| | Les choses passent | |
| | Auteur | Message |
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Luciole Ange des chemins à l'abricot
Nombre de messages : 2488 Où je traîne : lune Date d'inscription : 05/10/2004
| Sujet: Les choses passent Sam 16 Fév - 20:02 | |
| mais s'installent.
D'un coup il y en a trop, et on les découvre. Les mots qui sont là depuis des jours, des mois, mais pas nommés. Ou qu'on a fait porter aux autres pour se soulager du poid.
Alors je m'arrête, et les regarde. Si je tente de bouger pendant qu'ils s'affolent, rien ne me ressemble. Ils aiment bien passer vite, laisser une forte impression imprécise. Ca leur permet de se faire moins facilement oublier. On ne combat efficacement que ce que l'on connaît. Je m'arrête et les arrête. Ils se forgent un bouclier d'idées plus ou moins cohérentes, qui restent de toute façon fort cohérentes pour moi. Généralement j'arrive à les apercevoir au moins, à les voir même.
Ensuite c'est un jeu, ne pas laisser le mot se dérober, feindre de pouvoir l'arrêter encore si on le souhaite, une inclinaison d'un côté ou de l'autre, jusqu'à ce qu'il reste là, à attendre.
Je le vois, le regarde, prends conscience de la place qu'il prend, puis le laisse partir. Le tout est de le savoir, et de l'accepter. Et d'imaginer comment continuer avec lui. | |
| | | Luciole Ange des chemins à l'abricot
Nombre de messages : 2488 Où je traîne : lune Date d'inscription : 05/10/2004
| Sujet: Ensembles Ven 22 Fév - 17:06 | |
| Les gens sont tous liés étroitement. Ensemble, à rire.
Moi, j'attends. J'ai des Soleils lointains qui ont trop de vie à gérer pour qu'on puisse tenter de prévoir de se voir.
Je devais aller voir Jen, dimanche dernier. Mais elle était malade, la veille, et a dit qu'on "devait reporter". J'ai pas envie de reporter, parce que je n'ai pas envie de la voir. J'avais envie et je m'étais bougée pour ça, toujours moi qui fixe des dates, les autres qui disent que c'est pas possible, moi qui en propose d'autres jusqu'à ce que ça aille, avant de les entendre annuler.
Je ne suis pas une priorité, et j'en ai marre de tenter d'en être une.
Jen qui n'arrête pas de se plaindre, alors qu'elle est toujours à voir des amis, ou à attendre de les voir, mais sans avoir l'idée de me redemander quand je serai dispo. Je suis une race d'amie qui ne nécessite pas d'entretien.
Je pourrai faire comme avant, laisser passer les gens, tous les gens. Faire des projets et savoir que ça n'aura pas lieu. Ne jamais relancer. Mais j'ai pris l'habitude de lire certains de leurs mots, de demander des nouvelles, d'en attendre.
Je me suis socialisée, la bonne affaire que voilà.
J'en attends beaucoup des gens, je le sais, mais eux ne le savent pas. Je prétends l'inverse. Jamais vexée, jamais ennuyée, jamais indifférente. Chaque incident me blesse, mais à quoi bon en parler ? Il y a encore des discours qui ne sont bons qu'à être écrits et oubliés.
Mokky ne veut pas que je parte longtemps. Mais à quoi ça sert que je reste là ? Il y a peu d'idées, plus d'échanges réguliers, juste le confort de la savoir quelque part là-haut et la savoir de toute façon en connivence. Mais la distance ne changera rien à ça.
De toute façon, il n'y a personne pour les faux sourires, et les vraies illusions. Tout disparaît donc, un reste de sourire désolé au coin des lèvres. Ce qui avait eu l'occasion d'exister un peu plus ressemble de nouveau au rayon de chaleur qui fond trop rapidement dans l'air. Une joue réchauffée, mais l'autre sera jalouse.
Je me considérais comme essentielle spectatrice, avant. Ce n'est plus le cas, en tout cas ce n'est pas volontaire. Je parle seulement parce qu'on m'écoute. C'est pourquoi je ne parle jamais aux gens, seulement aux choses, seulement à Chim. Chim qui reste la seule tête dehors les vendredis nuit quand je ferme le club, juste au cas où. Chim qui reste la seule...
Comme Albie.
Je veux une place particulière, je ne suis pas prête à bousculer les autres pour l'avoir. Même pas prête à la demander. Même pas prête à l'avouer si on me le demandait.
Et les autres, ensemble, à rire. | |
| | | Paprika Chnibidi Nouch'
Nombre de messages : 349 Où je traîne : Derrière toi. Date d'inscription : 15/10/2005
| Sujet: Re: Les choses passent Ven 22 Fév - 19:45 | |
| Et pourtant tu la demande, en l'écrivant ici, la place. Ce qui est une bonne chose. Attendre, parraître indifférente et penser seule, c'est nul. Parce qu'au final ça fait mal. T'as tous les droits de la demander, ta place, parce que tu la mérites. Et que certaines personnes seraient heureuse de te la donner. | |
| | | Mokkimy Feu follet
Nombre de messages : 164 Date d'inscription : 07/10/2004
| Sujet: Re: Les choses passent Ven 22 Fév - 21:35 | |
| - Spoiler:
En ce moment, je fais des crises d'angoisse d'anticipation, tiens.
Parce que j'en peux plus, de me sentir seule, et que je sais très bien que je vais m'ancrer dans cette solitude, que je fais de manière inconsciente tout pour cela. Parce que j'ai très peur d'être abandonnée. Parce que je l'ai déjà été, que ça fait vachement mal, et que je n'y couperais pas.
Mais ça fait tellement mal, j'ai jamais le courage d'en parler aux personnes concernées. Je me renvoie toujours à l'idée de niaiserie. Je me dis toujours qu'au final, je suis le type même de la fille collante, qui voudrait rester pour de bon avec les gens qu'elle aime. Alors, je m'interprète moi même comme une gène, et je m'interdis de dire quoi que ce soit, ou de faire quelque chose pour me rapprocher de tous ces gens.
Je serais même plus capable de dire ce qui m'a fait le plus mal ces derniers temps. L'y a eut Chams, qui ne s'en ait jamais rendue compte, d'à quel point je pouvais être jalouse de ses amies. Parce que moi, je suis l'amuse bouche saisonnier, que l'on voit en vacances dans de super moments. Mais que le restant de l'année, ça ne vaut pas la peine de me raconter ce qui va et ce qui ne va pas. Ca ne sert plus à rien de m'adresser la parole sur msn, parce que ça ne m'intéresserait pas de toute façon. Ca ne sert plus à rien de partager des idées, parce qu'elle peut les partager avec ses amies à elles, virtuelles elles aussi, mais tellement plus présentes. Des gens à qui ont peu se confier. Et paradoxalement, elle a eut un sacré nombre d'emmerdes avec ces copines là. L'une d'entre elle est sortie avec le garçon sur qui elle avait des vues. L'autre crise réguliérement et l'engueule. Moi, à côté de ça, ben, j'apprends par les rares messages qu'elle laisse sur le forum qu'elle va pas très bien, et quand je lui demande ce qu'il se passe, elle me répond que tout va à merveille.
J'ai du mal à comprendre. C'était bien elle, pourtant, qui, quand j'allais mal, m'avait dit de parler, parce qu'il n'y avait rien de plus agaçant que quelqu'un qui faisait semblant d'être en forme. C'était aussi elle, qui m'a demandée de me la fermer, parce qu'il n'y a rien de plus agaçant de fréquenter quelqu'un qui va mal, et que si c'était pour aller mal quand j'étais avec elle, autant ne plus me parler.
Je comprends plus rien. Juste, ça fait depuis mon anniversaire que l'on n'a plus vraiment parlé. Mais elle voudrait quand même que l'on se voit cet été.
Le plus douloureux, encore, c'est de voir ses pseudos affichés sur msn, et de ne pas les comprendre. De se sentir complètement à la plaque, à côté de ses délires. Cette purée de bois ! d'impression de ne plus faire partir de son quotidien. D'être juste un événementiel des vacances d'été.
Et pourtant, ce qu'ils sont doux, les moments passés avec elle.
Sans transition, je vis très mal mes études à Paris. Les études, elles, sont complétement géniales. Juste, je suis pas faite pour être sociable. J'aime pas parler. Les cours d'oral me foutent la nausée. Je ne suis vraiment pas faite pour parler. Heureusement, j'ai de great copines qui, sans me connaître, tolèrent plus ou moins que je sèche beaucoup, et que je me planque sous les tables, ou derrière un mur pour écouter mon cours sans avoir la trouille d'être interrogée. Et surtout, plus je suis à Paris, plus j'ai l'impression d'être déconnectée de ce qui se passe chez moi, avec les danseurs. Ca aussi, je le vis très mal. Je n'ai toujours pas osé en parler avec les autres. Pas envie de leur dire à quel point les conseils d'administration me mettent en pelote, pas envie de leur dire que je pense de temps en temps à tout arrêter. Je fais déjà une grosse connerie en écrivant cela. Bien sur que je n'arrêterais pas, la troupe, c'est entre autre une des seules raisons qui m'a poussé à me battre, quand j'étais pas bien. Mais, je me sens loin de tout. J'ai l'impression de ne plus y avoir ma place. J'ai l'impression de ne plus y voir le même intérêt.
Parce qu'en fait, ce qui me plait, c'est pas que danser. Ce sont les danseurs, en eux même. J'ai envie d'être avec eux, j'ai envie de passer du temps avec eux. Quand je repense à l'année dernière, où j'ai enchaîné pendant deux mois chaque week end en compagnie des moutons volants, et que maintenant, je me rend compte que je ne leur parle presque plus... Parce qu'en fait, ils me manquent. Trop, peut être. Parce que j'aimerais aller leur parler. Pour être franche, j'aimerais carrément me poser dans leurs bras et pleurer un peu. Dire ce qui me tracasse depuis plusieurs mois, et que je n'ai jamais pu dire avant ce soir. Mais ça, je ne le ferais pas, parce que j'aurais peur de les faire s'éloigner, en leur disant à quel point ils me manquent. C'est tellement contradictoire ça, je ne leur parle plus, par peur qu'ils refusent de me parler si jamais je leur parlais. Parce que ce sont des gens grands, des gens biens, bien haut dessus de moi, et que je ne peux pas imaginer qu'ils puissent s'intéresser à moi. J'ai peur d'eux. Peur de les perdre. Alors, pour ne pas les perdre, je m'éloigne.
C'est d'une connerie. Mais comme pour moi, ce sont eux, entre autre, le centre de mon monde, je ne peux pas prendre le risque. S'il savait quand même, le Zu, le mal que j'ai, maintenant, à lui demander une danse. Il aurait pitié.
Je me dis souvent, quand je rentre de la fac, que c'est eux qui s'éloignent, qui ne m'envoie quasiment plus de mail, qui ne me parlent plus beaucoup quand on se voit. Mais c'est pas vrai du tout. C'est tellement pas vrai que ça fait vachement mal de savoir ce qui est vrai ou pas.
Alors, sans doute que je finirais par partir un jour au Japon, en me disant qu'au final, puisque j'ai de moins en moins de contacts avec eux, avec chams, avec lucy, avec les gens en général, j'ai plus rien à faire en France. Ca sera tellement faux.
Et j'ai tellement pas envie de partir, nulle part, ni à Paris, encore moins au Japon, ni rien. Je ne veux pas déménager plus tard, je ne veux pas vivre ailleurs qu'ici. Je cours toujours après des souvenirs agréables. J'ai toute une bibliothèque de souvenirs dans ma tête. Je me les repasse en boucle, et j'essaie de les reproduire encore et encore, en me disant que c'est une époque qui n'aura pas de fin. Le temps qui passe me fait peur. Je ne veux pas vieillir. Je voudrais reêtre les années précédentes, et passer ma playlist de souvenirs en boucle. Je voudrais revivre Chypre, tout pareil ou presque, je voudrais revivre les bals de mars derniers avec les moutons volants. Je voudrais refaire le stage de danse avec le Demi Dieu.
Luciole, il y a une chose que je ne t'ai pas dis, l'année dernière, parce que pour moi, ça n'aurait rien changé, que c'était fait, et que ça servait à rien d'essayer d'influer là dessus. Mais en fait, c'était nécéssaire, non, que je te le dise. Ca m'a vraiment mise en colère, quand tu as insistée pour venir me voir chez Chams. Vraiment beaucoup. C'est depuis ce temps là que j'ai un peu perdue la foi de venir te voir. Un peu plus ancien, dans les non dits, une autre raison qui me fait retarder le moment où l'on se reverra, c'est que j'ai vachement peur pour toi. Alors qu'il n'y a pas de raison, mais quand tu t'es assise au bord de la falaise, à Là bas à gauche, moi, derrière, j'étais complétement paniquée. Quand tu es montée à l'arbre aussi. Quand tu es partie le matin, et que tout le monde a pensé que c'était un voleur.
Moi, j'aimerais vraiment qu'on aille ensemble un jour en Bretagne, ensemble, qu'on aille dans le Sahara, et qu'on se fasse tous les projets qu'on avait les années plus tôt. Mais je ne veux plus avoir peur comme ça. Je ne veux même pas prendre le risque de te voir dans une situation qui à moi me fait peur. Je ne veux pas te voir près des falaises bretonnes. Je ne veux pas que tu partes à l'aventure dans le désert toute seule. J'ai trop peur de te perdre toi aussi.
C'est pour ça aussi que je retarde encore le moment où j'irais chez toi. Je ne veux pas aller au centre aquatique auquel on a dit qu'on irait ensemble. Je sais que si on y va, je vais avoir peur, et que tu vas me faire peur, même s'il n'y a strictement aucun danger.
Mais tu sais, je comptais vraiment te voir, l'année dernière. J'ai voulu plusieurs fois venir à Lyon. J'ai sérieusement pensé à un moment faire mes études de japonais là bas, parce que j'avais envie d'être pas loin de chez toi. Au nouvel an de l'année 2007, j'ai passé une grande partie de mes vacances à pleurnicher que je voulais aller en vacances chez toi. Pas pour y passer le nouvel an, juste parce que j'avais envie de te voir.
Je sais que toi, t'aimes partir dans les aventures, comme Louva et la grue, ou ton aventure sur les toits, que tu m'avais racontée dans une lettre. Et que c'est important pour toi. C'est pour ça que je n'ai jamais rien dit, jusqu'à ce soir.
Je suis un peu larguée dans mes pensées. Ca faisait plusieurs mois que je garde des tas de non dits en moi, et je ne sais pas trop ce qui m'a saturée ce soir.
Tu sais, que tu sois heureuse, pour moi, c'est ce qui compte. Ca me va, si tu pars en Afrique et que tu es heureuse. C'est vachement important de faire ce qui est essentiel pour soi.
Le matin où tu m'as envoyé le sms, à ce sujet, j'ai été incapable d'aller en cours. Il y a eu un mélange de trop de choses, et le sms plus le cours d'oral, c'était vraiment pas bon. J'ai fais un aller retour en train gratuit, pour la peine. Je m'étais dit, quelques jours avant que tu me l'envoies, qu'en fait, tu étais bien la dernière personne sur qui je pouvais compter vraiment, et qu'au moins, sur que nous, on ne se perdrait pas, même en ne se parlant quasiment pas.
Je crois que ce qui me fait saturer, en ce moment, c'est de réaliser à quel point je suis loin de ceux que j'ai toujours souhaité désigner comme de "vrais amis". Je me sens très seule. Je ne parle plus de moi aux gens. Ca fait des mois que je ne parlais plus pour de vrai de ce que je ressens.
Et puis, je ne trouve plus personne qui me ressemble comme cela. J'en serais presque à me payer un abonnement à meetic ou à une autre de ses conneries, si ça pouvait me permettre de me trouver juste un ami, près de chez moi, avec qui rire et pleurer. Seulement, les gens biens, les soleils, ça ne se trouve pas sur meetic, je pense.
Au final, j'ai la chance impressionnante d'avoir des gens vraiment biens pas trop loin, de connaitre des purs soleils. Même si j'en suis pas et ne serais jamais aussi proche que je le souhaiterais, j'ai au moins la chance de les côtoyer, parfois. Je connais des gens fantastiques.
C'est parce que dans l'ordre où vont les choses, je serais forcément de moins en moins près d'eux, que je fais des crises d'angoisse d'anticipation.
Mais je ne suis pas sure du tout que ce soit une bonne idée d'essayer de renverser le processus, même si je le pouvais. Parce qu'au final, c'est un peu ça, grandir, et que eux aussi, ils grandissent et découvrent de nouvelles choses biens, loin de moi.
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| | | Luciole Ange des chemins à l'abricot
Nombre de messages : 2488 Où je traîne : lune Date d'inscription : 05/10/2004
| Sujet: Re: Les choses passent Sam 23 Fév - 0:24 | |
| Ah bah. "Et voilà, il suffisait de râler un coup".
Mokky, deux choses environ :
- Ca fait plaisir de lire, et il faudrait plus souvent. Parce que j'insiste pas pour tout, et je considère que si les gens (m')écrivent pas, c'est qu'ils ont pas besoin. Parce qu'ils écrivent ou parle à d'autres. Mais si c'est pas le cas, j'aimerai bien si t'as le temps et envie te lire comme ça plus souvent.
- Je comprends pas pourquoi ça t'as mis en colère. Tu pourrai expliquer ? (là ou ailleurs) Pour Cham's, donc. Moi j'étais pas en colère, j'étais déçue. Super déçue, même. C'était pas pour aller m'incruster absolument, en fait hein. Juste parce que je passais par là-bas, et c'est pas si souvent. Et que j'avais tellement envie de te voir et ça c'est souvent. Parce que c'était juste trop compliqué et que j'ai pas voulu l'admettre ? Parce que c'était pas le moment et idem ?
- Oui. Il me faut des aventures. Mais j'aime aussi quand on m'interdit de les réaliser, tout dépend de qui me l'interdit. Il y a pas mal de choses que je n'ai pas fait, quand j'étais avec des gens. parfois c'est frustrant, mais c'est nettement pas grave vu que c'est à cause de ces gens que je ne peux pas les faire, parce qu'ils ont juste pas envie que je me fasse mal. Même si bon, je suis pas si téméraire que ça. Je Sais de quoi je suis capable, et je m'approche réellement rarement de mes limites. Mais du coup, faut juste le dire. Je peux résister aux aventures, c'est un défi marrant, et les défis ça remplace les aventures en attendant. Et donc désolée, vraiment, j'aurai au moins pu ne pas me barrer le matin, c'est vrai. (En plus j'ai raté le lever du soleil ^^)
- On en est au même point niveau de la ressemblance. Mais je n'en demanderai pas tant, juste des gens qui puissent Concevoir cette envie de connivence et être assez habiles pour la rendre en ne faisant pas d'efforts. Mais l'essentiel, c'est qu'on ne se perdra pas. Sauf que j'aime bien te parler, c'est plus comme avant où je comptais sur les liens au travers des siècles, même si les deux marchent pour nous, et où je jouais à imaginer la vie des amis qui ne m'en parlaient pas assez. Ptêtre parce que vos vies sont plus compliquées maintenant, et certainement parce que j'ai vu que mes certitudes n'étaient partagées que par moi, à propos de ces liens indéfectibles. Na va. On est bien plus proches que Kiara et Mokky d'Anathor, même si elles avaient fini par squatter ensemble. (La jalousie là bas avait également fait son oeuvre pour que ce ne soit pas le cas). Hé. Hé ! Débrouille toi avec ça, mais moi je ne t'abandonnerai jamais, si tant est que j'ai l'impression que ça t'importe.
- Je pars pas. Enfin si, je pars, mais pas à l'aventure-qui-fait-peur. Je pars en touriste gaspilleuse de fric, je pense. On verra ça. Ca fait bien envie, mais selon la suite, j'aurai ptêtre même pas le temps. Je pourrai le prendre, mais si les gens de là-haut continuent à écrire, j'aurai ptêtre pas envie. Enfin bref. Je vous tiens au courant du mystère bientôt j'espere.
- Je ne sais pas ce qui est essentiel pour moi. C'est pour ça que je peux partir, ou pas, ou chercher des aventures qui me vident la tête de cette recherche de l'essentiel. L'essentiel, c'est de se sentir Présente, je crois. Et comme je ne le suis pas assez pour les gens, je me débrouille pour l'être quelque part, à un instant donné, en tout cas décider que je le suis. Volant en face du soleil, attérissant sur ce rocher que je visais sans tomber, voir loin de haut après avoir escaladé quoi que ce soit.
Laissant la chance égale aux choses de bien ou mal tourner, et qui me laisse faire la différence juste par affirmation, par assurance. Il n'y a rien qui tourne TROP mal, relativement parlant.
Il n'y a parfois pas besoin de ça, il y a des tonnes de moments où je suis juste bien et c'est ça, l'essentiel. Mais il m'a laissé, et à vouloir en recréer quand même, de ces moments, je te mets en colère parce que j'insiste pour te voir.
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C'est trop confu. Mais je sais que tu comprends comme je te comprends, même si nous ne sommes pas tout à fait pareilles. Il n'y a pas besoin d'être semblables pour tout comprendre l'une de l'autre. C'est au-dessus de ça. Au dessus d'Irithel même.
Et je t'aime. Et écris encore, même pour rabacher, même pour ne pas savoir où les mots vont. Ce ce que tout le monde fait. Hé. Hé, dis les choses. Je t'ai fait lire les textes qui ne devaient être lus par personne, alors ne me cache rien. Si je te mets en colère, même si ça ne changera rien de le dire, dis le. Je l'avais écrit moi, que j'étais déçue.
Ah puis last thing : (ça en aura fait qu'une dizaine, on reste dans les environs de 2) je peux te promettre (fastouche) de rien faire d'autre que squatter la chambre, ou l'appart, ou les bancs de la tête d'or pour dessiner ou st jean, ou la colline devant l'école avec les papillons sans monter à quoi que ce soit (sauf à la colline, du coup), (ou passer les journées dans un zoo !!! La classe absolue !) mais débrouille toi pour Savoir qu'on se verra cet été. Je peux m'arranger avec mes vacances, en tout cas essayer, mais si c'est pour au final lire ton programme chargé à mort sans aucun délai (auquel tu peux penser avant de le charger à mort, j'dis ça j'dis rien) libre, ça risque d'être frustrant comme ça l'a déjà été. | |
| | | Mokkimy Feu follet
Nombre de messages : 164 Date d'inscription : 07/10/2004
| Sujet: Re: Les choses passent Sam 23 Fév - 2:23 | |
| Tu sais, même si tu n'as pas de vacances à un moment où je peux venir te voir, si ça ne te dérange pas toi, moi ça ne me pose aucun problème de te suivre partout au club ou ailleurs. Limite, je veux bien me transformer en reporter photographe, et prendre plein de photos de tout le monde, si ça peut justifier le fait que je te suive partout.
Pour les vacances, en fait, mon problème, c'est surtout que les dates de festivals sont vraiment handicapantes. Il n'y a jamais moyen de les modifier, elles bloquent une semaine entière en laissant juste deux trois jours de trou entre qui ne sont pas suffisant pour aller chez des amis, et que je ne peux pas ne pas aller à un festival, ma présence dans la troupe de danse perdrait vraiment de son sens.
Pour l'instant, j'ai comme dates bloquées tout juin ( pour les partiels. Je redébloquerais quand je saurais mes jours de rattrapage ), du 4 au 17 juillet, à peu près, pour les festivals avec jolivettes plus les répétitions. ( enfin, tout dépend de si je rentre le 13, ou si je vais campinguer avec de parfaits inconnus. Mais je pense que je rentrerais surtout le 13. ) Et je bloque aussi du 10 au 20 aout, parce qu'on m'a peut-être proposé un bon plan pour partir en hongrie, avec des danseurs d'alsace. Pareil, ça reste à voir, mais qu'est-ce que ça serait bien, en plus, ça me ferait découvrir de nouveaux répértoires.
Je ne veux pas travailler cet été. Le boulot m'a bouffé un mois l'année dernière et j'ai eu l'impression de n'avoir pas eu de vraies vacances comme je les aime.
( je te renverrais la lettre que je t'avais écrit mais jamais envoyée à cette période là, quand j'aurais récupéré mon vrai pc. )
Donc, cette année, j'espère quand même que je pourrais venir à Lyon, ou que tu pourras t'incruster une semaine à la maison. ( et faudra qu'on se trouve un bon programme à se faire, genre excursion à la ville pour faire plein de croquis de plein de gens, découverte des champs du coin et du village. Même si c'est pas très passionnant, à nous deux, je pense qu'on arrivera à bien s'amuser. On peut peut-être demander à ce qu'on nous dépose à Verzenay aussi, parce que c'est le plus beau village de la région, et qu'on peut bien se balader dans le coin. ) Ca devrait se faire.
Par contre, je suis désolée de ne jamais pouvoir te donner les dates longtemps à l'avance, ça dépend de tellement choses. Mais fin juillet et début aout, je pense que de toute façon, je serais libre. ^^o On pourra donc s'arranger.
Mmf. Sans rapport, mais ce soir, je me suis comportée comme une gamine. J'ai laissé entendre au président que j'avais perdu mon enthousiasme et que je n'avais plus envie de m'inscrire pour les petits spectacles, alors que ça n'est pas du tout vrai.
Et puis, au final, mon week end avec les moutons volants, planifié depuis une année, risque de ne pas se faire. Parce qu'ils doivent partir plus tôt pour paris, pour accompagner leur fils à des journées portes ouvertes. Et c'est le fuck, parce que moi, je me suis arrangée pour jamais être à paris ces jours là, qu'il n'y a pas de train pour Troyes où l'on doit se retrouver, et que la seule autre personne avec qui j'avais envie de faire le trajet n'ira pas.
Je vais donc me retrouver sans chauffeur, et louper donc le plus grand concert de l'année si je me mets à bouder, en refusant de demander à quelqu'un d'autre de m'y emmener. En plus, si je n'y vais pas, je risque de faire culpabiliser les moutons volants ( enfin... ^^' Disons que s'ils étaient du genre à culpabiliser pour moi, ils culpabiliseraient sans doute. ) et qu'ils se demandent pourquoi je refuse d'y aller, alors que j'ai déjà payé ma place, et que j'en parlais depuis tellement longtemps. ( Et qu'en plus, j'ai vachement envie d'y aller quoi. Ce sont les groupes de musique que je préfère qui vont y être. Mais j'ai quand même pas envie d'y aller avec quelqu'un d'autre qu'eux. Pour moi, c'était un moment à passer en leur compagnie, pas à les retrouver une fois le bal commencé et à finalement stresser encore à l'idée de leur demander de danser avec moi. Brr. )
Ca serait ridicule. J'ai genre deux ou trois semaines pour calmer mes pulsions de ridiculisme et trouver quelqu'un pour m'emmener.
Mhhff. | |
| | | Luciole Ange des chemins à l'abricot
Nombre de messages : 2488 Où je traîne : lune Date d'inscription : 05/10/2004
| Sujet: Re: Les choses passent Sam 23 Fév - 2:52 | |
| Alors ouais, sauf qu'au club je monte des bêtes sauvages sans cerveau (surtout une) et donc dans la clause de non-danger ça ira pas. Mais sinon pour l'idée c'est vrai que ça pose pas tellement de problème que tu viennes pendant que je bosse, sauf qu'on aura moins le temps de faire d'autres trucs, mais... Y en aura quand même. Juste faut voir si je me retrouve embarquée à Cuisery, ce que je soupçonne vu la période dont tu parles, et là bas y aura encore moins de trucs à faire qu'à Lyon pour toi, quoi. Mais bon, on verra.
2 semaines c'est long, si je te tanne à raison d'un sms par jour, ça te déciderait à trouver un autre chauffeur ? J'ai pas tout compris j'avoue au trafic, juste que de toute façon ils se débrouilleront pour que tu les retrouve, les moutons volants, et toi tu te débrouillera pour les retrouver, même si vous arrivez pas ensemble.
You can may be say to the president que ce n'est pas du tout vrai que tu n'as plus envie de t'inscrire aux petites dates ? Quitte à te contredire un peu, ce qui par expérience personnelle semble douloureux parfois mais ne tue pas.
Ah, et t'inquiètes que si je peux squatter ta zon cet été, j'ai de quoi nous occuper, en ville ^^ Un projet que j'aurai ptêtre commencé d'ici là, en tout cas j'aimerai bien arriver à le commencer, même si je trouve pas ses délimitations précises. A base de photos, de gens, et d'oral (Mais pas risqué) Puis on a pas tellement avancé sur l'horoscope, puis... bref, y a de quoi faire.
J'aime pas Vanessa Paradis, ni Yelle. Le mouv' vient d'enchaîner les 2 en 5 minutes >__< Foireux.
Hé hé, à propos de vacances, demain j'y serai ^__^ Vers 17h30 environ. Des vraies vacances, avec avion compris, et tout.
Ceci dit je sais pas quoi faire de Chim'. J'ai pas envie qu'elle fasse le club, j'ai pas envie que Chou, Nelly ou Nan, ni même Ganette la monte quand bien même elles pourraient avec leurs autres chevaux.
Mais va bien falloir opter pour une de ces solutions. J'pense que ma valise pesera + de 20 kg si je la met dedans, malgré sa taille svelte.
Je digresse je digresse, et j'ai encore un bouquin à faire, et un autre à finir de lire et à faire aussi. Et comme je parle de rien d'essentiel c'est que ça s'est alégé, et ça, c'est cool, je vote pour. | |
| | | Mokkimy Feu follet
Nombre de messages : 164 Date d'inscription : 07/10/2004
| Sujet: Re: Les choses passent Lun 17 Mar - 15:13 | |
| Au final, je rame toujours, pour cette fichue soirée. J'ai demandé à quelques gens biens, s'ils pouvaient me trimballer, mais ils n'y vont pas.
Du coup, je pensais y aller en train, toute seule, comme une grande, mais comme il n'y a pas de directs " Ma ville - Troyes ", je serais obligée de faire un détour par Paris, de deux heures, avant de me retaper deux autres heures pour rejoindre Troyes.
Ca me ferait pas peur, si j'avais l'impression d'être attendue là bas, si quelqu'un me disait " Moi j'ai envie que tu viennes. " Mais en fait, que j'y aille ou pas, ça va pas faire beaucoup de différence pour les gens. La dernière fois que je suis allée à un bal, je n'ai dansé avec personne et personne n'a dansé avec moi. Alors dans une salle de 700 personnes, je vais vraiment passer inaperçue. J'ai écris à la Chef, pour lui dire que je comptais ne pas y aller, parce que beaucoup de trajets pour pas grand chose. Elle m'a répondu que ça serait dommage que je n'y aille pas, vu la programmation excellente et ma place déjà payée. Certes, bien d'accord. Mais limite, je m'en fous d'y aller pour une programmation. J'achèterais leurs cds un jour, et puis voilà. J'avais juste envie de côtoyer des gens chouettes.
Ca me rend un peu triste, cette histoire. Je pense que je vais me détacher de l'univers de la danse, au moins me simplifier la vie en zappant tous les à côté et n'aller qu'aux grands évènements. Et puis voir comment vont les gens, de temps en temps, parce que je m'inquiète toujours autant pour eux.
Fait flic. | |
| | | Mokkimy Feu follet
Nombre de messages : 164 Date d'inscription : 07/10/2004
| Sujet: Re: Les choses passent Sam 29 Mar - 17:04 | |
| Je suis une imbécile heureuse. J'ai refusé avec le sourire jusqu'à hier soir même, en disant à tout le monde que je n'irais pas, que je ne voulais pas y aller. Mais des copines du folk rencontrées par hasard samedi dernier m'ont laissé un message sur le répondeur, il y a une heure, me proposant de m'y conduire et de les retrouver ce soir. J'ai pas pu m'en empêcher, je les ai rappelées quasiment aussitôt pour leur dire que finalement, j'irais avec elles. Comme m'a dit Arthank la semaine dernière, la danse, c'est ma vie. Je peux tenter de me mentir à moi même, mais tous les autres le voient bien que j'ai juste envie d'aller danser, et rien d'autres. J'ai nié en bloc son raisonnement, mais en fait, il a vachement raison, au moins sur le fait que je ne peux pas faire comme si je n'aimais pas danser, et que ça me laissait indifférente de manquer un bal. Du coup, personne ne s'attend à me voir ce soir, mais comme je n'y vais que pour mon propre plaisir, je m'en moque. J'irais quand même squatter un peu les bras des moutons volants et autres gens chouettes, mais je vais surtout m'acheter des cds, prendre plein de photos, et écouter des concerts fabuleux sur lesquels je fantasme depuis des mois. Je suis une imbécile heureuse, mais ma vie est géniale ! | |
| | | Luciole Ange des chemins à l'abricot
Nombre de messages : 2488 Où je traîne : lune Date d'inscription : 05/10/2004
| Sujet: Re: Les choses passent Sam 29 Mar - 17:24 | |
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| Sujet: Re: Les choses passent | |
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