Petit tracas

[Surtout adressé à Lulu, principale concernée. Mais rien n'est privé.]

"Remarque, elles étaient déjà en train de parler un peu fort, là haut, alors tant mieux si elles tombent."
J'ai trouvé ça dans un petit chez moi un peu délaissé. Le problême, c'est que cette phrase m'en pose un. Et qu'elle est posée comme ça, sans explications aucunes. Et qu'elle veut pas dire que du bon. Ce qui implique donc du mauvais, par définition. Et le mauvais, sans aucune explication, j'aime pas trop.
Je me permet de t'en demander un peu du coup, ici, parce que msn, ces temps-ci, c'est un peu compliqué, vu qu'y a une amie à la maison.

"Merci, Clio. Pour tout."
Hmm... J'ai trouvé ça aussi. Je préfère me dire que tu connais une autre Clio, dont tu m'a jamais parlé, plutôt que de prendre ça pour moi. Parce que bon. Je vois pas trop le pourquoi du comment, si ça m'est adressé. Enfin, si ça l'est, alors je suis heureuse de savoir que je sers à quelqu'un. Surtout à quelqu'un comme toi.
De rien si tu t'es pas trompée.
Et je te renvoie cette phrase.

^^ Tu l'avais déjà envoyée, t'as pas le droit aux renvois. Sinon ça n'en finit plus, m'dame.

Merci pour les photos, pour les mots, merci de lire, de penser, merci de sourire et de rire, merci d'aller aider mes débutants et de me laisser au chaud quelques minutes de plus, ... Tu vois, y a pleins de raisons.

Pour le reste, j'suis pas d'accord, m'sieur dictionnaire. Quand il n'y a pas que du bon, il peut y avoir du neutre. Non ? Ok, non. Bah oui mais j'ai pas vraiment d'explications, comme à pas mal de trucs dans la vie, d'ailleur. (y a un S à dailleurs ? non)
Juste une chose qui est sûre : faut pas se faire soucis ou tracas pour moi. Oh non alors. Juste, souvenirs trop présents, mélancolie même si j'ai pas de définition et que j'aimerai bien que ça passe, et tout ça avec la culpabilité, parce que je devrai pas avoir le droit, en ce moment. Voilà, et aussi parce que j'ai toujours pleuré en voyant les autres pleurer ou même trop tristes. Du moins les autres qui m'importent.
Puis aussi devant le Tombeau des Lucioles, et Le Roi Lion (cherchez la référence que j'aurai du éviter de taper). Bref, je t'assure que le mal est rien par rapport au bien où il tente de survivre.

Voilà, j'ai pas bien le temps, mais je voulais pas te laisser dans l'expectative (je me sers ma foi très rarement de ce mot et tant mieux, il est moche...)

Comme quoi des fois ça sert de lire un peu tout ça ^^

L'autre jour en français, on a vu la mélancolie, alors comme t'as pas de définition, je t'en donne une ^^
Tout remonte à il y a bien longtemps... Quand tu vas pas forcément très bien, et que tu broies un peu du noir, c'est parce que ta rate secrète un liquide, qu'on appellait la mélancolie. Le truc c'est que je sais plus si c'est véridique, ou si l'histoire de liquide c'est juste une légende. C'qui est sur, c'est qu'ça s'appelle de la mélancolie. Du coup le sentiment à prit ce nom là. Voila, tu sais tout ^_^
Enfin non en fait, tu sais juste l'origine du mot... Zut.
Mélancolie : Sentiment de tristesse, ou plutôt de malaise, un mélange de regrets et de pensées indéfinissable qui forment un tout pas très agréable. On sait pas trop trop comment en sortir, mais en général on s'en sort... C'est l'principal.

Un sourire et la ptite larme qui vient, disait une connaissance. C'était exactement ça, à l'époque, me semble. Mais j'ai eu les sourires tout seuls, depuis, et encore maintenant. C'est mieux. ^_^ I like the cygnes, and les éclairs "c'est un orage ?" "ben, c'est space..." "ah si, c'est un orage". Et les faux-hamacs. Et Tik. Et le Soleil.

C'est un petit tracas. Mais rien de grave. Juste, j'aime bien garder ce que j'envoie.
___________



Je voulais simplement te dire
Que ton visage et ton sourire
Resterons près de moi, sur mon chemin

Te dire que c'était pour de vrai
Tout c'qu'on s'est dit, tout c'qu'on a fait
Qu'c'était pas pour de faux, que c'était bien

Faut surtout jamais regretter
Même si ça fait mal, c'est gagné
Tous ces moments, tous ces même matins

J'vais pas te dire qu'faut pas pleurer
Y a vraiment pas d'quoi s'en priver
Et tout c'qu'on a pas loupé, le valait bien

Peut-être on se retrouvera
Peut-être que, peut-être pas
Mais sache qu'ici bas, je suis là

Ca restera comme une lumière
Qui m'tiendra chaud dans mes hivers
Un petit feu de toi, qui s'éteind pas.



Le violet devrait s'assombrir peu à peu, là je viens juste de laver le plume. J'avais l'intention de ne pas t'embêter avec ça. De prendre sur moi, de prendre en moi, et au bout de longtemps, me dire que c'est dommage mais que c'est comme ça. Comme moi.

(Le violet ne s'arrangeant pas, je reprends le bleu. Plus gras, nettement moins original mais plus pratique)
Et donc, ne rien dire, ni même écrire, parce que je ne sais pas ce que ça apportera. Et parce que tu as déjà bien assez à penser sans ça.

Mais voilà, depuis quelques temps, j'ai du mal à me laisser disparaître. Pas parce que je crois que c'est dommage pour les autres, ni que je peux faire mieux que d'habitude pour l'en empêcher. Plutôt, au cas où, pour que vous n'alliez pas imaginer que ça se fasse sans que je le voie. Dans une indifférence que je dois jouer, sûrement.
"Ca te touche, quand je te dis que tu es froide ?"
"Tout me touche... "
Mais je sais que je tente de laisser paraître l'inverse. C'est nettement plus comode.

Il va apparaître, le sujet de cette lettre. Puisque oui, il y en a un. Quelque chose d'autre, qui m'a touché. Qui m'a envoyé bouler sur quelques mètres et m'a laissé grogie, et tremblante. Mais je sais qu'elle ne s'en est pas aperçu. Douté ? Je ne sais pas. Je m'en fout. C'est une gifle de trop, j'aurai encore moins envie de la voir, maintenant.
Qui ? Valérie. Je serai bien restée vague, mais c'est au moins plus clair comme ça.
J'ai eu droit à une super "discussion" pendant les championnats. En fait, un monologue, tu me connais. J'ai prononcé une phrase histoire de lui faire plaisir, puis pas mal de "hmm". Pourquoi les gens s'obstinent à me parler, quand ça se voit que je ne veux pas ? Tentative de me faire sortir de ma carapace ?

Bref. Longue discussion unilatérale, donc, pendant laquelle j'ai appris pas mal de trucs...

> Que je pouvais être comparée à une amie à elle qui avait été interné quelques mois... (mais qui va bien maintenant, il paraît. Contente pour elle)
> Que mes cours étaient pourris et que les petits s'en plaignaient presque (de pony-games, donc, et par rapport aux siens, donc)
> Qu'il ne fallait plus que je sois amie avec mes cavaliers, parce que ce n'est pas la bonne place.
> Que j'étais aussi intelligente qu'elle (...) [sous-entendu : que ce serait bien que ça se voit + ]
> ... "J'en parlais avec Elsa l'autre fois, elle me disait qu'avant vous étiez très proches, mais que maintenant il n'y avait plus rien."

Voilà. La raison de cette lettre. Ce "plus rien" , qui se cogne partout. Aux coins de ma tête, dans le ciel, là-haut, dans les paroles d'une chanson.
Elle a étoffé, bien sûr. C'était sûrement pour m'expliquer quelque chose que je faisais mal, ou de travers ou pas du tout. Je ne sais pas, parce que je n'ai plus écouté, pendant un moment. Moi je venais de prendre un orage trop calme, trop connu, de plein fouet.

"Cette année tu as Clio". Je n'ai pas Clio, je n'ai personne. Je ne tient pas les gens, et il n'y a aucun remplacement possible entre ces soleils. Je marche à côté de ceux qui le veulent bien, c'est tout.
Même Clio, ça ne va pas, il paraît. Trop jeune. Ok, j'en suis désolée. Je penserai à demander une carte d'identité, la prochaine fois.
J'ai réchappé de mon procès, de toute façon le juge et les jurys ne compte pas, je me moque complètement de ce qu'elle pense de moi. Mais pas de ce qu'ils ont dit. Pas des phrases qu'elle balance comme ça.

Elle veut qu'on parle. Qu'on soit amies. Arf. A la place de ceux que j'ai perdu ? A ta place ? A la place de ceux que je devrai avoir, "de ton âge". Non merci madame. Je préfère garder mes distances le plus possible avec des amis qui balancent des blocs de glace sans y faire attention. Je suis trop gamine, trop naïve. Mais le pire, c'est que je ne compte vraiment pas y remédier.

Moi je veux juste te le dire : il n'y a pas plus rien, de mon côté. Et t'as pas intérêt à aller mal, et à t'empêcher de faire ce que tu veux ou être ce que tu veux, parce que ça me fera vraiment flic. Je n'ai rien à proposer, contrairement à Chou qui a toujours des solutions.
Parce que je ne suis pas débrouillarde, quand je ne connais pas.
Et l'épopée là-haut, c'est le cas.
Juste, je peux te l'assurer : ça ira. Parce que ça va toujours, parce que tu es forte et géniale.
Parce que c'est une chance. Que tu as intérêt à t'y accrocher.
Il y a de jolis coins, là-haut. Pleins de traiteurs japonais. Un magasin tout minuscule mais rempli de petites merveilles de bijoux fantasy (je ne sais plus le nom, il faudra que tu cherche). Il y a plein de gens, et bien sûr des cools, avec qui tu vas faire connaissance facilement parce que tu sais faire, tu me l'a dit. ^_^

Et puis moi, dès que tu me donneras ton adresse de pas-loin-de-Paris ou bien De-Paris-même, je t'écrirai. Souvent. Promis sur Diablotin.
Parce que je sais faire ça, écrire. Et que j'aime pas le téléphone.

Pour les chevaux, tu survivras aussi. Ce n'est pas un précipice, c'est juste un bout de chemin sans eux. Regarde, moi, plus de chats... J'y arrive, en attendant.

C'est important, ce que tu vas faire. Parce que c'est toi qui l'as décidé, et que c'est ce qui te correspond. Il n'y a pas de questions à se poser sur le choix. Il est fait. Donc il est bon.
Reste la peur, normale, toute pleine de courage que je sais que tu es (si, pas le droit de nier). Mais ça ira, Zazou. Ursus et quelques autres Dieux veillent sur toi, et moi aussi.
Chacun ses peurs... J'ai peur de Chou, tu as peur de l'immense changement qui t'attends. Au moins le changement te balance pas des icebergs à la tête ^^

Pour finir... J'aime pas le téléphone, mais tu peux appeler quand tu veux. Ou exiger que je t'apelle. Avec les Soleils, je l'aime mieux, le téléphone.
Et parce que je sais que ça t'es important quand même, et que le "plus rien" assassin est relatif, ne t'inquiètes pas. Je vais tenir ma promesse, je ne disparaîtrais tout à fait que si tu le demande, et en attendant, tu n'as qu'à demander, je suis là.

Je t'aime.

Mouais. Etonnant. Je ne me rappellais plus que j'avais mis ça là, mais ça tombe bien, c'est le même trip.
Je suis probablement parano. Sûrement que je suis réellement étrange et décalée, et que c'est normal que ça finisse par clasher.
C'est facheux.
Ca veut dire que ça le fera pour tout le monde, alors. C'est encore plus facheux. Ca me tue, un peu. Beaucoup. Ce qui est sûr, c'est que je n'en sortirai pas plus forte.

Mais on va dire tant pis, c'est comme ça, c'est ma faute et ça le sera aussi pour les fois suivantes. Désolée d'être comme ça. Désolée de ne pas être autrement, plutôt. Heureusement que ça ne blesse que moi, la culpabilité est carrément moindre.

... Mpff...

Après l'orage, le soleil. L'oublie pas. Ca marche à tous les coups. Tout le temps.

Et puis moi j'veux bien qu'tu marches à côté d'moi encore un bon moment. Et c'que Chou dit, on s'en fiche.

J'étais passée à coté de ton message, Lu.
C'pas vrai, t'es trop cool. Et tes cours aussi. Et pas que ça, heureusement.

Rien à voir ce coup ci.

"Et qu'est-ce qu'ils ont dit ?
- Ben je verrai avec le medecin jeudi
- De toute façon ils peuvent pas te mettre un corset maintenant ?
- Ben ils en ont parlé...
- Ah ouais, carrément ! Mais alors tu pourra plus monter à cheval ?
- Ben si O_O
- Ah non, si tu te retrouve en corset, comment tu veux faire ?
- Je le mettrai pas pour monter, c'est tout, de toute façon on verra.
- Oui mais si tu peux plus monter à cheval, qu'est ce que tu va faire ?
- Je peux pas, plus monter à cheval
- Ah ouais ? Qu'est ce que t'en sais ?
- J'EN SAIS RIEN, DE TOUTE FACON ON VERRA JEUDI !
- C'est pas la peine de t'énerver, Elodie.
- Non, ... Si, je m'énerve. Ca m'énerve.
- C'est juste pour te dire que si tu avais écouté parfois ce qu'on te disait, on en serait pas là.
- ...
- Tu suis jamais les conseils qu'on te donne."

Oui, parce qu'en fait, c'est complètement de ma faute, si mon dos est droit comme une serpentine.
Juste parce que j'ai pas écouté maman quand elle me disait de me tenir droite à table, et de pas me courber devant l'ordi.

Genre. Elle dit aussi que les medecins ont raison, que c'est hallucinant que personne m'ai fait d'examens avant. Mais par contre, se sent pas concernée par l'idée.

Bref. Moi qui ai passé ma matinée à me sortir de la tête que j'allai plus rien avoir, et m'étais laissé convaincre par Mokky et Danette que ça irait (merci), ça fait plaisir de devoir lui sortir une improvisation au cas où j'aurai effectivement plus rien.
Je n'aime pas envisager le pire. C'est ce qu'il faut faire quand on est prévoyant, responsable et tout, il paraît. Mais là, à imaginer, j'ai les larmes aux yeux à chaque fois.

Nouch', si je me retrouve le dos dans l'eau sans pouvoir monter à cheval, je peux venir squatter en Ecosse avec toi ?
Non. De toute façon, à par ma mère, tous ceux qui m'ont vu ont dit que l'équitation ça aidait, puisque ça me musclait le dos. Ils vont pas me demander d'arrêter, donc. Ben non. Ben non. ...

Moi aussi je pense que l'équitation ça aide. Et je pense que Chem'cheminée le pense aussi.

Mais si ça aide pas, et que tu peux plus monter, je veux bien t'accueillir en Ecosse. C'est pas toi que je fuis. De toutes façons, même si, comme ce sera le cas, il n'est pas question d'arrêter l'équitation, je veux bien t'accueillir quand même en Ecosse. Et puis on se fera des Chinois à emporter toutes les deux, sur mon pouf rouge que j'aurais j'en suis sure ^^

Ben, nan même avec un corcet tu montes normalement =]
Enfin c'est ske m'avait dit le medcin moa, plus tu fais de sport mieux c'est =]
Bonne chance

Je sors de chez mon Docteur...

J'y allais un peu moins motivée que d'habitude, du coup on était deux dans la salle d'attente, il a du faire signe deux fois que c'était bien à moi. (vous êtes sûr ? vous voulez pas vous occuper de l'autre que je réfléchisse encore à l'éventualité de fuir ?)

Je me plantais ensuite de bureau, alors que ça fait une 20taines de fois que je viens... "heu... hmm, plutôt par là, non ?" "... moué"

Bref. Je lui montre les radios > O___o ?
"Tant que ça ?"
"Il paraît, ouais..."
"Vous le cachez vraiment bien !"
"..."

Du coup il a re-regardé en live, et redit que ça ne se voyait vraiment pas... Enfin, avec carrément moins de gravité que les radios ne le montraient.
Du coup, au lieu d'aller voir un kyné comme prévu, je dois prendre rendez-vous avec un spécialiste, histoire de pas prendre ça à la légère (comme je l'ai fait depuis long time ago).

Donc...
"Et il y a possibilité qu'on me dise de moins ou de ne plus monter ?
- ... Ben je n'espere pas pour vous.
- ... o__o ... Ca serait facheux oui. [AHHHHH!!!!]
- Ca il faudra lui en parler, bien lui demander
- Moui..."

Colle : Quel nom donner à la phobie de ne plus monter à cheval ? (Sachant que pour le coup ce n'est pas seulement la question de monter, mais de finir la formation, et d'autres trucs futiles comme ça)

... Ursus, pado mjya.

Du coup, rendez-vous lundi à la clinique du Parc.

J'ai demandé qu'à 4 personnes, pour trouver la clinique ^^

Bassin équilibré, axe occipital dévié de 10mm à gauche, epaule droite +10 mm

Bonne tonicité des abdominaux et des paravertébraux.
On ne retrouve aucune douleur à la percussion des épineuses, notamment à la jonction des bourbures, et bonne décontraction musculaire postérieure.

En conclusion :
Scoliose idiopathique structurale double majeure, avec conservation de courbures physiologiques dans le plan sagittal.
La scoliose double majeure est la plus stable à l'âge adulte.
L'absence de dos plat est également un facteur de bon pronostic.

Indications : Avis d'expert avec renvoi au medecin traitant pour l'application des prescriptions.
* contrôle clinique et radiologique de la scoliose dans 5 ans (face et profil)
* absence de contre-indication pour la pratique de l'équitation



J'aime bien ce docteur !!
C'est le seul qui est resté zen, même pas surpris, il a pas ameuté tout l'étage pour dire que c'était une honte que je sois arrivée à cet âge là sans contrôle ou exam ou autre...

Bref, tout cool, quoi. Puis surtout il a dit :
"De toute façon y a pas de contre-indication pour l'équitation, au contraire, c'est bien"

et aussi :

"En plus avec un métier qui permet de bouger, ça entretient la musculature, donc c'est un avantage".

Moi je l'ai bien bien aimé, ce docteur. ^__^

Voilà, all's good. Je retourne voir Attali jeudi, histoire de caler qques séances chez un kyné quand même, que j'apprenne à m'étirer.
J'ai jamais autant vu de docteurs en si peu de temps. J'ai ma dose pour les 10 prochaines années, là.

Essayons de reconstituer ça le plus fidèlement possible...

Ce soir, après avoir monté Chim'chim pour la deuxième fois, je regardais Nan passer, personne d'autre qui squattait dans le coin, puis ça fait deux ou trois jours que j'attends ce genre d'occasions en me disant que je ne la saisirait de toute façon pas.

"- Nan ?
- ?
- Tu penses que la Chef me laisserai arrêter les pony-games ?"

J'avais réfléchi à des phrases pour entamer sur le sujet, et c'est celle qui restait, je la trouvais bien accrocheuse... Trop space, mais accrocheuse.

" - Ben je sais pas, faut que tu lui demande..."

J'avais prévu cette réponse, aussi. ^^;

Après, c'est un peu confus. Entre autre, j'ai évoqué que ça allait pas spécialement facilement avec Chou, mais ça n'a pas eu l'air de lui paraître spécialement catastrophiquement insurmontable, comme nouvelle. (Alors qu'à moi ça me le semble)
Elle a plutôt enchaîné sur les impressions qu'il me fallait encore faire disparaître, à savoir que dans le manège c'était 'achement mieux, mais qu'il fallait que dans le club entier je sois plus "pro", plus de présence... Comme d'hab quoi, et passer de cavalière à enseignante.

J'avoue que sur ce point je suis totalement d'accord, j'ai regressé cette année.

Donc >> Il faut que je m'implique plus, de moi même.

"Le problème c'est que par rapport aux p.games, ça a commencé il y a un moment, mais j'en fais de moins en moins, vu que le peu que je faisais l'année dernière ça n'allait jamais..."

Parce que bien sûr elle a les deux versions, enfin non, elle avait que celle de Chou, puisqu'elle parle, elle. Qui dit que je m'investit pas, qu'elle voudrait de l'aide sans avoir à le demander, mais que je prends pas d'initiatives.

Donc, tant qu'à faire j'ai expliqué pourquoi j'en prenais Plus, et "Oui, mais je sais bien qu'elle a pas un caractère facile, puis il y a les manières de dire les choses..."
"..."

Donc, comme je le pensais bien, je vais mourir, parce que du coup je dois aller parler à la Chef, ça encore faudra juste que j'arrive à parler, vu que rien que là avec Nadia j'en ai pleuré, de lacher tout ça. (De soulagement, ptêtre, mais en tout cas c'est nul, j'aime pas pleurer pour "rien" ). Mais surtout :
"De toute façon faut en parler avec Valérie."

Ah ouais, ça aussi je l'avais prévu. C'est pour ça que je disais rien, même. Je ne peux pas parler avec Valérie. On ne fonctionne pas sur le même mode de pensée... Je n'aurai rien à lui dire, alors qu'elle sait très bien les tas de trucs à me dire, moi.

"Bon, et puis quitte à si ça ne va vraiment pas, on verra pour les p.gs, quitte à ce que tu viennes + avec moi sur les 5emes, parce que j'aimerai bien que tu t'y mette aussi, faire les détentes, suivre un peu plus..."
Ah ben ouais, moi aussi j'aimerai bien, surtout qu'elle y sera pas, elle. J'ai pas trop repris là dessus, mais bon.

"De toute façon faut que t'ailles en parler à Béa, en plus elle sera contente que tu ouvres un peu la bouche"
"^^; "

Ouais, n'empêche que j'ai pas trop forcé le coup ce soir. Ca faisait déjà un peu beaucoup, ma nature anti-parlage et anti-conflits en a pris un coup dans l'aile, là. Parce que forcément ça va me retomber quelque part dessus.

Mais bon, au moins c'est laché.
"Merci Nan"