QG du Fan Club de Diabou
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Zone de douce folie
 
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 Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]

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Luciole
Ange des chemins à l'abricot
Luciole


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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyMar 21 Oct - 3:13

l'enfant peul
~ Amadou hampâté Bâ ~


En 1991, Théodore Monod écrivait à propos d'Amadou Hampâté Bâ :
Puissent ceux qui le découvriront... se sentir moralement enrichis et fortifiés par la découverte de celui qui fut à la fois un sage, un savant et un spirituel...
Hampâté Bâ venait de mourir. Et à travers lui, le formidable témoignage d'un penseur et conteur du Mali qui avait su reprendre à son compte les traditions d'oralité de son pays.
Dès l'enfance, nous étions entraînés à observer, à regarder, à écouter, si bien que tout événement s'inscrivait dans notre mémoire comme dans une cire vierge.
Pour raconter l'enfance en son pays, l'auteur choisit d'évoquer la savane ouest-africaine, la brousse dévorée par le soleil, battue par les tornades, griffée par le fleuve Niger qui traverse le pays. Au centre de son récit : le royaume de Bandiagra au début du siècle, régi par un islam sévère qui encadre la vie des jeunes enfants. L'auteur y grandit dans le respect de deux principes fondamentaux : l'honneur et le respect maternel. Un enfant peut désobéir à son père mais jamais à sa mère.
Il faut souligner le talent narratif de l'auteur qui explose littéralement à travers ce récit de son enfance et de son adolescence malienne. Amadou Hampâté Bâ, qui demeure avant tout un magnifique conteur, y décrit avec force humour (mais aussi horreur) les événements drôles ou terribles qui ont façonné son pays... et sa personnalité. --Stellio Paris --


Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 51m6r810

Certes, la famine sévissait encore, mais le véritable motif qui empêchait la célébraton avec pompe de la prise de la Bastille était tout autre. Depuis le 28 juin 1914, date de l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand d'Autriche et de son épouse à Sarajevo, une menace de guerre planait dans le ciel de l'Europe, particulièrement sur la France, l'Allemagne et l'Angleterre. En Afrique, tous les représentants de l'autorité française vivaient dans l'inquiétude. Les chefs militaires s'agitaient. Les dignitaires de l'administration civile (le commandant de cercle et son adjoint) et ceux de l'administration militaire (le capitaine de bataillon et son adjoint) ne cessaient de se réunir et de palabrer entre eux, ce qui étonna tous les fonctionnaires indigènes car militaires et civils n'avaient pas précisément pour habitude de travailler ensemble ; la plupart du temps, ils vivaient plutôt comme chiens et chats.

________________________________________

Je suis restée mitigée sur ce livre.

Il a un côté très impressionant, et respectable, et vraiment intéressant. Mais j'avais du mal à en continuer la lecture, àa chaque fois. Disons que c'est à cause du style quel qu'il soit qui ne m'a pas accroché.

Mais malgré tout, il est Bien, hein, ça donne vraiment une bonne idée des moeurs et façon de penser de l'époque et du lieu, et c'est pour ça que je l'avais acheté.
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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyMar 21 Oct - 3:23

Je ne me souviens de rien d'autre
~ Adina Blady Szwajger ~



En 1939, Adina Blady Swajger a vingt-deux ans. Quand la guerre éclate, elle vient juste de terminer ses études de médecine à Varsovie et rêve d'exercer la pédiatrie. Son rêve tourne au cauchemar à mesure que les persécutions contre les Juifs s'intensifient : dans l'hôpital du ghetto où elle a été acceptée, la nourriture manque, les médicaments sont introuvables, les médecins luttent chaque jour pour apporter aux orphelins qui survivent un peu d'humanité et de réconfort.
Le témoignage d'Adina Blady Szwajger est d'autant plus bouleversant qu'elle raconte sans emphase, presque sèchemetn, la souffrance de ces enfants... puis la manière dont elle a fini par leur donner la mort de ses propres mains pour leur épargner l'horreur de la déportation.
Devenue agent de liaison dans l'Organisation juive de combat, elle résistera ensuite jusqu'à l'insurrection et la chute du ghetto.
Dans La Dernière Gare, s'interrogeant sur notre responsabilité face à l'Holocauste, J.M. Rymkiewicz écrit : "il est permis de considérer le récit d'Adina Blady Szwajger comme l'un des documents essentisl de notre siècle. Celui qui veut savoir à quelle époque il lui est donné de vivre, doit lire ce texte."


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Les enfants naissaient partout. Même dans les caches et dans les caves. Ils mouraient souvent, on ne pouvait pas les sauver. On n'avait que ses deux mains alors qu'il aurait fallu des méducaments, et le lait maternet qui ne montait pas, et la logeuse qui avait peur d'acheter plus de lait qu'elle n'en avait l'habitude. Ils avaient en outre besoin de respirer, mais il n'y avait pas d'air dans les caves, et on ne pouvait pas en apporter dans ses mains.
Ils n'avaient pas non plus le droit de pleurer. Les logeurs, les personnes qui partagaient le logement avaient peur. Jusqu'au jour où la mère, harcelée, effrayée, colla un oreiller sur la petite bouche de son bébé parce que quelqu'un était entré dans l'appartement. Il n'est donc pas étonnant que j'aie emporté le corps du nouveau-né dans un boîte en carton.
[...]
Je me fis alors la promesse que dans la mesure où cela dépendrait de moi, les enfants ne verraient plus le jour dans les abris.
Et il y'avait aussi des enfants vivants. Rares étaient ceux qui avaient encore leurs parents. Ils étaient déjà adultes, de cette maturité des enfants de cinq ou six ans qui ont appris qu'on ne pleure jamais, qu'on ne parle pas et qu'on reste presque toute la journée couché sur un grabat.
A force de rester couchés dans un trou noir, les enfants désapprenaient à marcher. C'est une maladie bien connue qui s'appelle rachitisme tardif, et il faut le voir pour savoir ce qu'est une fillette de douze ans couchée sans bouger, qui ne tient même pas sur ses petites jambes quand elle peut se lever, qui pleure sans bruit.


___________________________________________

Je me dis parfois que mon art du relativisme ne tient qu'a quelques bouquins. Celui là, par exemple.

Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 97827010

Ce livre... bah, il faut le lire. Parce que je sais pas quoi en dire.
Ptêtre juste que Adina B.S. s'excuse de la façon dont il est écrit, comme si c'était la peine. Qu'elle ne se considère pas comme un medecin malgré les années qu'elle a passé pendant la guerre et après à soigner, parce qu'elle a conduit des gens à la mort (pour leur éviter la torture et l'extermination violente), parmi tous ceux qu'elle a sauvé.

Bref. A lire, vraiment.
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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyMar 21 Oct - 3:33

Soie
~ Alessandro Baricco ~


"Aux premiers jours de mai, à la stupeur générale, ils acheta la maison abandonnée de Jean Berbeck, celui qui s'était arrêté un jour de parler et jusqu'à sa mort n'avait plus rien dit. Tout le monde pensa qu'il avait en tête d'y faire son nouvel atelier. Il ne s'occupa même pas de la débarasser. Il y allait, de temps en temps, et il restait là, seul, dans ces pièces, à quoi faire, on n'en savait rien. Un jour, il y emmena Baldabiou.
- Tu sais, toi, pourquoi Jean Berbeck s'est arrêté de parler ? Lui demanda-t-il.
- C'est une des nombreuses choses qu'il n'a jamais dites.

Des années s'étaient écoulées mais il y avait encore les cadres accorchés au mur et les casseroles sur l'égouttoir, à côté de l'évier. Ce n'était pas très gai, et Baldabiou, pour sa part, serait volontiers ressorti. Mais Hervé Joncour continuait à regarder, fasciné, ces murs moisis et morts. C'était évident : il cherchait quelque chose, ici.
- Peut-être que ta vie, des fois, elle tourne d'une drôle de manière, et qu'il n'y a plus rien à ajouter.
Dit-il.
- Plus rien. Plus jamais.
Baldabiou n'était pas vraiment taillé pour les conversations sérieuses. Il regardait le lit de Jean Berbeck.
- Peut-être que n'importe qui serait devenu muet, dans une maison aussi affreuse.


______________________________________________________

De courts chapitres, des phrases simplistes et chouettes, un livre rapide et vraiment super agréable à lire, du coup. Je viens de voir qu'il y'en avait d'autres de ce ptit gars, de quoi forcer un peu la chance de tomber dessus... A suivre.

Deuxième extrait :



Hervé Joncour continua pendant des jours encore à mener une vie retirée, se montrant rarement, dans le pays, et consacrant tout son temps à travailler au projet du parc qu'un jour ou l'autre il construirait. Il noircissait des feuilles et des feuilles de dessins bizarres, on aurait dit des machines. Un soir, Hélène lui demanda
- Qu'est ce que c'est ?
- C'est une volière.
- Une volière ?
- Oui.
- Et pour servir à quoi ?
Hervé Joncour gardait les yeux fixés sur ces dessins.
- Tu la remplis d'oiseaux, le plus que tu peux, et le jour où il t'arrive quelque chose d'heureux, tu ouvres la porte en grand et tu les regarde s'envoler


_________________________________

Plus que le mortel ennui d'une vie répétitive, c'est une indifférence, une absence de résistance à la vie que Baricco suggère en ouvrant son roman par quelques phrases laconiques, purement énonciatives. Au début, Hervé Joncour fait penser à un spectateur repu qui se refuserait à intervenir dans la pièce qui se joue, et qui pourtant parle de lui.
Voyageur en quête d'œufs de vers à soie, il se voit contraint, pour sauver les industriels de son village, d'effectuer une expédition "jusqu'au bout du monde". Or, en 1861, la fin du monde, c'est un Japon qui sort à peine de son isolationnisme, et, qui plus est, de mauvaise grâce. Et c'est au Japon que la vie du héros prend un tour nouveau en croisant celle d'une femme mystérieuse.

À la fin du roman, plusieurs années se sont écoulées, qui ont paru un battement de cils raconté en douceur par une voix neutre qui a fait défiler sous nos yeux, tels des panneaux de papier de riz, les séquences successives de cette vie impalpable traversée par des personnages d'ombre subtile. --Sana Tang-Léopold Wauters


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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyMar 21 Oct - 3:39

Forteresse digitale
~ Dan Brown ~


Présentation de l'éditeur
Lorsque le super-ordinateur de décryptage de la NSA ne parvient pas à déchiffrer un code, l'agence appelle à la rescousse sa cryptanalyste en chef, Susan Fletcher, une belle et brillante mathématicienne. Ce que va découvrir Susan ébranle tous les échelons du pouvoir : la NSA est prise en otage - non sous la menace d'une arme ou d'une bombe, mais par un système de cryptage inviolable qui, s'il était mis sur le marché, pulvériserait tout le renseignement américain ! Prise dans un tourbillon de secrets et de faux-semblants, Susan se bat pour sortir l'agence de ce piège. Trahie de tous côtés, il ne s'agit bientôt plus seulement pour elle, de défendre son pays mais de sauver sa propre vie, ainsi que celle de l'homme qu'elle aime.


Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 51tkts10

Ca, c'est franchement naze. J'suis bien d'accord avec tous les comms d'amazon, sauf que j'peux pas dire : "c'est une redite des autres" vu que j'ai pas lu les autres.

Et même s'il semble que ce soit le moins bon, j'avoue que j'ai encore moins envie qu'avant de lire Da Vinci code, du coup...

C'est bateau, écrit vraiment trop banalement, on s'attends à tout et c'est ce qu'on attend qui se produit, l'histoire aurait tenu sur une page.

Bah. A éviter.
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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptySam 25 Oct - 22:33

L'ecole des peres
~ Herve Bazin ~


Que l'oeuvre d'Herve Bazin soit, pour l'essentiel, une chronique de l'évolution des moeurs dans la seconde moitié du Xxe siècle, nul doute. On peut même se demander si son nouveau roman n'achève pas un cycle. Le Matrimoine nous a proposé le portrait d'un homme en mari. Voici brossé celui du même homme en père.
Rôle ingrat, désormais ? Rôle nouveau en tout cas, depuis 1968, notamment pour Abel Bretaudeau bousculé par le changement. Tout va si vite ! Dans les vingt années qui suivent, éducateur s'éduquant sur le tas, Abel doit se remettre en question, s'interroger sur son rôle et ses moyens, s'en contenter, transiger avec l'école, la télé, les copains, construire vaille que caille une démocratie familiale. Agitée, forcément ! Avec les enfants grandissent leurs problèmes que l'adolescence rend aigus et dont la solution, faute de consensus, varie de maison en maison. Quelle indépendance, quelles études encourager ? Que reste-t-il de valeurs à transmettre ? Comment accueillir les premières amours ? Et quand ils seront partis, ces enfants, devenus adultes et vivant au loin des vies différentesn que pourra-t-il encore, Abel, que pourra-t-il pour eux ?
Bien que l'Ecole des pères ne relève aucunement de l'autobiographie, Hervé Bazin qui a sept enfants, onze petits-enfants, sait ce dont il parle. Il anime à sa façon cet Abel qui, d'abord pas très doué, apprend la compréhension, l'indulgence et raconte sa paternité sur un ton tour à tour amusé, vengeur, ironique ou tendre, transfigurant des situations que nous connaissons tous.


Long résumé °_° Et livre un peu longuet. J'ai failli abandonner en route, j'avoue.
Retenue par les efforts de sensibilité du narrateur "allez quand même".

Mais le style est un peu trop poussé, je ne sais pas trop vers où mais j'ai pas aimé. Genre une fausse connivence qui aura peut-être marché avec les gens de la génération précédente mais pas moi.

Ceci dit c'est vrai que ça donne une vision particulière de 1968 et ses incidences sur les réflexions d'un père et de sa tribu.
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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyMer 12 Nov - 1:01

Le club des conspirateurs
~ Jonathan Kellerman ~



Pas d'extrait, je ne sais pas quoi vous faire lire, sur les quelques 400 pages qu'il y'a. C'est un style simple, ... pragmatique. Et il n'y a pas vraiment d'instant clef, c'est ça qui m'a frappé, du coup.

Pour un roman classé dans les policiers, l'enquête est vraiment succincte, genre il n'y'en a en fait pas, le narrateur se contente d'attendre une floppée d'indices offerts par le courrier, et tout se joue en quelques pages à la fin, le reste aurait pu être un roman classique un peu moyen racontant la vie d'un psy à l'hosto...

Ceci dit la lecture se fait hein, assez facilement même, juste... ça manque un peu d'intensité, tout ça. Et le dénouement semble trop au coup de bol, malgré les pseudos recherches du ptit gars.

Bref, traitement original pour un policier, mais ça reste un de ceux qui m'avaient donné envie de ne plus en lire, avant Vargass. =)

"Pour ses patients de l'hôpital de Los Angeles, le Dr Jeremy Carrier est le meilleur psychologue de la terre. Depuis que le coprs de sa petite amie a été retrouvé effroyablement mutilé, à en croire les policiers, le charmant docteur est un assassin. Les crimes se répètent et Jeremy n'a plus le choix : il doit trouver le coupable. Un mystérieux protecteur se charge de le mettre sur la voie... "

(Mauvais résumé, c'est seulement parce que le mystérieux protecteur l'intrigue que Jeremy se lance sur une piste qui se trouve être celle de l'assassin. Na va)

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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyMer 12 Nov - 1:07

C'est beau une ville la nuit
Richard Bohringer


C'est beau une ville la nuit n'est pas à proprement parler un roman autobiographique, ni une simple biographie d'acteur, mais bien plutôt l'écriture d'une errance et d'une quête, "une balade, l'oeil et l'esprit grands ouverts au vif de la ville et au droit de la vie, une route de douleurs, de joies et finalement d'espérances."
Ce livre est un fragment d'itinéraire de l'homme Bohringer avant même que les écrans renvoient cette image d'une "gueule" de cinéma et que celle-ci s'impose par la forte présence d'un comédien dont les valeurs personnelles ne se réduisent pas à sa profession et au narcissisme qu'elle entretient.
Ouvert aux autres et amoureux de l'amitié, Richard Bohringer, grand lecteur de Cendrars, de Kerouac ou de London, saut donc que la raison même de l'écrivain est de mythifier la réalité de la vie, de dire vrai même dans l'imaginaire puisque "la réalité dans tout cela, ce sont les faits, les gens non pas tels qu'ils sont mais tels qu'on les vit. C'est la règle du jeu. La seule avecc laquelle il est acceptable de jouer."


Bien, ce bouquin. Court, écorché, bien.
Il y'a des livres dont je ne sais quel bout mettre ici, genre le dernier là, parce qu'aucun passage ne détonne. Celui-ci, je peux piocher au hasard. Les phrases font sens pour elles-même.
Ca me fait penser que j'ai peut-être tord de chercher à écrire autrement que comme ça vient.

Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 41cygs10

>>
Part 4

Dans le fond des bars

Ma douce Berbère... Dans quelle rue, dans quel bar, m'inviteras-tu de tes yeux verts. Salut Paulo. Si on refaisait la vie. Si on était beaux cette nuit. J'ai du pognon, je peux faire plisser mes rides, là, juste au coin des yeux. Marche avec moi. Le bel incendie. T'as une belle guguele, Paulo. Si ! Puisque je te le dis. Moi aussi ? Merci.
Mate le bonheur à traver la vitrine du magasin des produits fins. Mate la qualité du tissu, chaussures à lanières, jambes bronzées. Ca c'est la femme qui sent bon. Tu pues des pieds, Paulo. Rêve pas. Tes baskets c'est du clafoutis.
La touche pas, ferme les mirettes. C'est le genre à appeler les flics. Si tu veux. Dis-lui que t'as envie de la baiser.
Juste parce que tu as peur de mourir cette nuit. Glisse-lui à l'oreille. En lousdé. Je reste dehors. Paulo entre et je mate derrière la vitre pare-balles. Il se penche vers elle.
Tétanisée la belle dame. Elle regarde la tronche de mon pote, mord sa lèvre devant l'autre gourmand, prend son jambon de Bayonne en tremblant, laisse tomber sa monnaie et court dans la rue jusqu'à l'Austin Cooper.
Deux enfants souriants, sages. C'est une maman. Pas de pot. On touche pas aux mamans.
Paulo est renversé. Il arrête pas de me dire qu'il a jamais vu d'aussi belles mirettes. Piège. Danger. Les beaux quartiers. On les revoit jamais. Vaut mieux pour mon pote.
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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyMer 12 Nov - 1:22

Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 61bdcl10

Mille ans de manga

Brigitte Koyama – Richard


Aux origines du manga :
Les mangas passionnent un public de plus en plus large à travers le monde. Au Japon, ils font partie intégrante de la vie quotidienne – ludiques ou pédagogiques, ils s'adressent à tous. Mais pourquoi connaissent-ils un tel succès ? Qu'ont-ils de si différent des bandes dessinées européennes, américaines ou autres pour exercer cet attrait ? Quand et comment sont-ils nés ? Quelle est l'origine du mot "manga" et que signifie-t-il ? Les réponses à toutes ces questions sont à rechercher dans la culture ancestrale du Japon, dont les représentations artistiques ont toujouts été empreintes de beaucoup d'humour. Des caricatures les plus anciennes, en passant par les rouleaux enluminés et les estampes de brocart, de profondes similitudes picturales semblent, en effet, avoir existé tout au long des siècles, jusqu'à la naissance de la bande dessinée moderne et du manga tel que nous le connaissont aujourd'hui. La tradition nippone reste ancrée dans les dessins de mangaka (auteur de manga) aussi talentueux que Miyazaki Hayao et Takahata Isao que présentent les studios Ghibli.
Il convient toutefois d'apporter quelques précisions sur le mot manga. Ce terme créé par Hokusai au XIXème était le titre qu'il avait donné à ses recueils de multiples dessins destinés à ses disciples et aux amateurs. Composé de deux idéogrammes Man (exécuté de manière rapide et légère) et Ga (dessin), il fut ensuite retenu par de nombreux artistes de la même époque pour ce genre de dessins, avant de prendre le sens de "bande dessinée" au Xxè siècle. La définition qu'en donne le Kôjien, dictionnaire de la langue japonaise, est la suivante :
Dessin simple, humoristique et exagéré.
Caricature ou satire sociale.
Suite d'images formant une histoire : "Comics"
De nos jours le mot manga a évolué et n'est plus guère utilisé au Japon que par les gens nés avant la guerre, qui lui attribuent le sens de "Bande dessinée satirique ou à caractère critique et politique publiée dans la presse." Pour la génération suivante, ce mot évoque les estampes d'Edo et non les B.D. Pour celles-ci, tousz les éditeurs et libraires emploient désormais le terme "Comics" qui regroupe les mangas de tous genres.
Paradoxalement, l'Occident a choisi le mot manga que le Japon n'utilise plus. Ce livre se propose de retracer les origines culturelles et visuelles du manga et d'en étudier l'évolution.



Bien sympa, ce livre !! C'est un GROS livre, tout en images et en papier classe. Pas dans l'ordre alphabétique, parce que je l'ai croisé en sortant de la bibli, et l'ai échangé contre un "b"

Mais franchement bien, du coup j'suis pas tellement charmée par les ancêtres du manga, mais l'histoire du Japon qu'on entrevoit en même temps est pas mal racontée, et ça m'a donné envie de m'y mettre vraiment.

Du coup, si vous le croisez, lisez le, on dirait un livre qu'on lira jamais vraiment, où on regardera juste les images, et en fait si.

Bon par contre, y'a Death Note et One Piece vers l'époque moderne, mais pas Urasawa. Manque de discernement, m'enfin, on lui pardonne.
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Mokkimy
Feu follet
Mokkimy


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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyMer 26 Nov - 19:21

Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 51E5VF309WL._SL500_AA240_

Les Escaliers de Montmartre, tome 1 : Suzanne Valadon
de Michel Peyramaure


Je m'attendais avec tous les préjugés du monde à un roman d'amour écoeurant, mais l'auteur en a fait un livre historique, autobiographie de la peintre Suzanne Valadon.

Vous y retrouverez du monde : Manet, Degas, Renoir, Puvis de Chavanne, Debussy, Pissaro, Toulouse-Lautrec, Monet, Van Gogh, Gauguin... Ils y sont tous, de quoi appréhender l'impressionnisme de manière ludique.
Puis bon quoi... C'est l'époque de l'absinthe, des cabarets, du Moulin Rouge et du Chat noir. Et de la Commune.

Ce livre est bien. Vous pourrez le lire sans crainte, pour peu que vous aimez l'art.



"Elle s'était emportée lorsque Lautrec lui avait montré le portrait qu'il avait réalisé.
- C'est moi, cà ? J'ai l'air de remonter de la Seine après huit jours au fond.

Il éclata de rire, se trémoussa, comme possédé par la danse de Saint-Gui.
- Hein, quoi ? Je l'attendais, celle-là ! Pas ressemblant ! C'est peut-être toi qui va m'apprendre à chiper la ressemblance ! Vous êtes toutes les mêmes, les grenouilles : vous voudriez qu'on vous compare à Vénus ou à Diane. Si tu crois ça, va te faire tirer le portrait par Nadar ou par Gauzi !

Très soupe au lait, il passait très vite de la gaieté à la colère. Il prit son chapeau, sa canne, enfila son manteau et sortit en claquant la porte.
Elle observa de nouveau le portrait. C'est vrai : il ne l'avait pas avantagée. Pas vraiment enlaidie non plus. Il avait même assez bien retrouvé son expression coutumière : un visage grave, hermétique, de déesse païenne, entortillé dans un lacis de traits bleus et violets qui donnait à l'ensemble un cachet funèbre.

- J'ai l'air d'une reine, se dit-elle, mais d'une reine de cuisine! trouvée morte dans un ruisseau. Et pourtant, c'est très beau..."
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Luciole
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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyDim 14 Déc - 19:08

Les cygnes sauvages
~ Jung Chang ~


Petite-fille d'une concubine et d'un "Seigneur de la guerre", fille de hauts responsables communistes, Jung Chang vivra dans un "cocon de privilèges" jusqu'en 1965. La Révolution culturelle, son cortège de dénonciations et de persécutions, place alors la CHine sous le règne de la terreur. Jung voit ses parents internés dans un cmamp de rééducation tandis qu'elle est déportée à la campagne où elle sera paysanne, "médecin aux pieds nus", ouvrière...

Ce livre est GENIAL !!!

J'ai mis longtemps à le lire (... disons 3 semaines, je ne sais pas exactement) parce qu'il faut avoir le temps de s'y plonger, chaque fois pour un moment pour que ça vaille le coup, à mon avis.

C'est dur, c'est effarant. De ces livres qui...
"Je me suis fait voler mon portable !
- Ouais... Mais Jung Chang, quoi."
Non ça n'a rien à voir, mais c'est des pensées qui me viennent.
Tout comme celui de... je ne me rappelle plus son nom. La médecin de Varsovie, donc. Ah, Blady quelque chose.

Bref, ce livre est génial !!!

_____________________

Personnellement, à part "le livre rouge" et "Mao", qui restaient des mots sans consistance, je n'avais aucune idée de l'histoire de la Chine, ni même de son actualité. Il y'a des continents entiers dont je ne sais RIEN. C'est assez vertigineux, comme idée.

Là, j'ai pu suivre la vie de 3 femmes et ainsi leur vie entre 1909 et 1978. (L'auteur, sa mère et sa grand-mère)
Il y'a une telle différence entre les évènements français de cette récente période et ce qu'on découvre là...

_____________________

Cherchant des avis sur le net, j'ai vu un "3/10" d'un blogeur qui était déçu que Jung n'ai pas pu écrire sans un ton trop amer et fielleux... Abruti. Je me demande si ayant vécu sa vie, il aurait été moins amer. RAH ! Crétin.
Je lirai quand même l'autre livre qu'il conseillait ce mauvais critique, de François Cheng. Mais pas de suite.

A lire.

Pour alimenter notre haine des ennemis de la classe, les écoles entamèrent une série de séances régulières dites de "rappel des rigueurs d'autrefois et de réflexion sur le bonheur", au cours desquelles des adultes venaient nous raconter les misères de la Chine précommuniste. Notre génération avait vu le jour "sous le drapeau rouge", dans une Chine nouvelle, et n'avait pas la moindre idée de ce que pouvait être la vie sous la coupe du Kuo-Min-tang. Lei Feng, lui, savait ce qu'il en était, nous affirmait-on. Ce qui expliquait qu'il pût abhorrer les ennemis de classe à ce point et aimer le président Mao de tout son coeur. On disait que sa mère s'était pendue après avoir été violée par un seigneur alors que Lei n'avait que sept ans.
Des ouvriers et des paysans venaient nous faire des discours à l'école : ils nous parlaient de leur enfance dominée par la faim, d'hivers glacials passés sans chaussures, d'interminables agonies, de morts prématurées. Ils nous expliquaient qu'ils seraient à jamais reconnaissants au président Mao de leur avoir sauvé la vie et de leur avoir donné de quoi se loger et se nourrir.


(Lei Feng est un personnage totalement inventé par le régime et représentant le modèle du jeune dévoué et dynamique)
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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyDim 21 Déc - 21:50

Sans raison
~ Patricia Cornwell ~



>> L'horloge murale scellée au-dessus de la bibliothèque indique midi et demi. L'avocat installé de l'autre côté du bureau de Kay Scarpetta représent un enfant sans doute coupable du meurtre de son frère, un bébé. Il prend tout son temps pour consulter ses notes.
[...]
 J'ai une audience dans moins d'une heure. (Il tourne une nouvelle page avant d'ajouter Smile Moi, ce que j'en dis, c'est qu'au bout du compte les conclusions soulignent la présence d'un impact. Rien de plus.
 Ce ne sera pas le sens de ma déclaration devant la cour, rétorque-t-elle en jetant un regard au rapport, aux détails de cette autopsie qu'elle n'a pas réalisée. Ce que je peux affirmer, c'est que si un hématome subdural peut être causé par un impact, - dans le cas qui nous occupe, la prétendue chute du canapé sur le sol en carrelage -, c'est assez exceptionnel. En revanche, il est beaucoup plus vraissemblable que de violentes secousses de l'enfant provoquent une sorte de cisaillement à l'intérieur de la boîte crânienne, avec pour conséquence une hémorragie subdurale et des dégâts au niveau de la moelle épinière.
 En ce qui concerne les saignements rétiniens, nous sommes bien d'accord qu'ils peuvent avoir été occasionnés par un traumatisme, comme le fait que sa têt percute le carrelage, ce qui engendrerait ce fameux hématome.
 Certainement pas à la suite d'une chute de si faible hauteur. Encore une fois, l'explication la plus convaincante c'est que sa tête à oscillé violemment d'avant en arrière, ainsi que le précise clairement le rapport.
 Vous ne m'aidez pas beaucoup, Kay.
 Si vous souhaitez une opinion complaisante, il faut vous adresser à un autre expert.
<<

__________________________________
Bon, l'extrait semble pas génial, puis c'est de ces livres qui n'ont pas d'extrait génial, mais il se lit bien, bien mieux que le dernier policier de l'autre fois en tout cas.
Le dénouement est un peu... facile, un peu capillo tracté, mais avant d'y arriver, on suit les personnages sans déplaisir.

_______________________

Présentation de l’éditeur
Kay Scarpetta, à présent consultante à l’Académie nationale des sciences légales de Floride, est plongée dans une affaire où les indices matériels divergent : tous évoquent un tueur qui agit sans raison. Entourée de son équipe : Marino, Wesley, sa nièce Lucy, Kay tente d’établir un lien entre les suspects probables et ces crimes. Elle enquête parallèlement sur une disparition dans une demeure tranquille, où quatre personnes se sont volatilisées. Dans la maison voisine, une autre surprise attend Marino : le corps martyrisé d’une femme gisant sur son lit. Kay Scarpetta dispose d’informations distillées par un psychopathe, dont elle ignore si elles visent à lui apporter une aide précieuse ou à brouiller les pistes, Sans raison.

Biographie de l'auteur
Patricia Cornwell est née à Miami, en Floride. Elle est l'auteur de dix-sept romans et deux biographies, traduits dans le monde entier. Grâce à la fondation qu'elle a créée, P. Cornwell apporte son soutien à diverses causes charitables comme l'éducation, la lutte contre l'illettrisme et l'aide et le soutien aux victimes. Elle réside la plupart du temps dans le Massachusetts.


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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyDim 21 Déc - 21:58

Un ciel radieux
~ Jiro Taniguchi ~


Je passe aussi les mangas, tant qu'à faire.

Présentation de l'éditeur
Une nuit, Kazuhiro Kubota, père de famille et employé surmené, percute un jeune motard, Takuya Onodéra. L'un meurt rapidement, l'autre survit miraculeusement. Lorsque Takuya sort du coma, sa famille découvre, déconcertée, que non
seulement il souffre d'amnésie, mais qu'il semble aussi avoir changé de personnalité... La conscience de Kazuhiro Kubota vient de se réveiller dans le corps du jeune homme, comme si une ultime occasion de comprendre ce qui comptait réellement
dans sa vie lui était offerte. Mais le temps presse : Takuya retrouve sa mémoire petit à petit, tandis que l'esprit de Kazuhiro tente de reprendre contact avec sa famille. Et la cohabitation des deux âmes dans un seul corps s'annonce difficile.

L'auteur :
Jirô Taniguchi débute dans la bande dessinée en 1970 avec Un été desséché.
Le premier volume de Quartier lointain a remporté, lors du Festival d'Angoulême 2003, l'Alph'Art du meilleur scénario. Il a également reçu le prix Canal BD des librairies spécialisées.



Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 41M5HHKPAJL._SL500_AA240_
____________________________________

En gros, ce mangaka est en train de devenir une référence d'auteur pour adultes sérieux, en tout cas de ce que j'ai pu entendre ici et là.

Un style détaillé mais simple, calme. Des mangas "one shot" (en un seul volume) ou en tout cas pas de séries à rallonge.
En fait, ce sont des nouvelles, version mangas.

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J'aime bien, mais j'avoue que je reste un peu trop spectatrice de ses histoires. Ceci dit elles sont toujours bien racontées, alors ça vaut bien de faire un détour.
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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyDim 21 Déc - 22:05

Say hello to Black Jack
~ Syuho Sato ~


Présentation de l'éditeur
Eijirô satô, interne à l'hôpital universitaire Eiroku, le plus réputé des C.H.U. Indemnité mensuelle : à peine 38 000 yens (280 euros). Sorti diplômé de l'université du même nom trois mois plus tôt, il se voit confier son premier patient. MAIS C'EST QUOI, ÊTRE MÉDECIN ? Le jeune homme va se donner corps et âme à son devoir, tout en se heurtant aux paradoxes du monde médical japonais, aux dessous très peu glorieux. Voici enfin le manga qui, dès sa publication en feuilleton, est devenu un véritable phénomène de société au Japon !!!


_______________________

Commentaire amazon :

Say Hello to Black Jack est un manga de Syuho Satô qui a bouleversé le système médical japonais. On peut dire que l'auteur est courageux, il a sorti son manga au risque de se mettre bien du monde à dos, et pourtant... Il l'a fait ! Et l'impact a été terrible, vraiment incroyable. Son succès l'est tout autant d'ailleurs, puisque ce manga s'est déjà vendu à plusieurs millions d'exemplaires...
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Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 51YE95SAKRL._SL500_AA240_

Je n'ai pas tout en fait, l'édition française en est au volume 13 à priori.

Au delà du témoignage, il y a de constantes réflexions sur la vie, la mort et la douleur, et bien d'autres choses.

Bref, pour les non braqués aux mangas, à lire sans hésitations.

Quelques bulles :

"Je n'ai jamais pu trouver la réponse à mes interrogations. En revanche, j'ai compris une chose... Il ne faut jamais cesser de s'interroger."

"Tu te trouve visiblement face à un mur... Mais ce n'est peut-être qu'une porte, très lourde."

"Tu sais, c'est incroyable le désespoir. Je n'en avais aucune idée. Je pensais que c'était sombre et sans couleur. Mais c'est éblouissant, en fait, presque aveuglant.
Le désespoir, ça rend tous les paysages éblouissants."

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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyDim 21 Déc - 22:15

Persepolis
~ Marjane Satrapi ~


Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 41ESCmc4UIL._SL500_AA240_

Bien bien bien !! J'ai croisé le film sur canal ce dernier mois, et dans la bibliothèque que j'ai dévalisé chez M.Cecile, il y'avait ce gros volume bd.
Je n'avais pas pensé qu'il exista en manga, en fait, ce film.

Crée par la même Marjan Satrapi du film donc qui raconte sa propre histoire, en fait ! L'ambiance du film est super bien rendue, en fait, le graphisme se retrouve très bien, des dessins plaqués, l'humour qui soutient toute l'histoire, l'intégrité qui lui est si chère se ressent également.

Bref, je rajoute ça à la liste de mes futures-pas-pressées acquisitions.

A lire

Extraits rapides :

"Moi, mon père n'était pas un héro, ma mère voulait tuer des gens... Alors je suis allée jouer dans la rue."

"Aucun cri au monde n'aurait suffit à soulager ma souffrance et ma colère."

"Il n'y a rien de pire que les adieux. C'est un peu comme la mort."

"J'avais connu une révolution qui m'avait fait perdre une partie de ma famille. J'avais survécu à une guerre qui m'avait éloignée de mon pys et de mes parents... Et c'est une banale histoire d'amour qui a failli m'emporter."

"- Mademoiselle Satrapi, je vois sur votre dossier que vous avez vécu en Autriche... Portiez-vous le voile là-bas ?
 Non, j'ai toujours pensé que si les cheveux des femmes posaient autant de problèmes, Dieu nous aurait certainement créées chauves."
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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyMer 31 Déc - 21:26

Madame Bâ
~ Eric Orsenna ~


- Bon. Si je dis conséquement que, sur la place principale de notre bonne ville de Yélimané, les enfants jouent, les hommes parlent, attendent ou roupillent, et les femmes travaillent, est-ce que je trahis la vérité ?
- Non, madame Bâ ! La vérité peut vous remercier. Personne ne l'a mieux scrupuleusement décrite !
- Parfait. Nous sommes donc d'accord : ici, il n'y a que les femmes qui travaillent. Range cette vérité dans ton cerveau et revenons à ton registre. Je lis. Enfants recensés : 552. Garçons : 272. Filles : 280. Garçons scolarisés : 54. Filles scolarisées : 23. Qu'est-ce que tu répliques à ça, monsieur le directeur ?
- Hélas !
- Je suis d'accord avec toi : hélas ! Hélas, hélas ne sert à rien. Hélas est le mot le plus inutile de la langue. Hélas est l'hymne des impuissants. D'après toi, si les femmes, un beau jour, décidet toutes d'arrêter de travailler, qu'arrive-t-il à l'Afrique ?
- L'Afrique n'existe plus.
- Excellent ! De nouveau nous sommes d'accord. Alors tu vas me faire le plaisir de changer tes chiffres. A ma prochaine visite, je veux autant de filles que de garçons sur les bancs de l'école.
- Vous oubliez les traditions, madame l'inspectrice...
- C'est toi qui vas les oublier, les traditions, comme tu vas oublier le mot "hélas". Si vous, les hommes, vous perdiez tous un peu de votre mémoire, ça vous aiderait pour agir. Je compte sur toi.

Tel était le combat prinicpal de madame Bâ, l'ex institutrice, promue à l'inspection. Un combat régulièrement livré dans chacun des villages de sa circonsription. Et non moins régulièrement perdu. Dans une famille, du matin jusqu'au soir, une petite fille rend des services utiles. Pourquoi l'envoyer à l'école où l'on passe sa journée à bâiller et à bavarder, assis sur un banc ? De toute façon, dès dix, douze ans, il faut penser au mariage. Et qui a jamais constaté que l'écriture et la lecture façonnaient les meilleurs mariages ?


Commentaire sur amazon :
La France vue de l'Afrique, l'Afrique racontée par un Français amoureux de ses terres chaudes : tel est le dernier don d'Erik Orsenna à nous, lecteurs. Son dernier roman, Madame Bâ, raconte la vie d'une femme africaine du Mali, une femme passionnément éprise de sa terre natale et qui voit tous ses compatriotes désespérément happés par le mirage du Nord, jusqu'à son petit-fils, Michel. Pour lui, elle devra se résigner à son tour à demander un visa pour la France, mais celui-ci lui sera refusé. Alors elle entreprend d'écrire directement au Président de la République Française pour lui demander son aide, c'est à lui qu'elle raconte le Mali, la France, la corruption, l'hypocrisie, les séquelles du colonialisme mais aussi la féminité, la terre, la vie... Non seulement le roman d'Erik Orsenna sait vous emporter dans les flux et les reflux de sa langue qui vous berce au rythme du fleuve Sénégal si cher à Madame Bâ, mais il vous ouvre les yeux sur une réalité des plus contemporaines : la vie dans cette région d'Afrique et surtout le rôle - symbolique tout autant que politique - qu'y joue notre cher beau pays ; il vous ouvre les yeux sur notre propre responsabilité. Il fait partie pour moi de ces romans qui sont tout à la fois terriblement actuels et universels. C'est un beau, très beau moment à passer.

Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 41s6g110

Il se lit super bien, ce bouquin ! J'avais entendu vite fait écrire de Orsenna, mais jamais lu et en fait, c'est très bien.
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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyMer 31 Déc - 21:38

Le cri de la mouette
~ Emmanuelle Laborit ~


commentaire d'amazon :

Ce livre n'est pas seulement l'autobiographie d'une comédienne sourde(qui a d'ailleurs reçu un Molière). C'est aussi la découverte du monde du silence, ni mieux ni moins bien que celui des entendants. Un cri pour que les entendants acceptent les sourds comme ils sont, sans tenter de les faire leur ressembler.

L'auteur raconte simplement sa vie, ses difficultés. Pour envisager le monde sous un angle différent. Par exemple, avez-vous déjà songé à la manière de faire comprendre des concepts à un enfant sourd? Savez-vous que la langue des signes a été interdite jusqu'en 1991?

Entre rire et indignation contre la bêtise humaine, une magnifique leçon de courage, de volonté, de perséverance et de tolérance.


Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 514vnb10

Je ne savais pas ce que voulais dire la mort. Les jours qui ont suivi, j'ai continué à demander où était le chat. On m'a expliqué encore que c'était fini, et qu'il ne reviendrait plus jamais. "Jamais", je ne comprenais pas. "Mort" non plus. Je ne comprenais qu'une seule chose finalement : mort, c'était fini, c'était terminé. Je pensais que les grandes personnes étaient immortelles. Les grandes personnes partaient et revenaient. Elles ne finissaient jamais, donc.
Mais pas moi. J'allais "partir". Comme le chat. Je ne me voyais pas devenir grande. Je me voyais rester toute petite. Toute ma vie. Je me croyais limitée à mon état présent. Et surtout, je me croyais unique, seule au monde. Emmanuelle est sourde, personne d'autre ne l'est. Emmanuelle est différente, Emmanuelle ne sera jamais grande.
Je ne pouvais pas communiquer comme les autres, donc je ne pouvais pas être comme les autres, les grandes personnes qui entendent. Donc j'allais "finir". Et, à certains moments, quand je n'arrivais pas du tout à communiquer, à dire tout ce que j'avais envie de demander, de comprendre, ou quand il n'y avait pas de réponse, là je pensais à la mort. J'avais peur. Je sais maintenant pourquoi : je n'avais jamais vu d'adultes sourds. Je n'avais vu que des enfants sourds, dans la classe spécialisée de la maternelle où j'étais. Donc, dans mon esprit, les enfants sourds ne grandissaient jamais. On allait tous mourir comme ça, tout petits.


Chouette bouquin. Facile et rapide à lire, et intéressant comme tout.
Ca me rappelle les questions bateau quand on est petit : "Et si tu devais perdre un sens ?"
Et bien, quel qu'il soit, ça serait embêtant °_°

Et ce livre est bien.
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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyMer 31 Déc - 21:56

Seton, le naturaliste qui voyage
~ Jiro Taniguchi, Imaizumi ~


Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 51nq7y10

Premier volume d'une série (moi qui le prenais pour un oneshot), par le grand Taniguchi donc entre autre.

Jolis dessins du coup, forcément, réalistes, sobres.

Pour l'histoire, le M.Seton débarque au far west où une bande de loup sème la terreur dans les troupeaux et déjoue tous les pièges possibles et imaginables que les hommes inventent, notamment Lobo, leur chef;

Seton se lance donc à son tour le défi de l'attraper.

C'est un peu trop ... calme dans le traitement de l'histoire. Mais ça se lit.
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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyDim 11 Jan - 20:39

Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 513cxh10

Le grand livre des robots -
Tome 1
~ Isaac Asimov ~


Citation :
1. Un robot ne peut pas blesser un être humain ou, par son inaction, permettre qu'un être humain soit blessé.
2. Un robot doit obéir aux ordres que lui donnent les êtres humains, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi.
3. Un robot doit protéger sa propre existence tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la première ou la seconde loi.



Ca, c'était vraiment bien ^_^

Déjà, le format du livre, en "papier bible" comme dit Denise qui s'y connaît mieux que moi, et la couverture en... je sais pas, sorte de toile souple, ça fait que le bouquin de 1000 pages est super confortable à lire ! Et ça, c'est pas gagné d'avance...

Mais bon, si on parle un peu du fond, c'est vraiment bien aussi.

En règle générale je suis très méfiante pour ce qui est de la Science-fiction. J'ai du mal à entrer dans les univers, le style ne m'accroche pas, etc. Exceptions exceptées bien sûr.

Mais du coup, j'ai lu toutes les nouvelles d'une traite, sachant qu'elles portaient toutes sur les robots, j'attendais l'overdose qui n'est pas venue. Les personnages sont assez fouillés pour que chaque nouvelle semble vraiment différente des autres, et l'intrigue est garantie à chaque histoire.

Le thème des robots est finement traité, étant donné qu'avec leurs cervaux positronniques ils sont de plus en plus fins eux même dans leurs actions et leur réflexion, parfois trop.
Complots, danger du progrès, peurs irraisonnées, limites à se fixer, risques à prendre...

Enfin, chouette chouette chouette donc ^_^
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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyMer 14 Jan - 0:32

Comment la France a perdu l'Afrique
~ Antoire Glaser et Stephen Smith ~


Ouah. C'était ardu à lire. Enfin, pour rattraper des années de non-actualités, forcément, il faut s'y mettre.

Du coup je n'ai pas retenu grand chose, les thèses et thèmes principaux, et surtout des tas de noms politiques africains et français qui ne sont pas à la gloire dans le récit. Disons que l'Afrique n'est pas seulement dans un beau bazar, et que ses dirigeants qui apparaissent et disparaissent souvent grace à la force ne sont également que le résultats de gigantesques magouilles des Grands pays, dont la France.

Le livre est très renseigné et reste fort objectif, mais du coup pour ma part j'étais vraiment noyée sous les dates et les noms, même un peu connus.

Présentation de l'éditeur
La crise en Côte d'Ivoire est le symbole de la fin de la présence française en Afrique. La France a rapatrié ses ressortissants sous les huées, sinon sous les balles. Ailleurs, elle est déjà partie en catimini, à la fin de la guerre froide, quand l'Afrique a été abandonnée à son sort: effondrement de l'Etat, guerres, sida... L'aide a été amputée; les coopérants ont été retirés. Seule l'armée française est restée enfermée dans ses bases, garde prétorienne de régimes indéfendables. Après avoir été pendant plus de quarante ans le " gendarme de l'Afrique ", la France s'est recyclée en " gardien de la paix ". De plus en plus souvent, les Etats-Unis et la Chine dament le pion à une " vieille " France gênée aux entournures par le génocide au Rwanda, le scandale Elf, les turpitudes de la " Françafrique "... Insensiblement d'abord, puis à un rythme qui est allé s'accélérant, la France a perdu " son " Afrique, celle où, de Dakar à Libreville en passant par Djibouti, N'Djamena, Brazzaville et Antananarivo, elle se plaisait à penser qu'elle était aimée. Dans ce livre sans concessions, Stephen Smith et Antoine Glaser pointent les erreurs, les lâchetés et les ambiguïtés qui ont émaillé la politique africaine de la France, et lui ont fait perdre ce " pré carré " quelle rêvait de façonner à son image.
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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyDim 18 Jan - 23:45

Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 51TB84WSMFL._SL500_AA240_

L'africaine
~ Francesca Marciano ~

Prêté par Marthe. Le résumé me bottait bien, une blanche qui débarquait pour du tourisme au Kenya et décidait d'y rester pour de bon.

Par contre, même si j'ai bien aimé, le Kenya est plutôt là comme décor qu'en élément marquant du récit.

C'est très mélodramatique, la héroïne perdue est déchirée entre deux hommes et quelques tonnes de contradictions intérieures. ^^

Ceci dit, c'est bien écrit, si on a pas peur des trucs trop mièvres, disons qu'on sait qu'on en retiendra pas grand chose, on a un vague sentiment de déception quand à la profondeur du bouquin, mais bref, ça se lit bien quand même.
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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyDim 18 Jan - 23:48

Mali Blues
~ Lieve Joris ~


De nouveau une femme en narrateur, et l'Afrique présente. Mais là, c'était bien mieux ^_^

Présentation de l'éditeur
A l'occasion de la sortie du film de Jacques Sarasin Je chanterai pour toi, dont le portrait de Boubacar Traoré constitue la matrice, cette nouvelle parution de Mali blues permet de redécouvrir l'étonnante figure du chanteur malien.
Un voyage dans les contrastes les plus contemporains de l'Afrique, du Sénégal à la Mauritanie et au Mali, où Lieve Joris nous invite à rencontrer des personnages émouvants, contradictoires, en qui semblent singulièrement s'exprimer l'attachement aux origines, l'expérience de la modernité et le désenchantement à l'égard de tout modèle.


Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 417EXCJNNPL._SL500_AA240_

Le style est très agréable à l'oeil, la narratrice expose sa vision avec subjectivité mais sans en rajouter en rien, ce qui donne une simplicité intéressante et légère.

Le récit est en deux parties, la deuxième est vraiment consacrée au chanteur "Karr Karr", et la confiance qui s'installe petit à petit entre lui et l'auteur. Si tant est que l'on cherche des informations sur Boubacar Traoré, il me semble intelligent de passer par ce livre détaillé. Moi je ne le connaissais pas ce qui n'a pas empêcher de suivre ça avec intérêt.

J'ai vraiment bien aimé.
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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyDim 1 Fév - 2:50

Oui mon commandant !
~ Amadou Hampaté Bâ ~


Amkoullel, l'enfant peul, maintenant âgé de vingt-deux ans, entame dans ce deuxième volume de Mémoires sa carrière de jeune fonctionnaire de l'administration coloniale en Haute-Volta (Burkina-Faso). Après un long voyage au cours duquel il commence à noter tous les récits oraux dont il deviendra le dépositaire, le jeune homme un peu naïf se marie, fonde une famille et devient, au fil d'une évolution humaine et spirituelle, un sage capable de porter sur le monde un regard perspicace, subtil et rigoureux.
Tissé d'anecdotes vécues, cocasses ou dramatiques, véritable galerie de portraits pleins de finesse et d'humour, ce récit est un tableau authentique et fascinant de l'Afrique de cette époque.



Avant mon retour, le gouverneur Edouard Hesling avait été admis à faire valoir ses droits à la retraite. Il rentra définitivement en France.
Cet homme, animé par un réel souci de justice, totalement exempt de tout esprit de racisme ou de discrimination, s'était toujours montré en avance sur l'esprit colonial de son temps. Sa première circulaire, publiée au numéro un du Journal officiel de la Haute-Volta, visait à interdire l'emploi des adjectifs "blanc" et "noir" et à imposer les noms communs "Européen" et "indigène" pour désigner les individus selon qu'ils étaient blancs ou noirs. Il exigea que lesn oms des indigènes soient préédés du titre de "Monsieur" comme ceux des Européens, au lieu du traditionnel "le nommé" : c'était un pas vers la suppréssion de l'intempestif tutoiement des nègres par tous les uropéens coloniaux quels qu'ils soient.
Aujourd'hui, le geste d'Edouart Hesling paraît simple et normal. A l'époque – et surtout de la part d'n gouverneur – c'était un acte de courage exceptionnel, parce qu'il portait atteinte au prestige des colonisateurs qui n'entendaient pas être mis sur un pied d'égakité avec leurs vassaux.


C'est le deuxième volume des mémoire d'Hampaté Bâ, après "L'enfant peul". Comme pour le premier, j'ai décidé de le lire pour tous les principes de vie et de pensée vraiment intéressants qu'on y trouve, sur les habitudes africaines et la religion également, par contre même problème, je ne sais pas si c'est le style trop cérémonieux ou trop détaillé mais j'ai eu du mal à le lire, et j'étais contente d'arriver au bout.

Donc tout pareil que le premier, c'est fort bien mais je le relirai pas de sitôt ^^

Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 516QDZ83RGL._SL500_AA240_

Ouah, sur amazon, le commentateur dis que c'est le meilleur livre qu'il ai jamais lu... Tout ça.
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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyDim 1 Fév - 2:55

Chagrin d'école
Daniel Pennac


Un roman (sans trame) ou plutôt des souvenirs et pensées de l'auteur bien connu (La fée carabine, Monsieur Malaussène, Aux fruits de la passion...)

"J'annonce à Bernard que je songe à écrire un livre concernant l'école ; Non pas l'école qui change dans la société qui change, comme a changé cette rivière, mais, au coeur de cet incessant bouleversement, sur ce qui ne change pas, justement, sur une permanence dont je n'entends jamais parler : la douleur partagée du cancre, des parents et des professeurs, l'interaction de ces chagrins d'école.
 Vaste programme... Et comment vas-tu t'y prendre ?
 En te cuisinant, par exemple. Quels souvenirs gardes-tu de ma propre nullité, disons... en math ?"


Nous avons donc entre les propres souvenirs encore douloureux de Pennac à propos de sa scolarité, également des élèves qu'il a su aider, sa façon de le faire, et certains pour qui ça n'a pas réussi, quoi qu'il ai fait...

Géraldine qui me l'a prêté (je l'avais repéré en allant chez elle, il y a un moment) ne l'a pas finit. Elle n'aimait pas le ton un peu trop péromptoire de Pennac, les évidences qu'il ressortait comme nouvelles...
Et sans aller jusqu'à dire que je ne l'ai pas apprécié non plus, ce bouquin est carrément différent des autres romans de Pennac. Disons qu'il n'y a aucune légereté comme dans les autres. Pas d'humour, ça a quelque chose de ... résigné, même si l'on parle de combats souvent remportés.

Du coup c'est assez égocentrique et pesant. Ceci dit, ça se lit.
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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyDim 1 Mar - 22:27

La griffe du sud
~ Patricia Cornwell ~


Judy Hammer, l'héroïne de La Ville des frelons, est nommée à Richmond (Virginie). Sa mission : réorganiser la police, lutter coûte que coûte contre une criminalité qui a fait de l'ancienne capitale sudiste une jungle urbaine. Auprès d'elle, ses adjoints, Virginia West et Andy Brazil. Il leur faudra se battre sur tous les fronts : réformer une police corrompue ou récalcitrante, braver des mentalités racistes et bornées, et venir à bout d'une délinquance formée souvent de très jeunes criminels, soumis à la loi de fer des gangs. Comme celle que fait régner Smoke, véritable psychopathe qui sème la terreur et tue de sang-froid. Noirceur et humour forment un mélange détonant, où l'efficacité n'empêche pas la lucidité. Dans cette nouvelle série, Patricia Cornwell brosse le tableau sans concession d'une société à la dérive.

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J'ai bien aimé les personnages, et l'intrigue, pour être assez simple, est bien organisée.
Pas mémorable, mais agréable à lire donc, je pense qu'il sera vite oublié.... Note pour moi même : c'est celui où il y a le gang Piranha, et Weed qui peint la statue en joueur de basket.

Agréable donc, pas essentiel
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MessageSujet: Re: Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]   Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 EmptyDim 1 Mar - 22:39

Le testament
~ John Grisham ~


Ca c'était bien !!

Troy Phelan n'aura réussi qu'une chose : bâtir une fortune de onze milliards de dollars. Quand pour lui sonne le glas, ses trois ex-femmes et ses six enfants se frottent les mains... Mais le vieillard a déshérité tout ce beau monde au profit d'une septième enfant adultérine, Rachel. Problème : celle qui devient potentiellement une des femmes les plus riches du monde est en mission humanitaire au Pantanal, Brésil, une des régions les plus reculées du globe. Nate O'Riley, un avocat alcoolique et suicidaire est envoyé à sa recherche.

Sur le thème "l'argent rend fou, l'alcool aussi", John Grisham livre un nouveau best-seller. A mi-chemin entre le roman d'aventures et ses habituels thrillers inspirés de son expérience d'avocat, l'auteur de L'affaire Pélican tisse la toile d'un récit passionnant, marqué par les délires des familles légitimes et surtout par les personnalités de l'avocat alcoolique et de l'héritière, la seule justement à être désintéressée ! La description du Pantanal est hallucinante. --Bruno Ménard


J'suis d'accord, hallucinante *hoche la tête*

Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)] - Page 2 411YF09GZWL._SL500_AA240_

J'crois bien que c'est mon préféré roman policier, maintenant ! ^^

Ptêtre parce qu'il a pas une tête de roman policier, malgré la couverture.
Et ce malgré la crise de panique quand je suis arrivée à la page 517 pour m'apercevoir... qu'elle n'y étais pas !! Et que je n'allais pas avoir le dénouement tant attendu qui devait justement s'y trouver.
(C'était pas une tactique de l'auteur hein, juste que le bouquin est vieux et donc a perdu la page fatidique)

Enfin bref, c'est très très bien ça !! Je m'en irai lire les autres à l'occasion.
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