

On m'a dit aussi que je crois en rien. Enfin si, j'y crois, mais pas suffisament pour que ça marche.
J'ai répondu que si, je crois en certaines choses, mais desfois tu te rends compte que t'as tort d'y croire, alors t'y crois plus.
On m'a dit que c'était faux. Juste de l'egoïsme et un manque de conviction. Alors j'ai plus le droit de changer ? De me dire que je me suis trompée, et de rectifier le tir ? De faire du mal à quelqu'un juste pour lui en éviter encore plus un peu plus tard ?

On m'a dit que tout ça était inconscient. Pourtant je suis consciente de me faire du mal. Et encore plus d'en faire aux autres. Et j'en suis pas fière. Alors quoi ? Je suis consciente de choses fausses, et inconsciente de la réalité ?

On m'a dit "quand on veux on peux". Et quand on veux plus ? On peux toujours ? Et ça sert à quoi dans ce cas ?

On m'a dit que je me souciais de mon bien-être à moi, sans me soucier du mal que je faisais. Mais y'a des fois où 'faut bien que je pense à moi. J'allais pas me forcer à le supporter juste pour ses beaux yeux. Même si pour ça faut lui faire du mal.
On me repproche de me faire du mal, et d'en faire aux autres. Mais si je m'en fais pas, alors j'en fais aux autres. Et si j'en fais aux autres, alors je m'en fais. Je fais quoi moi ?

On m'a aussi dit "on est le plus mauvais juge de soi-même". Mais comment y peux me juger lui ? Sur les deux mois où on a été suffisament proche pour que j'arrive à lui dire trois mots de ce que je pense vraiment ? Sur ce que j'écris ? C'est peu...

J'lui ai demandé si il voulait que je saute. Il m'a dit pourquoi pas. Parce qu'il ne veut pas me voir soufrir. En même temps, sans lui et toutes ses conneries, je soufrirais beaucoup moins. Alors c'est à qui de sauter ?

Pour finir, il a dit qu'il était con. Que tout ce qu'il disait, c'était des conneries. Qu'il fallait pas que je l'écoute. Alors pourquoi il m'a dit ça ? Parce qu'il aime faire du mal aux autres, ça je le sais. Et parce qu'il est fier d'avoir bousillé ma soirée. Parce que tout c'qu'il a dit, moi j'y repense. Et je sais plus quoi penser.
On m'a toujours dit que je pense trop aux autres, avant de penser à moi-même. Et que c'est pour ça que je suis pas "heureuse". Maintenant on me dit que je suis trop égoïste, et que c'est pour ça que je fais du mal aux autres, et à moi-même.

Vous vous en foutez, et vous lirez même surement pas ça. Mais écrire il paraît que ça fait du bien. Il paraît bien. Alors ici, parce que mon chez moi à moi, il le connait, et tout le monde le connait. Alors qu'ici j'connais personne, et c'est ça qui est bien.

c'est trop émouvant ce que tu viens de dire miss... sincèrement, je vais te dire ce que je pense de toi... je te connais pas vraiment, meme pas du tout, (excepter une ou deux embrouilles, mais rien de bien grave) et franchement, t'es super gentille, toujours à l'écoute des gens et c'est une vrai qualité! n'écoutes surtout pas les gens qui te disent le contraire car dans l'histoire, c'est eux qui te font du mal, ils essaient de te faire culpabiliser d'avoir casser (c'est bien ça? si j'ai bien compris, t'as cassé avec un mec...?? help!!) et donc ils ne savent pas du tout ce qu'ils disent parce que dans l'histoire tu es la seule (mm pa ton ex!) qui a le droit de te juger! parce que il n'y a que toi qui connaissent les vraies raisons de votre rupture... donc surtout ne te perds pas dans ses betises! reste toi mm! si tu ve etre à l'écoute des gens soit le! si tu ve etre egoiste soit le!! fait ce que tu as envies! profite de la vie! t'es jeune!! amuses toi!! et puis surtout ne penses pas au jugement des autres car il est souvent faux!! sur ces quelques mots, jtenbrasse et te di a biento o milieu du cour galo 1 de lulu les samedi! bisou

Citation :

Vous vous en foutez, et vous lirez même surement pas ça.

Hmm, désolée ^^; Mais c'est l'impression que ça donne, ici. Que y a que le vent qui passe près de tous les messages. Mais quelques âmes s'y faufilent aussi, comme tu vois. (Margotite ça m'a étonné, pour le coup ^_^)
En tout cas moi je lis tout, et ce serait même pas la peine que je dise que je m'en fout pas, si t'avais pas l'air de le penser. Alors je m'en fout autant que de Ti'Doux et que des chevaux en général, autant que de tout ce que penses et vivent mes soleils.

[saleté d'IE !!! mais je n'abandonne pas!! ]

Egoïste... Je crois que si tu l'étais trop, tu n'aurai pas besoin d'écrire, ni de pleurer. Parce que égoïste pour moi c'est surtout ne pas se préoccuper des autres, que ce soit ceux à qui on peut faire du mal, ou ceux qui le font remarquer. Parce que les autres ce n'est pas toi. Or c'est loin d'être le cas.

Croire... Si, biensûr que tu as le droit de changer. Tu peux changer tout ce que tu veux, peut-être pas comme tu le voudrai, mais on a toujours le choix. Le seul truc essentiel c'est d'avoir quelque chose, à croire.
Les chevaux, la vie, les Soleil (désolée de la responsabilité). Ca peut changer, biensûr. Et on peut y croire plus ou moins fort, mais il faut quelque chose.
L'autre fois y a un jeune qui me disait qu'il avait perdu toutes ses grandes illusions... (ptit chagrin d'amour, rien de grave, il a vite retrouvé un autre amour... y en a ^^; ). Mais bon, les illusions c'est pas essentiels, à la limite vaut même mieux qu'elles dégagent, parceque c'est pas avec elles, qu'il faut vivre. Parfois ça aide, mais quand même.
Par contre, les rêves, l'espoir. (si, il y a tout ça dans toutes les vies)

Quand on veut on peut... j'aime de moins en moins cette phrase. Chaque fois que je la croise, c'est trop souvent à mon goût, c'est un de mes soleils qui va pas bien qui l'écrit.
C'est juste une phrase bateau qui sert à rien et qui est fausse pour pratiquement tout, en plus. Tout dépends de ce qu'on veut, mais on ne peut pas tout sous prétexte qu'on le veut, carrément pas. Et dans ton cas à toi, c'est plutôt : "quand les autres le veulent alors il faut vouloir et pouvoir", non ? Encore plus fourbe que la première.
Ca sert de pouvoir ce qu'on ne veut pas forcément, si ça sert pour plus tard. Mais si tu sais que non, alors tu as tout à fait raison, met ta motivation dans autre chose, et laisse dire les gens.

Je ne crois pas qu'on soit son plus mauvais juge. Vraiment, vraiment pas. Ca veut dire que PSPG peut mieux me juger que moi ? lol! Alors vous feriez mieux de m'éviter, et ce forum, aussi. Je dois être vraiment... j'trouve pas les mots. (et j'suis pas vulgaire pour utiliser son vocabulaire à elle).
Non, il y en a qui peuvent me juger, et je les laisse faire et les écoute, tout le temps, parce que je sais qu'ils ont raison. Deux de mes soleils en particulier.
Mais ils ne peuvent le faire qu'avec ce que je leur laisse voir et ressentir de moi, et les autres ne risquent pas de voir tout ce qu'il y a besoin pour pouvoir le faire. ^^
Même pour ces deux soleils là, il y a des choses pour lesquelles je suis la seule capable de juger. On ne peut jamais vraiment exprimer ce qu'on veut, tout le temps.

Ah, important (oui je fais en suivant ton texte, pour pas oublier pleins de trucs en me laissant écrire), personne ne doit sauter C'est interdit, ça. Toi en tant que soleil, tu n'as plus le droit, désolée. (oui y a des contraintes quand même). Et lui j'avoue que je m'en fiche un peu, mais je crois pas que ça te soulagerai qu'il le fasse.
Mais je le crois quand il dit qu'il est con, s'il a répondu "pourquoi pas". Avec n'importe quelle raison, PARCE QUE ! Parce qu'il y a l'après que tu supprime, tous les chemins, toutes les joies. Parce que c'est trop facile. Parce que ça fera de la peine. Parce que tu vaux mieux. Et parce que t'as pas le droit. (< argument décisif)

Clio ? Pense à toi. Pense à ce qui est mieux pour toi. Si tu veux, tu peux me faire du mal à moi, je t'en voudrai pas (je sais pas faire, en vouloir à mes soleils. ^^) et puis tu sera jamais trop égoïste, surtout en ce moment.

waou c'est trop beau trop émouvants tout ça......
Clio je te connait pas spécialement mais j'aime pas voir les gens souffrir surtout quand c'est a cause du sex opposé.....
bein mwa je sais pas quoi dire vu que élo a déjà tout dit.......

mais dit twa qu'il y a des choses bien plus importante dans la vie... je sais pas mwa......

en tout cas si tu as un problème je serai toujours là pour twa.....

Oui, et juste pour rajouter quelque chose, saches que tu auras toujours des gens pour te soutenir, même dans les pires moments, ou dans les moments que tu crois être les pires.

On m'a encore dit que le mal que je faisais c'était par égoïsme. Mais l'égoïsme desfois c'est nécessaire. Et là ça l'était. Et puis niveau égoïsme, je crois qu'il est bien pire.
Il a pleuré. Et j'en suis fière. Moi j'ai tenu. J'ai aussi réussi à retenir ma main, qui n'avait qu'une envie, lui en foutre une. J'ai blessé son orgueil, en lui disant que lui ne m'avait jamais fait pleurer. Vérité ou non je m'en fous. Tant pis pour lui.
Je me sens mieux. Tout est sorti, même des choses que je comptais garder pour moi.
Il attendait mes sourires. Parce qu'on a jamais parlé sans que je sourie au moins une fois. Il a attendu pour rien. Chacun son tour.

Il m'a dit qu'il n'a jamais tort. Je lui ai rappelé que dans ce cas, j'aurais du l'écouter, et alors je serais plus là. Il m'a dit que c'était peut-être pas un mauvais conseil. Je prend le risque. Même si il est bon, je le suivrais pas.

Avec tout ça, je me rend compte que je ne le deteste toujours pas. Mais par contre je lui en veux, et chaque fois que je le vois un peu plus. Il me fait du mal, mais il ne me fait pas aller mal. Bizarement je vais pas si mal que ça. J'ai vu bien pire. Il m'enerve, c'est sur. Et il me fait me poser beaucoup de questions. Ce qui entraîne pas mal de choses. Mais je veux pas lui laisser le plaisir de me miner le moral. Ma soirée oui. Mais pas mon moral. Pas lui.

Contente d'avoir écrit tout ça (ça paraît beaucoup plus clair maintenant). Contente d'avoir été lu. Contente d'avoir des réactions. Parce que ça rassure, mine de rien ^^

Pourquoi quand je dis non ça sert à rien ?
Pourquoi je suis pas une fille forte, qui croit en elle ?
Pourquoi il a fallu que j'éclate devant ma classe ?
Pourquoi les seuls moments où je suis sincère, c'est quand je pleure ?
Et pourquoi je recommence ?
La dernière fois que j'ai pleuré comme ça c'était en juin. Après l'avoir tué. Mais là j'ai tué personne. Je croyais que j'allais pas si mal que ça. Apparement si. Je suis en train de la perdre, et ça je veut pas. Encore besoin d'elle. Encore besoin de son sourire, de ses paroles, de cet air supérieur qu'elle prend toujours avec moi, et qui me donne cette impression de sécurité. Comme si elle contrôlait tout. Moi j'ai plus qu'à me soucier d'arrêter de pleurer. Mais là elle est pas là. Alors je continue. De toutes façons ça serait plus pareil. Elle m'écoute plus, elle comprend plus. Elle s'éloigne, doucement, et elle s'en rend compte. Pourtant elle bouge pas. Mais moi je peux pas la ramener. Même si j'aimerais...
Elle m'en veut parce que je m'entend pas avec son copain. Pourtant c'est elle qui m'a toujours dit qu'une fois que deux personnes sont plus ensembles, elles peuvent pas reconstruire une amitié. Alors comment je fais moi ? Je regrette qu'ils se soient connus. Sans lui elle serait encore là. Je pourrais l'appeler, lui dire que ça va pas.
Il m'a toujours reproché de jamais me confier. Mais il vient de m'enlever la seule personne avec qui je pouvais pleurer librement, et discuter ensuite. La seule qui avait toujours quelque chose à répondre, même si elle disait n'importe quoi, juste pour pas perdre la face, et me montrer que oui, elle gère.
Parce que si, je me confie, mais pas à quelqu'un qui se fout de ce que je lui dit, qui m'écoute pas, qui en rit. Mais ça je lui ai pas dit...

... J'aime pas ça.
Voir les soleils aller mal, et rien pouvoir faire.

Juste, j'ai l'impression d'avoir connu la même meilleure amie. Mais c'est probablement nos caractères à nous qui ammènent sensiblement les même relations aux autres.
Par contre c'est dans le comportement général, que je retrouve... Parce que même à elle, je ne me suis jamais trop confiée.

Ca n'empêche que j'aimais bien être avec elle, écouter ses idées et donner les miennes seulement à mi-voix. J'aimais bien nos délires, qui finissaient toujours par s'évanouir, mais qui étaient bien chouettes le temps qu'ils duraient. J'aimais bien qu'elle sache un peu plus de moi que les autres, même si c'était pas tout.
Ou bien qu'elle croit savoir d'autres choses, et je ne contredisais pas, après tout pourquoi pas.

Il n'y a pas qu'elle qui s'est éloignée. Je suis spécialiste pour ça, laisser s'éloigner les gens. C'est une parmi d'autres.
Il n'y a pas eu besoin d'un malentendu, juste... je ne sais pas, enfin si. Pas envie de fréquenter ses nouveaux amies, des cruches (qui ne devaient pas en être tant que ça), le genre que j'aime pas. Et que je n'avais pas envie d'aimer. De celles qui faisaient tout un foin pour les choses ficielles et superficielles, et qui en rajoutent des tonnes.
Bref... La fin du lycée a juste fini ce qui avait commencé, je l'ai pas revu, depuis. Pensé à lui écrire, juste pour voir où elle en était. Mais ça fait très étrange. Trop, pour l'instant. (et plus le temps passe...)
Puis, j'avais pas besoin d'elle tant que toi, Clio.

Puis j'avais encore la seule amie que j'ai encore de ces époques là, qui est géniale (de toute façon je ne parle qu'à des gens géniaux) mais qui pourtant ne me donne jamais l'impression d'être plus basse qu'elle. Comme si elle pensait que j'étais aussi bien, qu'il ne manque que l'occasion et la volonté de le montrer. Que même sans ces occasions et cette volonté, je le suis.
Je ne la vois jamais (une fois, l'année dernière), elle est loin maintenant. On ne prends pas souvent de nouvelles non plus, mais rien ne change.

J'aimerai bien garder tout ceux que j'ai pu un jour considérer comme des soleils, bien avant d'adopter cette expression. Mais il en faut vraiment des particuliers.

Tu peux lui en parler, Clio. Pourquoi non, puisque tu lui parle beaucoup plus que je ne le faisais ? Fixer les choses, ça aide généralement à les digérer. C'est une des choses qui se passe quand on écrit, parfois. Et puis, ça aide à comprendre. (de parler) Pas tout, mais un peu plus que de juste réfléchir pour soi. Surtout quand on réfléchit à quelque chose qui concerne une autre personne.

Bon. Je recomence. Je viens de tout écrire, et grosse coupure de courant. Plus de lumière, plus d'ordi, plus de texte.

Lui parler, c'est fait. Enfin je l'ai plus écouté parler qu'autre chose, mais au moins maintenant, je connais son point de vue (que je vous passe, étant donné l'intérêt grandiose). C'est déjà ça. Maintenant, j'aimerais juste qu'elle prenne le temps d'écouter le mien, sans chercher à démonter mes idées à chaque mot placé.

Retrouver des soleils perdus... Je crois qu'en fait, j'en ai jamais perdu de soleil. En même temps, je crois que j'en ai eu un seul pour l'instant. Que j'ai cru perdre. Que je crois toujours perdre. Que j'aimerais garder. Ah non, deux. Jen ai un autre de soleil. Un vrai, parce que lui il a toujours brillé pour moi. Même quand moi j'ai pas réussi à briller pour lui. La preuve, il brille encore maintenant, enfin surtout hier, quand j'en avais besoin. J'ai cru en avoir un autre, mais à la reflexion non. Il m'a jamais rien apporté de positif. Ou tellement peu par rapport au reste. Donc c'est pas un soleil.
Par contre des perles y'en a une que je reverrais bien. La seule en fait. Pas un soleil. Trop parfait pour ça. Juste une perle. Avec qui j'ai passé une soirée géniale, et dix minutes de rêve. Et beaucoup de temps à la regretter aussi. C'est dommage. J'en ai trouvé une autre. Mais celle là je la laisserai pas passer. J'espère qu'elle se transformera en soleil. Que je lui trouverai des défauts, parce que les gens parfais c'est pas mon truc. Et qu'elle restera un peu. Juste histoire de faire un 'tit bout d'route ensemble.
Et puis j'ai mon nuage. Pas un soleil non plus, trop loin pour ça. Pas loin dans le sens loin, loin dans le sens différent. Mais pas différent différent, très semblable en même temps. Et puis très loin. Enfin je me comprend. Il s'éclaire, s'assombrit, vit sa p'tite vie de nuage quoi. Mais quand il est loin (dans le vrai sens de loin cette fois) il me manque. C'est mon nuage, et je l'aime bien comme ça.

Moui, parler ça fait du bien. Je devrais parler plus souvent. Parce que finalement j'ai des gens à qui parler. Je trouve de nouveaux soleils aussi. Ca ça fait vraiment du bien. Et puis des nouveaux visages. Ca c'est le mieux. Enfin non, les soleils c'est bien aussi, mais les visages... C'est tellement génial les visages. Des sourires, des paroles. Des fois c'est juste pour une fois, après on les perd de vue. Et puis desfois on recroise un visage. Et c'est agréable.

Je suis contente d'être arrivée au lycée avec les yeux gonflés. Je suis contente qu'ils se soient rendu compte que je vais pas bien. Même si je vais mieux. Je suis contente qu'ils aient été gentils avec moi, qu'ils aient fait semblant d'être compatissants. Ils me semblent plus humains maintenant. Et c'est agréable de me dire que je suis dans une classe d'humains. Même mon prof de sport est humain. Il m'a donné un cour particulier de dix minutes, pour m'éviter de prendre le temps de réflechir. Il est gentil mon prof de sport. Ma prof d'histoire aussi. Elle a été toute gentille, pour que j'arrête de pleurer. Pour que je me calme, alors que je voulais pas me calmer. Ma déléguée aussi elle est gentille. Les deux d'ailleurs. J'aime bien quand tout le monde est gentil. Je me sens moins... transparente.

Comme quoi, c'était quand même pas si dramatique, pour ton image de "qu'on-doit-pas-emmerder". ^^

Je crois pas que je cherche à la retrouver, l'amie. C'est juste que j'aimerai savoir ce qu'elle devient. J'aime bien, suivre les gens. Je le fais pas, mais j'aime bien quand même. J'aimerai bien.
Juste parce que j'aimais bien ses idées parfois, et les possibles qui s'ouvraient à elle, et ça me dirait bien de savoir lesquels elle a choisit, finalement.

Comme ce gars qui a finit par être plutôt naze, ce pourquoi j'avais pas insisté, mais avec qui j'ai bien aimé papoter quand même, (web) et qui, quand je lui ai réecrit bien longtemps plus tard s'est excusé pour la vie qu'il me racontait, son actuelle, parce qu'il a eu l'impression que j'aurai voulu qu'il poursuive aussi bien ce qu'il était en train de faire quand on écrivait beaucoup. Mais je m'en fiche, il était content quand même, j'ai pas envie de juger ce qu'il fait maintenant ou plus tard, moi, juste de savoir, et qu'il soit content.

Mais même si je retrouvait Marie (puisque c'est son prénom) je crois pas que ce serait épatant. Juste sympa, et cool pour satisfaire ma curiosité. ^^ J'ai pas envie de la revoir, pour l'instant, et j'ai pas besoin qu'elle soit de nouveau sur mon chemin, ou quelque part dans mon ciel.
C'est vraiment de la curiosité, et envie de savoir qu'elle va bien, aussi, quand même. J'aime bien quand les gens vont bien.

N'empêche que mon image de "qu'on doit pas emmerder" je suis pas sure qu'elle soit partie. Parce que le jour où ça allait, ben ça allait pas, et quand ça va pas, je suis pas très très gentille. Alors les focus (....si c pour éviter la grossièreté j'approuve. mais ça me fait penser à la Ford Focus, écrit comme ça... faux culs, donc. (Lulu) ) compatissants du jour ils l'ont senti passer. Je préfère les pas focu compatissant du lendemin. Parce que le lendemain je suis sure de pas repartir en pleurs à la moindre parole. J'ai eu la nuit pour me vider.
Je crois que maintenant je suis la "sensible étrange qui pleure mais qui faut pas emmerder pour autant même si elle est marrante desfois". Parce qu'ils ont aussi découvert que je pouvais faire rire ^^

Hmmm, j'avais pas pensé à cette orthographe, pourtant j'y ai réfléchi... Tant pis ^^

L'autre jour on m'a reproché de toujours aller mal, ou bien de ne pas assez montrer quand je suis "heureuse". Alors voila, je le montre. Je vais bien
Parce que j'ai enfin réussi à zapper toute cette histoire. Parce qu'il ne fait plus partie de mes sujets de réflexion. Parce que j'ai finit par la retrouver. Que quand je l'ai appelé c'était comme avant, même mieux parce que ça faisait longtemps. Parce que la perle n'en est pas une. Et qu'elle rend heureuse un soleil. Parce que M. Nuage vit sa vie, et que pour l'instant j'en fais partie. Parce que j'aime le poulet, même si à la longue y'a overdose. Parce que mes cheveux sont moins chiants qu'avant. Que ma reserve de chocolat est pleine. Qu'en rangeant ma chambre, j'ai retrouvé 10 euro (sans "s", le mot "euro" est invariable) qui vont servir à pleins de choses bien. Parce qu'on m'a dit que j'étais jolie, que mon pantalon l'était aussi. Parce que Thibault m'a sourit, Nacime m'a dit bonjour. Parce que Ratus devient grande et belle, qu'elle s'entend avec Moka.
Et puis parce quand on sourit tout va beaucoup mieux

Maintenant j'attend demain, pour le sport, j'attend mon DS d'éco, pour être rassurée, j'attend samedi. Et après tout ça, sauf en cas d'incident, j'irai encore mieux ^^

Je crois que c'est la première fois que j'arrive à aller bien avant d'avoir vérifier que pour les autres, c'est pareil. C'est p't'être pas plus mal. Parce que si tout l'monde marchait comme moi, plus personne ne sourirait jamais. J'y ai réfléchi l'autre jour, et j'ai pas réussi à trouver un bout. Je reprendrai ça plus tard. 'Vais me contenter d'être contente pour l'instant.

Oui, de toute façon, c'est plus dur d'aller bien quand les autres ne vont pas bien, mais une chose est sûre, c'est pas en allant mal qu'on peut aider les autres à aller mieux. J'ai découvert ça, y a un moment. Alors vérifier ques les autres ont bien oui, mais de toute façon il faut aller bien. ^^

(ah, et j'suis trop contente que tu aille super bien ^_^ surtout que le temps d'écrire ça je fais grogner Elo qui attends son ordi et j'aime bien)

On peut trouver le bonheur, juste le temps d'un instant, éphèmère, mais génial ? Je crois que oui.
Tout à l'heure, dans la rue, en sortant du tram, devant la mairie. La musique, les images qui se sont mises à défiler, une longue liste, qui me passait devant les yeux. Alors je me suis arrêtée. Comme dans les films, vers la fin en général, quand il neige, que le héros s'arrête au milieu de la route, et se met à rire tout seul. Moi je me suis arrêtée. Il neigeait pas. Il pleuvait même pas. Mais c'est pas grave. J'ai regardé le ciel, j'ai sourrit, et je suis repartie. Parce que la liste devenait trop longue, je m'y suis perdue. Et puis parce que c'est sympa aussi, de faire comme dans les films...

Comme quand le monsieur a fermé la porte du van, aujourd'hui. Ségolène a fait le tour, pour dire au revoir à tout le monde, Noémie pleurait sur l'épaule de Carole. Ca faisait très fin de film à l'eau de rose. Et bizarrement, ça m'a fait tout drôle. Parce que j'aime pas les films à l'eau de rose, parce que j'aime pas voir les gens pleurer, même si on sait que ça passera. Et puis parce qu'il a fermé le van, et ça voulait dire plus de Ned Kima. Je m'en fous moi, la Ned je la montais jamais. Mais quand même. Je sais pas. C'est bizarre. Elle est partie. C'est cool. Elle va être bien. Pis Ségolène elle va être contente. Pis je suis contente qu'elle soit partie. Pis en fait je sais pas pourquoi ça m'a fait bizarre. P't'être juste parce que j'aime pas quand on ferme la porte des vans. Oui, ça doit être ça. Bonne route à toi, petite jument.

J'aime l'état d'esprit où je suis. Je suis contente

Parfois il faut savoir tout oublier. Que la vie va reprendre, juste après. Que l'on ne pourra jamais rendre l'éphémère éternité, désolé ptit jeune, mais impossible.

Parfois seul l'instant compte. D'autres moments doivent passer le plus agréablement et rapidement possible juste pour avancer jusqu'aux nouveaux instants qui comptent.

Ne pas bloquer sur ces instants, ne pas rester tourné vers l'arrière, ne pas se mettre à marcher à reculon, ou s'arrêter. Aucune chance, vers le passé.
J'arrive, la plupart du temps, à les inclurent dans le chemin qui est devant moi. Je les retrouve, ou bien ils m'accompagnent. Je ne veux pas les laisser derrière. Puisqu'il ne faut pas regarder derrière.

Je dois jongler avec ça. Tout le monde doit jongler avec ça.
Que la balle tombe, ou même les balles, (ou autres trucs qu'on peut prendre pour jongler... peluches, oranges... ^^ ) ça fait partie du jeu. Ca ne me dérange pas, de les ramasser. Ou d'en trouver d'autres.
Plutôt de les ramasser. Je crois que ça vaut le coup, d'aller les chercher sous les meubles où elles ont roulé. Mais pas de s'en vouloir pour la chute. Et surtout pas d'en vouloir aux autres.

Un concert tip top méga génial !

Je le dis parce que bon, personne l'avait dit, quoi que si, surement, mais on le dira jamais assez, alors je le redit.

Tiens... ça me donne une idée ça... (pompompom...)
*s'en va vers une autre partie du forum appelée "mais quand même" *

C'est en lisant le dernier message qu'on a du mal à cerner le rapport avec le titre du sujet. ^^;

Juste : Un concert tip top méga génial !
(un peu comme mon Soleil, quoi)

C'est dingue comme tout est éphèmère. Enfin là, ça me trou. A force de me persuader que tout allait bien, et d'en profiter un maximum, j'avais fini par m'en persuader. Et tant mieux. Sauf que du coup, la chute est plus dure. La remontée plus facile, parce que je sais quoi atteindre, et tout n'est pas partit. Il me reste les débris, de ce bonheur presque atteint.

Les débris ça sert. Mais il a quand même fallu passer par la chute. C'est dur. Surtout quand je me dis que j'ai gaché la soirée d'une amie. A cause de choses qui me concernaient, pas elle. Elle avait pas à en subir les conséquences... Mais elle est trop gentille pour me le dire. Trop gentille aussi pour me laisser toute la soirée ruminer dans mon coin. La preuve. Après m'avoir cherché pendant 10 minutes, pour finalement me retrouver dehors, grelotante et les larmes aux yeux, elle m'a plus laissé seule une seule fois. Même quand elle crevait d'envie d'aller rejoindre les gens hypra sympa qui trainaient par là... Je l'aime ma Léa.
Hypra sympa, ça dépend pour qui. Mais bon, hypra sympa quand même. Ca doit être moi qui suis hypra invisible. Ou hypra ininteressante. Je sais pas. Je m'en fous. Quoi que je préfèrerais le hypra invisible. Mais ça c'est une autre histoire.

En espèrant me relever bientôt. Et retomber dans un futur lointain. Petit coeur a besoin de repos. Cette semaine devrait lui faire du bien...

Paprika a écrit:

Quoi que je préfèrerais le hypra invisible. Mais ça c'est une autre histoire.

Moi aussi. Ca ne part jamais, cette sensation. Jamais complètement; Celle qui dit que les gens ont bien autre chose à faire que d'écouter ce qu'on a à dire. C'est pour ça que l'écrire, ça ne culpabilise pas, puisque rien n'oblige les gens à lire, à faire semblant.
Quand on parle, on peut très bien se trouver face à des sourires qui n'en pensent pas moins, si jamais on en vient à être écouté.

Tu n'as pas presque atteint le bonheur, Nouch'. On atteint jamais le bonheur pour y rester, c'est bien trop parfait pour être réalisable et même enviable. C'est pour ça qu'il ne faut pas le chercher, et surtout pas le poursuivre. Juste viser à être bien et à savoir qu'on l'est. Quand c'est possible. Hier nuit, c'était du bonheur. Cette nuit, c'est d'y penser.

La Nouch' : pk tu l'appelles marguerite ?
La Nouch' : ça fait un peu vache non ?
what have i done : mdr
what have i done : toi je taime bien

Wahou. Quel bonheur d'entendre ça ! En même temps, venant de lui, pour peu qu'il dise quelque chose de gentil, ou presque, c'est du bonheur. Passer des soirées en sa compagnie aussi c'est du bonheur. Savoir que ça s'arrange avec sa copine aussi. Mais alors le mieux... C'est quand il dit une connerie, et que je ne rigole pas. "Ca va pas ?" Là c'est pire que du bonheur. L'impression d'exister, et pour vrai. "Non mais si je te racontais tout on y serait encore demain." "Mouais, t'es vilaine, je répond à tes questions et toi tu réponds pas aux miennes..." Désolée... Là je pouvais pas. Pas envie de te gâcher ta soirée. Mais promis, un jour j'y répondrai.

J'suis contente de les avoir rencontrés. J'suis contente qu'ils me donnent l'impression d'exister.
Mais alors ce soir, tu m'épates vraiment. Promis, je le garde.

"Pendant tout ce temps, j'ai pas vu ce qu'il se passait de ton côté. J'en bavait assez du mien, et puis toi t'étais plus avec lui, t'avais presque plus de contacts, alors je voyais pas trop comment il pouvait te faire souffrir. Mais maintenant... Maintenant que c'est fini et que je me rend compte de ce qu'il t'as fait... Je le deteste encore plus que ce que je pouvais déjà. Et c'est pas rien. J'ai soulé tout le monde ce matin : Non mais il a détruit Clio ! Mais vraiment détruit ! Il l'a fait souffrir comme c'est pas possible ! Mais quel c*****d !"

Gros choc. Alors ça te fais quelque chose ? Vraiment ? Tu m'engueulais pas hier, quand t'essayait de me faire comprendre que non, je suis pas ce que je pense ? T'essayais juste de me persuader de quelque chose, juste pour que j'y crois moi aussi ? Juste pour j'oublie tout ça, que je me relève ? Alors ça y'est ? Tu comprend vraiment ce qu'il se passe au fond de la chose qui me sert de coeur ? Tu comprend ce sentiment qui me prend et qui me lache de moins en moins ? Non... Tu le comprend pas. Parce que t'es pas moi, et c'est tant mieux. Mais tu sais qu'il existe. Et ça t'embête. Et tu veux changer ça. Parce que tu veux pas me voir souffrir. Moi j'ai vu que tu souffrais. A tel point que j'en ai oublié que je souffrais moi-même. Maintenant c'est fini. J'suis contente, t'as tournée la page, moi aussi. T'es passée à autre chose, ou du moins t'es bien décidée à le faire. Moi aussi... Oui, il est là le problême. Une fois que tout est fini, tu te rend compte des traces laissées. Je croyais que j'm'en sortirais indemne. Après tout, des histoires pareilles, tout le monde en a. Pas aussi longues, c'est vrai. Peut-être pas aussi compliquées, c'est vrai aussi. Mais c'est des soucis que tout l'monde connais. Du moins c'est ce que je pensais. A croire que finalement, il est vraiment doué pour laisser des traces. A force de vouloir toujours tout dramatiser, de vouloir faire de ses histoires des choses uniques, intéressantes, qu'on lirait dans un bouquin tellement elles sont compliquées. A force de vouloir faire de lui un héros, ou un tyran, de nous des victimes, ou des acteurs de son film. Il y arrive presque. Enfin. Ca passera. Ca peut pas durer éternellement. Hein ? Ca peut pas durer ? Non, j'suis sure que non.
Il en fait trop. Il en rajoute. Et au final c'est moi qui en bave. Trouvez la logique.




J'ai écouté (enfin ^^). Et pour la deuxième fois de la soirée je suis restée clouée. Elle est belle. Vraiment belle. Les paroles sont... belles, je vois pas d'autres mots. Je l'ai écouté comme ça, sans trop y faire attention. Puis je me suis rappelée pourquoi je l'écoutais. "J'ai envie ... mhh, raccourci. Ecoute Demain, c'est exactement tout ce que je pense en ce moment, en mieux dit." C'est pour ça que je l'écoute. J'en conclu qu'elle résume ce que t'aurais voulu me dire. Ou du moins ce que tu pensais. Alors je réécoute. Et tout de suite, les paroles prennent du sens. Je les entend, je les comprend. Je les retiens même. Et je souris, la boule au ventre, et les larmes aux yeux. Fière ? ^__^

Deux fois en une seule journée. C'est beaucoup. Mais mon dieu, c'que c'est agréable ! L'autre jour, pendant une engueulade (pour changer), il m'a sorti "oui, enfin c'est pas moi qui tourne sur 5 potes..." Non, toi tu tourne sur toi-même, un point c'est tout. Je crois que j'aurais du me sentir concernée. J'ai pas réussi. Cinq potes ? Non, je dirais cinq amis. Et alors là, tout de suite ça prend du sens. Cinq amis, et des gens... une tonne de gens, qui me regardent, qui me parlent, qui rient avec moi, qui m'écoutent même parfois, quand je me décide... Cette impression qui revient, ce sourire que se glisse, sans vouloir repartir. Ce rire, qui se fait entendre, ces paroles, qui se décident à sortir. Des gens, des visages, pour me rappeler que je suis là, que j'ai une vie moi aussi, que je suis pas une associable finie. Pour me rappeler qu'en cas de coup de jazz, il suffit de les appeler. Que non, je dérangerai pas.

Il a laissé sa trace. Mais au moins il a filé. Un sentiment que la vie recommence. C'est sur. Ca fait longtemps... cinq mois, pour être franche. Cinq mois que je me renferme. Cinq mois que je n'existe qu'à travers les autres. Une envie de quitter tout ça. De repartir, avec ceux que j'ai, et de laisser là ceux qui m'ont gaché tout ça.

Je repars pas avec la joie. Je repars avec des blocages, avec des idées sombres. Mais une chose de plus dans mes bagages. L'envie de changer ça. L'envie d'avancer, de me sortir de ces foutues pensées. Et des gens pour aider. Qui a dit qu'on s'en sortirait seul ? Hmm, oui, c'est peut-être moi. Je retire alors. Y'a qu'avec les autres que j'ai une chance de trouver c'que je cherche. Et maintenant les autres je les ai. Et je compte bien les garder.
Plus la peine de te cacher M. Sourire, je te trouverai...

Peur des gens. Peur des autres. Et peur de moi-même. Cette soirée m'a vraiment pas fait du bien.
C'est bizarre, je m'étais jamais sentie comme ça. Je ris, je parle comme d'habitude, comme si tout allait bien. Et pourtant au fond je sais très bien que ça va pas. Je sais qu'à la moindre chose j'ai les larmes qui montent, j'en ai eu la preuve aujourd'hui.
D'habitude quand je vais mal, ça se voit vraiment de l'extérieur. Là c'est comme si c'était caché. Et du coup, personne ne s'en rend compte. C'est pas plus mal dans un sens. Léa a du mal à me suivre. Pourquoi si je ris je veux pas aller au concert ce soir ? Parce que je veux pas les voir. Je veux pas prendre le risque de repasser une mauvaise soirée. Ils me font peur. Je veux pas me mettre à les detester. Je veux pas me rendre compte que je suis rien du tout pour eux. Je veux pas redevenir inexistante à leurs yeux. Un peu comme une grosse peur de la réalité. Je crois que je vais y aller quand même. Sinon elle ira pas. Moui, je vais y aller, et je partirai juste avant qu'ils finissent de jouer. Comme ça je les verrai pas. Et elle restera. On va faire ça. On verra bien...

Aller. Demain c'est le grand jour. Moi qui voulait tellement me retrouver seule, et ne plus voir personne, je commence finalement à me demander... M'enfin, ça peut faire que du bien normalement. A moins qu'elle soit aussi insupportable que d'habitude. Au moins je serai contente de revoir du monde quand je rentrerai.
Je les ai vus aujourd'hui. Je suis contente. Ils sont même venus à la Doua ^_^ En tous cas... Moui, je crois que je suis contente de les avoir vus, même si j'aurais pu dire autre chose à Martin. Ils m'ont dit des choses gentilles, pleins, et mine de rien... je crois que c'est de ça dont j'avais besoin pour de vrai.

Vivement mercredi, pour monter la Gribouille ^_^ Et puis jeudi, pour les revoir... Eux et Léa.

C'est marrant ce besoin d'écrire, pour mettre les choses au clair. Maintenant que c'est plus là-bas, c'est ici...

Oui, je profite de la transition non-attendue pour en parler, j'avais envie déjà de le faire depuis que t'as fermé là-bas.

J'ai l'impression que le forum me sert surtout à ça. C'est une sorte de blog, puisque de toute façon il n'y a pas (plus) de thème, que c'est juste un ptit coin. Vide, souvent.

Je ne me rapelle plus exactement...
"Celui qui parle tout le temps de demain n'a rien vécu aujourd'hui". C'est quelque chose comme ça, ça peut marcher aussi avec "hier", donc je sais plus. Mais je me demande parfois si c'est pas pour m'auto-convaincre qu'il y a des choses à écrire...

"alors ? quoi de neuf ?"
"..."

Vous trouvez quoi répondre à cette question vous ? Moi jamais. "Les abeilles bourdonnent que les éléphants feraient mieux d'oublier..." bref.

Mais oui, ça aide beaucoup pour mettre les choses plus nettes. C'est sûr.

Raymond a fait de la résistance. Raymond, frère de ma grand-mère, militaire, a fait de la resistance. Mon grand-oncle, mort en Indochine, a fait de la resistance bon sang ! Et pourquoi elle attend autant pour m'en parler ? Moi qui commençait à penser qu'elle fréquentait les idées fachos, faute de preuves du contraire, j'apprend que Raymond fait de la résistance, qu'elle est une anti-allemands... On peut pas tout avoir. J'suis contente qu'elle se soit vidée ausi. Qu'elle se soit décidée à m'en parler. On dirait qu'elle estime que j'ai franchis le cap, que maintenant j'ai l'âge. Que maintenant elle peut me parler de la guerre, et de ce qu'elle a vécu, sans me choquer, me blesser... j'en sais rien. Mais je suis contente.

Le plaisir de la doua presque vide, mais pas tout à fait. La première impression lorsque tu monte, que j'attendais tant. Le brouillon au trot, l'impression de faire du n'importe quoi. Le plaisir du galop, lorsqu'elle se pose à peu près, que les mains ne s'agitente plus, les pieds non plus. L'impression de voler complètement, d'être ailleurs, quelque part de génial. Le plaisir de les revoir. De voir leurs sourires. Les regards, qui cherchent une trace, une preuve que ça va. Le plaisir de rire à un jeu de mots idiots, qui ne fait rire que toi, mais qui a au moins ce mérite. L'impression de revenir à la civilisation. La certitude qu'ils m'ont manqués. "Mais nous on t'aime [...]" Cette phrase qui me trottine dans la tête, comme un refrain. On pourrait presque dire ça va. C'qui est sur, c'est qu'ça va bien mieux. Et ça ça fait plaisir.

- Alors quoi de neuf ?
- Rien, j'ai que du huit.
- Ah merde.
- Plutôt oui.
- Tant pis.
Un conversation que j'ai eu avec un... nuage l'autre jour, tu m'y a fait penser. Alors maintenant je répond un truc du genre ^^