QG du Fan Club de Diabou
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Zone de douce folie
 
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 Il faut lire...

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Mokkimy
Kam
Luciole
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Luciole
Ange des chemins à l'abricot
Luciole


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MessageSujet: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyMar 31 Mai - 1:40

parce que c'est chouette ? Non, en fait je veux un message pour présenter des bouquins (et qu'on m'en présente, si possible ^^ )

Parce que j'ai fait un truc pas bien, j'ai lu un livre... Dans l'absolu c'est pas si mal. Mais j'avais dit que j'en lisais plus jusqu'à l'exam. Hors l'exam est plus loin, mais encore devant moi, et là je l'ai finit, le livre qui a rien à voir avec les chevaux, les enfants, l'anatomie...

_____________________________________________________

Le pays du fou rire
-- Jonathan Carroll --


Il faut lire... Jailu2450

Le résumé est nul -__- (derrière le bouquin, donc)

A priori l'auteur a écrit quelques autres trucs avec des noms sympas (et plus intriguants) genre : La morsure de l'ange / Le bûcher des immortels...
J'aimerai bien en trouver d'autres.

Celui là je l'ai pioché dans la bibliothèque (.... étagère) à mon frère, un jour que je cherchais qque chose de facile et pas long à lire. (parce que je devais pas, lire, alors autant prendre un truc qui me prenne pas bcp de temps).

On fait connaissance avec Thomas Abbey, fils d'un acteur célèbre (ça lui pèse pas qu'un peu) en plein rendez-vous galant. Qui se termine vite. Découvrant sa vie, subjectivement puisqu'on à sa perception des choses, il nous apprends ses passions, pour les masques, pour un auteur de livres pour enfants.
Il veut tenter de réaliser une biographie de Marshall France, l'auteur en question. Rejoint dans son projet et sa vie par une jeune femme à qui il a racheté un des livres, tous les deux partent pour la ville où à vécu un long moment Marshall France.
Sa fille est encore là-bas, ainsi que des habitants plutôt troublants. (Pas plus que la fille, cependant)
La tâche qui pouvait paraître énorme pour Thomas se révèle bien plus éprouvante que ce qu'il pouvait imaginer.

________________________________

Ca se laisse très bien lire, j'aime bien la subjectivité, qui nous raconte l'histoire plutôt qu'elle ne la donne tout simplement.

J'aime bien aussi la relation des deux personnages, Thomas et Saxony (la miss qui lui vend le livre).

J'aime beaucoup comme Jonathan Carroll écrit, c pour ça que j'aimerai bien trouver d'autre bouquins de lui. Mais après l'exam -_- C le côté parti-pris qui me fait bien aimer, aussi. J'ai l'impression que ça change, disons qu'on entre vraiment dans la tête de son personnage principal.

Du coup le côté fantastique je l'attendais pas spécialement, limite à zapper le SF marqué sur la couverture. Ca aurait pas tant manqué, je crois, mais bon, c bien avec aussi.

La fin ne m'a pas forcément plu (on va dire plu, vous voulez voter ?), trop prévisible, puis c'est une fin, j'aime pas les fins en règle générale.

__________________________
Extrait : Saxony débarque chez Thomas avec un manuscrit inédit qu'il ne connait pas de France Marchall.

- [...] Ce n'est pas un livre pour enfants, vous savez. En fait, cela ne ressemble à rien de ce qu'il a écrit par ailleurs. C'est presque une autre voix. Elle s'exprime avec une troublante mélancolie.
Le livre changea de mains encore une fois. Je l'ouvris sans hâte.
- Il s'agit du premier chapitre, comme vous voyez, dit-elle. Un long chapitre de quarante pages. [...]
Je fermais le livre. Bien calé dans mon fauteuil, je la regardai faire un sort à mes petits pains. Je souriai malgré moi. Soudain, tout à trac, je commis l'irréparable, je lui dévoilai mon grand secret, la biographie de France.
Si je devais parler de mon projet à quelqu'un, elle seule, bien sûr, était susceptible de recevoir mes confidences. Et pourtant ! Quand je ne trouvai plus rien à dire, la confusion fondit sur moi. Mon emballement excessif devait lui paraître ridicule. Je me levai et fis quelques pas vers les masques. La Marquise n'était-elle pas de guingois ? Je feignis de la redresser.
Elle n'en finissait pas de se taire. A la fin, je fis volte-face. Je cherchais son regard, mais ses yeux fuyaient les miens.
- Puis-je vous offrir ma collaboration ? murmura-t-elle, les yeux obstinéments baissés. Je pourrai me charger de la documentation. [...]
Si je m'attendais... Une jeune personne bien sous tous rapports, ainsi que le disait ma mère en sortant de sa manche la dernière "fiancée" possible. Sans aucun doute, elle en savait plus long que moi sur Marshall France, seulement je n'avais besoin de personne pour me tenir la main dans cette aventure.
Si j'avais le courage de la mener à son terme, la dernière chose que je voulais, c'était de m'ecombrer d'un compagnon de route, une femme, en sus, qui manifestait des dispositions flagrantes à la tyrannie, à l'égocentrisme et pire, à la morosité. Une enquiquineuse de choc. J'étais tout prêt à lui reconnaître quelques vertus dont je n'avais pas l'usage pour l'instant. Je fis hum ! et ha !, je balbutiai de lâches approximations. Il faut lui rendre cette justice qu'elle ne fut pas longue à comprendre.
- En somme, c'est une fin de non-recevoir ?
- Ecoutez... enfin oui, c'est tout à fait comme vous dites.
Tête baissée, elle croisa les bras.
- Je comprends.
L'espace d'une longue minute, elle contempla le plancher. Puis, tournant les talons, elle marcha droit sur la porte.

_____________________
Sowa, je sais pas si il se trouve facilement, là c une vieille édition. Genre qu'on retrouve au grenier.
Il a eu le prix Apollo1989 ^_^ sait pas du tout ce que c, mais bon, puisque c marqué on va le dire.
Na va, un chouette ti'livre pour passer un peu de temps.

_____________________
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Kam
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyDim 24 Juil - 15:19

Il faut lire... Lasagaduasti5lg

C'est un bouquin que j'ai acheté à Fantasio au début des vacances. Je cherchais de quoi m'occuper pendant un bon bout de temps, et je crois que c réussi... il fait 1041 pages. C'est de la fantasy-SF d'une auteure anglaise que je connaissais pas, Tannith Lee. En fait, ce sont trois tomes (La déesse voilée, Vazkor et La quête de la sorcière blanche) d'une saga réunis en un seul bouquin.
Je vous mets le résumé du dos parce qu'il est très bien fait :

Née du feu d'un volcan, Uasti, la mystérieuse déesse voilée, va parcourir le monde des hommes à la recherche de son destin. Tour à tour épouse de voleur ou de roi, guérisseuse, guerrière, sorcière, elle finira par comprendre le mystère de ses origines et se retirer de l'autre côté de l'océan. Mais elle a laissé derrière elle son fils, Tuvek, élevé par les barbares dans l'ignorance du secret de sa naissance. Lorsqu'il apprendra de qui il est l'enfant, Tuvek va jurer de se venger de cette mère qui l'a abandonné. Fort des pouvoirs magiques que son sang lui a transmis, il va lui aussi traverser les mers pour traquer celle qu'il hait plus que tout au monde, sa mère, Uasti la sorcière blanche...

Je ne l'ai pas encore fini, mais il est vraiment génial. L'aspect magique, imaginaire combiné à un peu de philosophie est vraiment bien.
Livre classé comme "pour adultes", qd mm assez complexe, ya des trucs qu'on a du mal à situer et des passages... disons... un peu pervers. Menfin rien de bien méchant.

Le premier paragraphe du roman, qui m'a donné envie de l'acheter :
Se réveiller et ne pas savoir où l'on est, ni qui l'on est, ni même ce que l'on est -une chose avec des bras et des jambes ? un animal ? le cerveau d'un grand poisson ?-, voilà un bien étrange réveil. Au bout d'un moment toutefois, je m'étirai dans le noir, puis promenai mes mains sur mon corps : j'étais une femme.



BizoOoXxX et Bonne Lecture !
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Luciole
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyDim 14 Aoû - 23:00

Je suis allée m'inscrire à la bibli, y a pas longtemps... Ca fait longtemps que j'y étais pas allée (2 ans ?)... Y a pleins de livres O_o c'est génial heureux

Donc j'en ai pris qques uns, et j'ai fini celui là :

_________________________________________________________________
L'Ame Indienne
--Charles Eastman--


Le nom me disait quelque chose, en fait. J'avais du le voir cité dans d'autres bouquins sur les amérindiens, je pense.

Il faut lire... Lame-indienne

"Ce petit livre ne prétends pas être un savant traité. Il renferme, autant qu'il est en mon pouvoir, l'enseignement reçu pendant mon enfance et les idéaux de mes ancêtres, mais cela d'un point de vue humain et non ethnologique. Je ne cherche pas à empiler davantage d'os desséchés, mais les habiller de chair et de sang. Tant de choses ont été écrites par des étrangers sur nos anciennes croyances et sur notre culte comme simple sujet de curiosité que je voudrais mettre l'accent sur leur qualité universelle, sur leur intérêt propre."

J'aime beaucoup lire les comparaisons entre la simplicité qu'Ohiyesa décrit en parlant de la vision du Grand Mystère, et les métamorphoses subies avec la "transition" (son expression pour parler de l'arrivée des hommes blancs) puis la "socialisation".

"L'attitude primordiale de l'Indien d'amérique envers l'Eternel, le "Grand Mystère" qui nous entoure et nous inclut, était aussi simple qu'élevée. C'était pour lui l'idée suprême, portant en elle la plus grande plénitude de joie et de satisfaction possible en cette vie.
Le culte du "Grand Mystere" était silentieux, solitaire, libre de toute recherche de soi.
Il était silencieux parce que tout discours est forcément insuffisant et imparfait; les âmes de mes ancêtres s'élevaient donc vers Dieu en une adoration muette.
Ce culte était solitaire parce qu'on savait que Dieu est plus proche dans la solitude, et qu'il n'est permis à nul prêtre de s'interposer entre l'homme et son Créateur.
Nul ne pouvait envisager, ni confesser, ni se mêler d'une manière quelconque de l'expérience religieuse d'un autre."

Il y a aussi l'Histoire Sioux de la création, l'histoire de Ish-nà-e-chage, (le premier né) qui naquit mystérieusement. Il avait l'apparence de l'homme mais était plus qu'un homme. et quand il se sentit seul, il créa... Un frère, et non une femme. Un petit garçon, démuni et frêle.. etc ^_^

Bref, ce livre n'est pas du tout romancé, et il faut une petite dose de concentration pour le parcourir (non, je ne trouve pas que ce soit nécessaire pour tous les livres...) mais j'aime beaucoup le côté simple qu'il donne à tout ça. Passer les connaissances sans chercher à interpréter ou à les intéroger.
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyLun 19 Sep - 15:53

Envoyé spécial chez moi
Renaud


Un autre livre viendu de la bibliothèque. Je cherchais Nirvana, mais j'ai trouvé qu'àprès, et comme ce gars là m'intéresse aussi j'ai pas changé, j'ai le temps, de toute façon ^^

la version que j'ai du bouquin (carrément plus vieille édition) ah voilà, je l'ai trouvé
Il faut lire... Envoyespecialchezmoirecto7ht

En tout cas, j'avais pas trop vu ce que c'était en le prenant. Juste que c'était écrit par lui.
Mais c'est pas vraiment un texte, c'en est pleins. Un regroupement de ses articles pour Charlie Hebdo, pour être précise.

Ca dâte de 1995, on croise Mittérand (tonton) qui meurt, les conflits donc même à l'époque je savais rien et c'est toujours le cas mais lui si, des parapluies, sa fille et des appels pour elle.

Enfin, il y a de tout, ce qui reste c'est que j'ai envie de lire quelque chose de plus long, mais je sais pas si je trouverai. Ce qui en reste c'est qu'il a beaucoup à balancer contre beaucoup de monde, sans que ce soit vraiment bien productif, mais il le sait.
Et moi j'aime beaucoup sa façon d'écrire. M'en vais chercher le bouquin pour vous mettre un extrait qui m'a bien plu. ^^

*relis en se préparant à taper et rit aux même mots*

Fausse alerte !
Pourvu que ma fille arrive vierge au divorce

Ca y est ! Il est arrivé ! LE coup de téléphone qui tue ! L'appel que j'appréhendais depuis quinze ans ! Il est arrivé hier, 1er février 1996 !
DRRRIINNNGG !
"Tiens ? Qui cela peut-il bien être ?" me demandai-je un petit peu. J'étais seul à la maison, c'était donc à moi de décrocher, mon chien Toto veut pas apprendre. J'ignorais alors en faisant ce geste si banal, si quotidien, que ma vie allait en être bouleversée à jamais. "Allô ?" dis-je presque machinalement puisque c'est comme ça qu'on dit. "Allô ? Est-c' que j'peux parler à Lolita, siouplaît ?" me demande à l'autre bout du fil une voix masculine. Une voix masculine, adolescente, et qui dit pas bonjour ! J'encaisse. Pas de panique, me dis-je, c'est probablement une erreur. C'est une jeune fille qui mue ou bien le type appelle une autre Lolita, s'est trompé de numéro et est tombé chez la mienne. "Heu... Elle n'est pas là, elle est au lycée..." "-ah bon... J'm'excuse mais à quelle heure elle s'ra là ?" Oui oui, vous avez bien lu : "j'm'excuse" Au lieu de : "Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses" Je ne relève pas et, mieux, accèpte même de répondre à la question totalement indiscrète. "heu... Elle sera là dès qu'elle sera rentrée. Mais c'est de la part de qui, au juste ?" Un moment d'hésitation puis la voix imbécile continue : "Heu... J'suis Gregory, un ami à elle, j'étais en cinquième avec elle au collège..." Je laisse passer ce mensonge gros comme une maison -ma fille n'a pas d'ami, que des amiEs- et décide que la conversation a assez duré. Ce petit insolent, probablement drogué, ne me paraît pas animé d'intentions tès catholiques protestantes, il est temps de le remettre à sa place qui n'est sûrement pas dans les rangs des prétendants de ma fille, rans que j'ai moi-même constitués. "Si vous voulez me laisser votre numéro et elle vous rappellera ce soir..." mens-je alors effrontément à mon tour. Le junkie me bredouille un numéro de téléphone probablement faux (ou volé) et raccroche après un "Au revoir, monsieur" d'une banalité affligeante. Et "Mes hommages à madame votre épouse", c'est pour les chiens ?
"Chérie ! J'ai dit le soir à ma femme que j'appelle chérie, je te signale que cet après-midi y a un mec qui a appellé ma fille ! Je vais peut-être être obligé de prendre des mesures... Peut-être couper notre téléphone... Porter plainte pour harcelement sexuel... Aller chez Mireille Dumas pour dénoncer la dégénérescence morale de cette génération..." Ma femme, laxiste en diable, m'a prié de ne pas oublier néanmoins de faire la commission à notre Lolita et de ne pas la chambrer s'il te plaît !
Quand ma môme est rentrée du bahut j'ai donc fait comme si de rien n'était puis, vers l'heure du dîner, j'ai sorti de ma poche le post-it où j'avais griffoné le numéro de téléphone du satyre et j'ai dit, sur le ton le plus anodin du monde : "Ah, au fait, Lolita ! T'as un copain de ton ancienne école qui t'a appellé. Un certain... heu... Gregory ! Très sympa..."
Elle a pris le papier, l'a regardé comme on regarde une merde de chien et l'a déchiré en morceaux. "Qu'est-c' qu'y m'veut çui-là ? J'peux pas l'saquer ce p'tit con ! Sûrement que j'vais l'rappeler, tiens !"
Ouf ! Fausse alerte ! Je suis encore peinard quelques mois... C'est déjà pas celui-là qui va me voler ma fille... Vous voilà prévenus, les mecs, si vous voulez parler à Lolita, vous écrivez à son père, je transmettrai ou non.
Sûrement que je transmettrai, tiens !

7 févier 1996

____________________________________________________________
Bon, ça fait long mais fallait entier, quand même. ^^ Y a celui là, puis un texte sur la philo (ou comment être réfractaire à la philo) et puis sur les quotas ensuite. Tout bien hétéroclite, donc. Tout aussi sympa à lire, pour moi.

Voilou ^^
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyLun 19 Sep - 23:44

Le vieil homme et son double
--Joe Haldeman--


Trouvé en cherchant un bouquin pratique à mettre dans le sac pour les trajets en bus. Et il l'est, et en plus il est plutôt agréable pour patienter.

Ca se lit vite, mais en fait c'est pas plus mal.
Si le titre vous dit qque chose c'est normal (sinon c'est pas grave), "le vieil homme et la mer", d'Ernest Hemingway.

Et en fait le livre est basé là-dessus. Un prof presque fauché et un escroc qui se mettent à imaginer écrire du "faux-Hemingway".
A savoir des textes dont tout le monde sait qu'il les a perdus, et de prétendre les avoir retrouvé. Pour se faire beaucoup, beaucoup d'argent.

John Baird, le prof qui est également spécialiste de l'auteur est pas vraiment entousiaste d'abord, puisque honnête. mais il se laisse convaincre à peu près.
Pendant qu'il s'y met un sosie d'Hemingway débarque, version fantôme, pour le menacer de mort s'il poursuit.

Il faut lire... Folsf0100

Voilou. En fait c'est pas trop mal écrit, enfin... j'aime assez tout, sauf la fin, à vrai dire. Mais comme il est pas dans les coutumes de la dévoiler, je vais pas vous dire non plus pourquoi. Juste que c'est... un peu bourrin, au final, alors que c'était pas partit pour.
Donc si vous tombez dessus, genre dans l'armoire de votre frère, hésitez pas, mais sinon... pas la peine de le chercher ^^;
oh, à moins que vous ne vous intéressiez à Hemingway, remarque... et encore.

Oh, j'avais pas mis d'extrait !

"Quelqu'un s'éclaircit la gorge.
John leva les yeux de la machine à écrire. Assis devant lui se trouvait Ernest Hemingway, l'hemingway sage et buriné de la célèbre photographie de Karsh. "Vous ne devez pas faire ça, j'en ai peur", déclara Hemingway.
John fixa le verre d'absinthe à moitié plein puis releva les yeux. Hemingway était toujours là. "Seigneur, fit-il
- Ce n'est pas un effet de l'absinthe." L'image d'Hemingway ondoya, et il devint le beau jeune homme qui était partit à la guerre, cette guerre sur laquelle john aait décidé d'écrire. "Je suis toutà fait réel. D'une certaine façon je suis plus réel que vous." Il vieillissait à mesure qu'il parlait: Hemingway en jeune premier moustachu des années 20 ; en héro médiatique un tantinet corpulent mais toujours magnétique des années 30 et 40 ; puis sa barbe vira au blanc, ses traits se firent durs et tristes, puis imprégnés de folie et d'impuissance, [...] "Je peux avoir l'air de ce que je souhaite."
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyMar 20 Sep - 14:31

Le livre des rêves
--S.Michelet ; R.Ripert ; N.Maillard--


Il faut lire... Michelet_livre_reves_c1


Ce livre vient aussi de la bibli et va y retourner sous peu. Il est franchement intéressant.
Ce n'est pas pour interpréter les rêves, bien qu'il y ai qques codes à la fin, vite écrits vite zappés.

En fait :

>Quel rôle ont joué les rêves depuis la préhistoire ? De quelle manière les anciens s'en servaient-ils pour communiquer avec l'invisible et pour soigner les maux ? Pourquoi l'Eglise a-t'elle jeté l'opprobe sur ce phénomène ? Quel sens donner au retour du rêve dans la modernité, avec les romantiques et les surréalistes ?
> Quelles sont les récentes hypothèses neurologiques et psychologiques qui expliquent les fonctions de la vie onirique ? Vers quelles directions ont évolué les psychothérapeutes depuis Freud ?
> Concrètement, comment se rappeller de ses rêves ? Comment les provoquer, faire les rêves les plus fous sans se réveiller ? Pourquoi est-il important de raconter ses rêves ?
> Quel rôle joue Internet dans la propagation des nouvelles pratiques oniriques -par exemple celle du "rêve planétaire" où des hommes de tous les pays tentent de rêver de même chose au même moment ?

C'est la présentation derrière le bouquin. Logiquement je peux répondre à toutes ces questions, maintenant que je l'ai lu. ^^;
Ouais, mais non. Parce que j'ai pas bien retenu, juste ce qui m'intéressait. En particulier les exemples sur la place du rêve dans les différentes civilisations, et puis l'histoire des rêves lucides et/ou conscients, qui m'a bien intéressé.

Par contre, niveau mise en page, les encarts qui débarquent un peu partout alors que les paragraphes sont pas finis, j'aime pas >.< mais on s'en sort.

"Les Aborigènes d'Australie
L'Eternel Temps du Rêve

A l'origine le monde était désert, sans relief ni vie, obscurci d'un voile sombre privant le ciel d'étoiles.
Dans les profondeurs de cette terre inerte dormaient les rêves, êtres informes et surnaturels qu'un réveil soudain conduisit à l'air libre. Ce fut le commencement. En sillonant la terre de leurs pistes chantées, les Etres Rêves imprimèrent sur le monde leurs traces fabuleuses, modelèrent les montagnes, les rivières et les lacs.
Rêve Pluie, Rêves Nuage, Kangourou et Perruche, Rêves Deux Frères, Homme Initié, Patate Douce et Prune, Rêve Toux, Rêve Etoile... tout l'univers sensible résulte de leurs noms et reflète les Images qu'ils semèrent en chantant.
Avant de rejoindre épuisés leurs souterraines ténèbres, ils enseignèrent aux humains les moyens de survivre.
Ils leur donnèrent les mythes, les lois et les rites destinés à maintenir un contact spirituel avec eux, condition nécessaire à l'équilibre du monde et à la survie des espèces."
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyMar 20 Sep - 14:53

L'euphorie Perpétuelle
Essai sur le devoir de bonheur
--Pascal Bruckner--


" Un nouveau stupéfiant collectif envahit les sociétés occidentales : le culte du bonheur. Soyez heureux ! Terrible commandement auquel il est d'autant plus difficile de se soustraire qu'il prétend faire notre bien. Comment savoir si l'on est heureux ? Et que répondre à ceux qui avouent piteusement : je n'y arrive pas ? Faut-il les renvoyer à ces thérapies du bien-être, tels le bouddhisme, le consumérisme et autres techniques de la félicité ? Qu'en est-il de notre rapport à la douleur dans un monde où le sexe et la santé sont devenus nos despotes ? J'appelle devoir de bonheur cette idéologie qui pousse à tout évaluer sous l'angle du plaisir et du désagrément, cette assignation à l'euphorie qui rejette dans l'opprobre ou le malaise ceux qui n'y souscrivent pas. Perversion de la plus belle idée qui soit : la possibilité accordée à chacun de maîtriser son destin et d'améliorer son existence. C'est alors le malheur et la souffrance qui sont mis hors la loi, au risque, à force d'être passés sous silence, de resurgir où on ne les attendait pas. Notre époque raconte une étrange fable : celle d'une société vouée à l'hédonisme, à laquelle tout devient irritation et supplice. Comment la croyance subversive des Lumières, qui offrent aux hommes ce droit au bonheur jusqu'alors réservé au paradis des chrétiens, a-t-elle pu se transformer en dogme ? Telle est l'aventure que nous retraçons ici. "

> le résumé à l'arrière du bouquin. Je l'ai mis surtout parce que j'l'ai trouvé tout écrit sur le web, pas besoin de recopier ^_^
Et puis il est pas mal.

j'ai pas parlé de l'autre bouquin sur le bonheur que j'ai lu, tiens... Ca vaut moins le coup, carrément même, mais j'en mettrai qques mots. Justement, y avait la référence à celui-là et magie, je l'ai vu dans la chambre de ma mère. (oui oui, je visite régulièrement les bouquins dans les chambres)

C'est carrément philosophique, mais très concrèt en même temps. Moi j'aime la philo, malgré tout j'ai eu comme un doute quand j'ai commencé le bouquin, parce que j'en ai pas lu depuis la fin du lycée, et que les phrases semblaient quand même assez complexes, en général... (au feuilletage donc) mais en fait, pas tant, une fois qu'on commence c'est même bien agréable, ça reste un peu plus ardu qu'un roman, mais ça se lit aussi facilement.
Au bout de qques pages c'est même plus la peine de relire les phrases pour piger, on se fait au vocabulaire et au ton ^^

Enfin, à part ça, ça donne pas de vision bien nouvelle, mais c'est pas plus mal de retrouver ces idées, dites autrement.

C'est pas un roman, mais je l'ai lu comme ça. Je vote pour ce bouquin ! ^^ Ouais, en fait je l'ai presque adoré, et vais me renseigner sur les autres que ce gars marrant à écrit.

Il faut lire... 2246582210
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyLun 3 Oct - 16:35

Petite philosophie du bonheur
-- Bertrand Vergely --


Il faut lire... VergelyBertrand_PetitePhilosophieDuBonheur_EssentielsMilan_2001

C'est là que j'ai trouvé la référence à "l'euphorie perpétuelle" entre autres. En fait ce livre est surtout intéressant pour les références, mais à lire en lui même, pas vraiment ^^;

Enfin, ça fait jamais trop de mal de lire quelque chose sur le bonheur, après tout, mais sincèrement "L'euphorie" vaut vraiment plus le coup, si vous en cherchez qu'un.

A l'intérieur de ce bouquin tout est posé sous forme de réponses. Deux pages pour répondre à une question, en règle générale. Or la question, si elle peut se réveler sympathique et qu'on peut effectivement se dire que "pourquoi pas, j'aurai pu me la poser" (si j'avais que ça à faire), il y en a qui n'ont de rapport avec le bonheur que ce que l'auteur veut bien y trouver...

"les séducteurs sont-ils des gens heureux ?"
"Avec qui peut-on être ami ?"
"que faut-il fêter ?"

... Un extrait quand même, mais en relisant pour trouver quoi mettre, je m'aperçoit que j'apprécie encore moins que dans mon souvenir ^^;

Donc dans un passage qui (essaie de...) réponds à : "Est-il vrai que le bonheur n'est pas de ce monde ?"

On ne sait pas vivre au présent. Tout le malheur de l'homme vient de là, rappelle Pascal. Car, préoccupé de vivre dans le passé ou de se projeter dans l'avenir, on ne voit plus le présent avec ce qu'il peut offrir. David Hume, le grand philosophoe écossais fondateur de l'empirisme moderne, a bien compris la raison d'une telle attitude. Nous ne voulons pas seulement être heureux. Nous voulons avoir l'assurance que nous pourrons l'être toujours. Ce besoin de savoir, traduisant un besoin d'être en sécurité, est humain. Il n'en demeure pas moins qu'il traduit un manque d'amour prononcé, ainsi que l'a fait remarquer Pascal : pourquoi a-t-on envie de savoir que l'on sera toujours heureuex, quand on est heureux, sinon parce que l'on ne fait aucune confiance à la vie ? Et pourquoi ne fait-on aucune confiance à l'avenir sinon parce qu'on veut tout de façon tyrannique, tant on se prend pour le centre du monde avec un égoïsme faramineux ?
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyLun 3 Oct - 17:00

Les étapes majeures de l'enfance
-- Françoise Dolto --


Je viens juste de le finir (enfin, avant celui que je viens juste juste de finir). J'ai mis un peu long à le lire, mais pas franchement parceque c'était ennuyeux ou dur, plutôt que les conditions sont pas tout le temps là pour ce genre de bouquins ^^; Calme, concentration...

A part ça, c'est en fait un recueil de conférences et d'articles de Françoise Dolto (il parait qu'il faut connaître, moi avant le bouquin c'était très très vague. > médecin psychanalyste : 1908-1988 > très concernée et impliquée dans l'éducation des enfants)

Il y a un cavalier adulte du jeudi soir qui en passant par le bureau avant le cours (oui c'est à ce moment que les conditions peuvent permettrent la lecture) m'a dit : "très bien !" en montrant le bouquin... ah ? heu... tant mieux ^^;
En fait il est pychologue pour enfants. Et donc F.Dolto est une référence, c'est lui qui a été étonné que je connaisse pas avant; Sinon j'ai eu "mais tu arrives à comprendre (ou suivre, enfin, un truc dans ce style?"
"-ben... on s'en sort, oui sourit! "
"- ok, parce qu'elle a des mots précis, quand même"

Enfin bref, dans ce livre là en tout cas, c'est pas si dur à piger ni à lire. Il faut dire que c'était destiné à des journeaux ou ce sont des interviews radio, donc elle devait se faire comprendre de gens divers (et aussi peu doués que moi par exemple).

Justement, le fait que ce soit juste ça, ça donne un bon aperçu de ses pensées et discours, on rentre un peu dans son univers. Mais ça m'a surtout donné envie de trouver des trucs plus précis.
Là on a ses réactions par rapport à des cas précis, pas quelque chose de construit.

Donc ça se répète un peu, surtout sur certains points.

C'est quand même bien intéressant à lire, et accessible, donc. Elle base beaucoup, même pratiquement tout ce qui concerne l'éducation des enfants sur le langage. Leur parler, les écouter, à propos de tout, au lieu de leur cacher/mentir/pas répondre.

A propos d'une question qu'on lui a posé :
Une maman nous écrit :
"J'ai deux filles. L'une a quinze mois, l'autre quinze jours. Nous nous en occupons beaucoup. L'aînée commence à parler et dit constamment "Non !" Il suffit que nous lui disions : "Veux-tu dire bonjour ?" pour qu'elle réponde : "Non !" d'un air bien décidé. J'ai peur que persiste plus tard cette habitude de contrarier ceux qui l'entourent." [et demande quoi faire]

[...] Un enfant est beaucoup plus sincère que nous. Pour nous, dire "bonjour" n'a aucune valeur affective, de même que dire "pardon". Qui de nous n'a pas dit "oh, pardon !" en se cognant à un réverbère ? Pour l'enfant, les mots ont leur sens plein. Il a raison -instinctivement parlant- de ne pas dire "bonjour" à un être qui lui est indifférent. Au contraire, s'il aime quelqu'un, il viendra à lui avec confiance, quelque fois avec un de ses jouets préférés, qu'il lui montrera sans parler; d'autres fois, il viendra faire l'avantageux pour qu'on le remarque. Cela en dit bien plus sur son affection et son estime pour l'adulte qu'un "bonjour" de chien savant !
[et de lui conseiller de ne plus demander à l'enfant de dire bonjour, que ça viendra tout seul]

_________________________________________________
Y a pire que dire bonjour, c'est quand même de devoir faire la bise aux gens, même qu'on aime pas... >.< Ca m'a rappellé ça, ce passage, comme j'avais du mal, quand j'étais ptite avec ça. Enfin, petite et même plus tard, vu que Satan m'a fait remarqué qu'en tant que pas-commerciale-mauvaise-monitrice je lui disait pas non plus bonjour. -__-

Enfin bref, j'aime bien ses idées, à la Dame, et j'aime bien comme elle les fait passer, il y a beaucoup d'exemples pris dans son vécu;

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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyLun 3 Oct - 17:25

L'ignorance
-- Kundera --



Lui il a attendu longtemps ! Je l'ai acheté l'année dernière, un peu comme ça... En fait à cause du titre et du passage que je vais mettre.

Je l'ai lu que y a peu, parce que c'est à peu près le seul qui rentrait dans mon ptit sac et que j'avais envie d'embarquer un bouquin.

Mais bon, il aurait pu attendre plus longtemps... ^^;

L'extrait sur lequel je suis tombée, en le feuilletant :

Disons que la vie humaine est longue de quatre-vingt ans. C'est à peu près pour cette durée que chacun imagine et organise sa vie. Ce que je viens de dire, tout le monde le sait mais on se rend rarement compte que le nombre d'années qui nous est impartit n'est pas une simple donnée quantitative, une caractéristique extérieure (comme la longeur du nez ou la couleur des yeux), mais qu'il fait partie de la définition même de l'homme. Celui qui pourrait vivre, dans toute sa force, deux fois plus longtemps, donc, disons, cent soixante ans, n'appartiendrait pas à la même espèce que nous. Rien ne serait plus pareil dans sa vie, ni l'amour, ni les ambitions, ni les sentiments, ni la nostalgie, rien.

______________________________________________________

"La parution d'un nouveau roman de Milan Kundera demeure toujours un événement littéraire. À plus d'un titre. Celui-ci n'échappe pas à cette réalité. Écrit en français, traduit en plusieurs langues, L'Ignorance a déjà connu un succès hors de l'Hexagone. Renouant avec le roman à multiples facettes, à multiples entrées, il s'appuie sur le déracinement et l'exil, imprégné des fragrances subtiles de la Bohême. Entre mélancolie et vin doux. Avec des personnages qui vont, viennent, s'efforcent d'accoster quelque part… Irena, veuve et mère à la fois, réfugiée à Paris à la fin des années soixante, et de retour à Prague vingt ans après ; son ami Gustaf, entrepreneur suédois ; Milada, vieille complice d'enfance ; Josef, également de retour en Bohême, dans une Tchéquie post-révolutionnaire et post-communiste. Des émigrés sans patrie, arrimés à leur passé qui s'est malgré tout échappé, des individus ordinaires chargés du poids lourd de leur existence, mutilés et blessés dans leur chair. Les destins se croisent, se manquent, se cognent."

Voilà ce que je viens de trouver sur le web; Ca m'évite de chercher des points positifs ?
En fait ça se laisse lire, mais j'y ai rien trouvé de franchement génial, moi... Au plus quelques passages plus agréables que d'autres, mais sinon... Enfin voilà quoi, j'suis pas convaincue ^^

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MessageSujet: yeah !! coup de coeur !   Il faut lire... EmptyLun 3 Oct - 17:51

Les Cavaliers
-- Joseph Kessel --


J'ai adoooooré ce livre !
J'en ai entendu parlé par une connaissance, l'auteur était déjà dans mes préférés parce que c'est lui qui a écrit Le Lion, et que ce livre est génial.

Mais celui-là !! C'est mieux que ça !
J'ai commencé juste après Dolto, hier, vers 16h, et puis suite à une blague que mon clavier à fait à Mam's (marchait plus) (et donc j'ai pas été à l'ordi) j'ai continué le soir, la nuit... finit vers 5h du mat. 550 pages environ)

Je l'ai pris à la bibliothèque aussi, une vieille édition. Juste par les arguments sus-cités et en lisant qques lignes avant.

On plonge complètement dans le récit, introduits en Afghanistan par l'Aïeul de tout le monde, Guardi Guedj.
"Celui qui sait beaucoup d'histoires mortes aime bien, quand il le peut, en voir une à sa naissance"

Et nous aussi !! (Si si, vous aussi)

Donc laissez vous galopper vers les Steppes, car bientôt un évenement remarquable et remarqué va s'y produire : un Bouzkachi va se jouer à Kaboul !!

Je laisse le soin à Guardi Guedj le soin de vous conter ce jeu, si comme moi vous ne le connaissiez pas.
On y assiste peu longtemps après, où les destinés se jouent déjà, comme elles se jouaient bien avant. C'est le fier Ouroz, fils de Toursène que l'on suit au plus près dans cette aventure, ensuite. Dans son aventure. Périlleuse, douloureuse et intérieure avant tout.

Keï, il faut que tu demandes à Marmotte de te le re-prêter, parce que tu dois le lire ! Tout le monde doit le lire.
Je ne sais pas quel passage vous retranscrire, chaque page est à lire. Mais il faut, hein ? Bon, alors au hasard...

"A l'ordinaire, l'oeil d'Ouroz, prompt et dur, relevait tout de suite, sur les visages et les corps, leurs travers, leurs malfaçons. Cet homme avait la bouche vile, celui-là un menton d'esclave, cet autre le regard craintif, lâche, cet autre le front stupide, cet autre encore le sourire visqeux ou félon. Et les épaules velues, les nuques ployées, les poitrines creuses, les jambes débiles, les ventres gonflés... Et les boiteux, les cagneux, les morveux, les goitreux, les borgnes... De tout cela, et, chaque année davantage, Ouroz avait nourri, fortifié son dédain pour le troupeau de ses semblables et, avec lui, sa superbe et sa solitude. Or, cette nuit, les jeux de la lampe fumeuse effaçaient, lavaient, chez les compagnons d'Ouroz toute disgrâce et tout stigmate. Il n'y avait là que des bergers et routiers au sommeil, enveloppés d'étoffes à la vérité lamentables, sales, effilochées, déchirées, guenilleuses, mais que la maige de la pénombre changeait en molles et nobles draperies de même qu'elle suspendait soies et velours aux murs délabrés. Et si, parfois, dans un visage indistinct, se levait une paupière, l'oeil avait la densité d'un bijou obscur.
"Suis-je si différent d'eux ?" se demanda soudain Ouroz.
C'était la première fois de sa vie..."


(Merci Oulaïm de m'en avoir parlé !! coeur! )

Il faut lire... Cavaliers
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyLun 10 Oct - 13:23

Les Paladins du Soleil Levant
[ronin et samouraï célèbres]
-- R.Habersetzer --


Il faut lire... 285180166X.08.LZZZZZZZ


Fini il y a quelques minutes ^_^

Je me désèspère, à rien retenir, par contre.

D'histoires en histoires, toutes basées sur des faits réels, ce livre retrace toute l'évolution des samouraïs au Japon. En passant par des figures précises, dont les noms évoquent parfois quelque chose, pas souvent la même chose que ce qui est raconté.
Je l'ai pris à la bibli, en le feuilletant j'étais tombée sur les pages consacrées à Musashi, alors non, je ne pouvais pas ne pas lire.

Il est bien illustré, aussi. Du moins, richement, on va dire. Pas forcément des images vraiment exeptionelles, mais il y en a beaucoup. ^^ D'ailleurs... *lance un scan*

Du coup, il y en a qui achètent tous les livres qui leur plaise... Oui, mais dans ce cas j'ai quand même un peu trop de bouquins à acheter moi ^^; Seulement je le ferai, plus tard.
Là j'ai surtout envie de noter tout ce que je commence déjà à oublier, en attendant.

Donc, il ne faut pas avoir peur de rencontrer 20 noms par page, surtout des noms qui se ressemblent tous plus ou moins ^^; Mais à part ça, c'est tout à fait chouette à lire, si vous êtes un tant soit peu intéressé par cet univers.
Ah, un conseil, ne pas s'attacher aux héros qu'on vient tout juste de croiser, parce que leur mort est détaillée aussi bien que leur loyauté et leur courage. ^^;
(Mais Yoshitsune et Musashi powaa, quand même. heureux )

[rien à voir mais : longtemps que j'avais pas vu les nuages aller aussi vite.. On dirait qu'il y a un fort courant dans le ciel ou qu'ils font une compèt de natation]

L'extrait est un passage de la vie de Yoshitsune, sa rencontre avec Benkei.

Le géant Benkei, dont le nom est inséparable de celui de Yoshitsune, est une autre fameuse figure de la mythologie japonaise.
Il était fils d'un bonze du temple de Kumano, dans la province de Kii. Ou peut-être d'un Tengu
(esprit mi-homme mi-oiseau) rencontré par sa mère sur un sentier de montagne...
Celle-ci le porta pendant trois ans et lorsque l'enfant vint au monde il avait toutes ses dents et des cheveux longs...
(j'ai dit : basées sur des faits réels... bon, sur des personnages réels alors)
Tout petit il fut confié au temple d'Enryaku-ji. Il était si turbulent de nature qu'il reçut le surnom de Oniwara-maru "jeune démon". Lorsqu'il devint bonze, il prit le nom de Musashi-bo. (non, c pas le même Musashi).
Mais il resta un bien curieux bonze : avec ses huit pieds de haut, on lui prêtait la force de plusieurs dizaines d'hommes, et le japon possède encore aujourd'hui quantité de reliques-preuves de son passage : ainsi le chaudron et la cloche toujours conservés dans le temple de Mii-dera...
[.. histoire de la cloche et du chaudron que je passe...]
La dernière occupation de ce terrible moine-guerrier, qui se trouvait maintenant à Kyoto, était de collectionner les sabres de ceux qui traversaient le pont Goto ! Il aurait fait le voeu de délester un millier de passants de leurs sabres afin de reconstruire un temple ; ce qui était sûr, c'est qu'il revendait les katanas. La légende rapporte qu'il comptait ce soir-là, 999 katanas à son actif, mais qu'il n'eut jamais le millième. Et voici pourquoi...

Dans son armure noire qui moulait ses muscles d'acier, presque aussi large que haut, un regard qui tuait sur place dardant de sous ses épais sourcils, naginata
(lance avec lame courbe) à la main, Saito Musashi-bo Benkei barrait tel un mur massif le pont Goto : cette nuit-là il attendait son millième sabre...
Soudain son oreille perçut le son léger d'une flûte. Il voyait s'avancer vers lui la silhouette gracile d'un gamin engoncé dans une vaste cape, déambulant avec légereté, inconscient du danger. Car Benkei avait vu : déjà il n'avait d'yeux que pour le magnifique sabre qui se balançait à son flanc, sortant en partie de sous la cape, révélant un fourreau laqué d'or... Il fit un bond, abaissa son fauchard.
(= naginata) "Exactement ce qu'il faut pour couronner ma collection" se dit-il.
- Gamin, donne-moi ton katana et je laisse passer ta route.
Yoshitsune, qui ne lui avait pas même encore accordé un regard, s'arrêta de souffler dans sa flûte et leva enfin les yeux vers le géant qui se profilait dans la clarté de la lune.
- Ah, c'est donc vous, le voleur de sabres... fit-il d'une toute petite voix qui laissa Benkei bouche-bée. Et il ajouta aussitôt :
- Vous devez être fou de penser que je vais vous donner le mien... vous feriez mieux de retourner vous coucher...
Quelque chose dans son regard aurait du mettre le moine-guerrier en alerte... "Quel gamin stupide et arrogant ! Une bonne leçon suffira..." Furieux que sa réputation n'ait pas fait prendre sa menace au sérieux, Benkei fit un large moulinet de son arme et se lança sur Yoshitsune. Mais, bougeant à peine, l'adolescent esquiva, passa sous son bras puissant, se retrouva dans son dos. "Ah, ça..." Le moine pivota lourdement et abattit son arme sans plus chercher à ménager le provocateur et son second coup de taille l'aurait probablement coupé en deux si celui-di n'avait réussi à s'écarter d'un bond agile. La lame de la naginata entra profondément dans un pilier soutenant la rambarde du pont.
-Cela suffit...
Tandis que Benkei, ivre de rage, cherchait à libérer sa lame, Yoshitsune, le repoussa d'un simple coup de pied dans la cuirasse :
- ... vous faut-il vraiment une leçon ?
Et l'adolescent à la flûte se défit de sa cape et apparut dans une armure rouge. Il tira son sabre.
Le combat fut rapide et bref. Le géant, blessé, mit le genou à terre. Comme écrasé par la découverte de tant d'adresse dans l'art du maniement d'armes dans lesquel il était pourtant lui-même passé maître, Benkei attendait le coup de grâce.
- Je ne demande qu'une chose, dit-il encore.
- Oui ?
- Votre nom, jeune seigneur...
- Je suis Minamoto Yoshitsune, et il lui tendit la main :
Il faut soigner votre blessure.
- Alors Minamoto Yoshitsune, laissez-moi vivre le reste de mes jours à vos côtés !
Et il se prosterna sans réserve devant son jeune vainqueur.
[...]
De ce jour, Benkei sera l'ombre de Yoshitsune pour lequel, et jusqu'au sacrifice final, il garda une admiration et un dévouement sans bornes.
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyDim 16 Oct - 18:35

La saga d'Uasti

(bis)
-- Tanith Lee --

Il faut lire... Lasagaduasti5lg

Finit y a qques minutes. ^^

Y a un certain paradoxe entre la fin de ce bouquin et une des choses que j'avais retenu de celui de F.Dolto, mais je vais pas en parler plus que ça, non seulement parce que comme d'hab c pas important, et puis au cas où quelqu'un voudrait ne pas connaître la fin de ce livre. diablotin

Sinon, il est bien sympa, j'avoue qu'il y a des moments où je l'ai continué surtout pour le finir et pouvoir passer aux autres que j'ai pris à la bibli, mais assez intéressant quand même.

Par contre, justement, pas fachée de le finir, alors que je le suis souvent, pour les livres que je préfère.
Avant de poursuivre, un moment, je me suis dit que c'était parce que la déesse faisait elle-même si peu attention aux autres et à elle-même, que c'est comme si elle méprisait ou plutôt ignorait totalement le récit même de sa vie qu'on suivait.
Et que dans ce cas, le fait que j'en ai à peu près rien à fiche qu'elle finisse par se faire tuer par sa silverdagger ou qu'elle prenne le pouvoir sur tous les hommes de la Terre vient peut-être de là.

Mais heureusement tout le monde ne reste pas aussi insensible qu'elle, et elle non plus finalement. Il faut lire... Heureux_

Deux choses encore : qques passages plutôt pervers, ouais, on peut dire ça comme ça, j'ai l'impression que l'auteur s'est calmée au fur et à mesure qu'elle écrivait. Mais c'est aussi la façon de voir la chose de la déesse, je suppose. Son fils est quand même plus classe qu'elle, j'trouve.

Et puis certains passages me semblaient vraiment... maladroits, pas au niveau du reste (qui ne me donne au final pas une impression d'être vraiment très élevé) mais comme si en écrivant elle cherchait moins. Un peu comme si moi j'écrivais l'histoire des mogas, comme j'ai pu commencer à l'écrire, sauf que j'ai jeté ces débuts là. Ou comme si Gone racontait l'histoire, surtout pendant les périodes : "pouvoir powaa" du jeune Dieu... ^^

Enfin, tout ça, pour dire que si vous voulez un gros livre pour les vacances vous pouvez bien prendre celui là, mais uniquement si vous avez déjà lu Lord of the Ring, les Dumas et d'autres trucs tout aussi gros et à mon avis plus chouettes. ^^
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyMar 18 Oct - 14:47

Le fusil de chasse
-- Yasushi Inoué --


Découvert à la bibli, je sais plus ce que je cherchais, pas forcément ça. Mais le nom me disait quelque chose (de l'auteur, pas du livre). J'ai du lire une critique ou quelque chose sur lui, peut-être.

C'es pas le genre de bouquins que je prends, parce qu'il est tout petit (90 pages environ) mais j'ai assez aimé l'idée. (et puis je savais que j'avais la Saga d'Uasti à finir et les 5 autres livres que je prendrai)

"Le fusil de chasse raconte l'histoire d'une laison entre un homme marié, Josuké, et une jeune femme divorcée, mère d'une grande fille. Trois lettres, trois récits à la première personne forment les trois faisceaux du drame. Il y a une lettre de la jeune fille qui expose à Josuké qu'elle a lu le journal de sa mère et qu'elle sait comment et pourquoi celle-ci est morte. Il y a la lettre de la femme légitime qui explique pourquoi elle ne le reverra plus. Il y a la lettre de la maîtresse écrite avant son suicide.
Au centre, omniprésent, l'homme solitaire avec son fusil de chasse. De lettre en lettre, se dévoilent au lecteur les différents aspects de cette tragédie."

Il faut lire... Lefusildechasse

(le site où je viens de trouver l'image... le gars (ou la fille) met : "mon avis" et c'est le résumé que j'ai recopié du dos du livre, juste au-dessus, où il/elle a changé qques mots... vive l'originalité)

Ah !! En ouvrant le livre pour vous écrire un extrait je retrouve ce qui m'avait choqué la première fois et tout le long de la lecture.. Il y a un fort parfum, pas celui du papier. Je ne sais pas du tout quelle senteur c'est, mais délicat, nostalgique... enfin, ça va bien avec le livre, mais je sais pas d'où ça vient. Un emprunt précédent... ?

Pour situer, l'écrivain qui nous parle d'abord raconte comment il a envoyé un poème à la demande d'un vieil ami qui voulait l'éditer dans son journal : le compagnon du chasseur.
A la suite de quoi il reçoit une lettre d'un certain Josuke Misugi (faux nom, comme il s'en rends compte) qui lui dit s'être reconnu dans le personnage présent dans le poème, et qu'il en est ... ému, flatté, et autres. (Ce n'est en fait pas le cas, l'écrivain ne l'a jamais rencontré ni même aperçu)

la fin de la lettre de Josuke :
"Sa lettre continuait ainsi : << Il vous est permis d'avoir des doutes sur l'équilibre mental d'un homme qui passe soudain du coq à l'âne. J'ai ici trois lettres qui me furent adressées. J'avais l'intention de les brûler, mais, après avoir lu votre excellent poème, j'ai cru devoir vous les montrer. Je m'en voudrais de troubler votre quiétude, cepandant je vous les fais parvenir par courrier séparé. Je serais heureux que vous les lisiez à loisir. Je ne vous demande que de les lire. Je ne désire rien de plus. Je voudrais que vous sachiez que "le lit asséché du torrent blême" est celui que j'ai contemplé. Il me semble qu'un homme est bien fou de vouloir qu'un autre le comprenne. Je n'avais jamais éprouvé ce sentiment jusqu'ici, mais, en apprenant que vous vous intéressiez à mon cas, jai décidé de ne rien vous cacher. Après les avoir lues, j'èspère que vous voudrez bien brûler ces trois lettres. Notre rencontre dans l'Izu s'est produite juste après que je les eus reçues. Voilà longtemps que je m'occupe de chasse, mais , alors qu'aujourd'hui je suis devenu un solitaire, il y a quelques années, quand j'inspirais le respect de tous tant dans mes activités sociales que dans ma vie privée, avoir le fusil sur l'épaule me paraissait une obligation. Permettez-moi de terminer sur cet important détail.>>
Deux jours plus tard les trois lettres me parvinrent. L'enveloppe qui les renfermaient portait le nom de Josuke Misugi et son adresse, un hotel dans l'Izu, la même qui figurait sur la premiere enveloppe. Chacune des lettres lui avait été adressée par une femme différente. Je les ai lus et... Non ! Arrivé à ce point, je me refuse à passer sous silence l'impression qu'elles me firent. Je vais en donner le texte intégral."


Un certain gens que je devrais connaître mais on s'en fiche a écrit à propos du livre : "une intensité glacée et brûlante à la fois" c'est le genre de phrase bateau qui peut aller pour à peu près tous les bouquins, mais bon, elle est pas mal pour celui là.

L'intérêt passe par toutes les visions différentes que l'on a de la même chose : la mort de Saïko, mais surtout sa vie, leur vie.
C'est comme si les 4 existences que l'on découvre formaient une tresse parfaite, de tons pastels pour mieux s'accorder, et qu'il ai fallu attendre qu'un des brins casse pour en voir toutes les imperfections et la laisser se dissoudre.

J'ai bien aimé ce livre, il me laisse une impression de... poésie, du genre qui ne pèse rien mais qu'on aime à lire et à se souvenir.
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyMar 18 Oct - 15:32

Le journal d'un fou
-- Irokawa Takehiro --


J'ai adoré le début de ce livre !!
Enfin, un passage particulier que je vous écris dans qques instants.
Ce qui est pas chouette, c'est que quand on dit ce genre de trucs ça implique que le reste soit moins bien. Niveau de l'intensité c'est vrai, sûrement l'effet de surprise du début. Mais si au final il ne me laisse pas une impression si forte que je l'aurai cru, c'est vraiment un bouquin que je vous conseille quand même.

Je l'ai pris parce que ça me rappellait Gogol, (Le journal d'un fou, à lire aussi) et que j'aimais bien l'image en couverture.
Le résumé du dos, assez bien fait :
"Ce livre raconte avec un détachement quasi clinique la vie d'un homme derrière les murs d'un hopital psychiatrique. Cet homme, dont le journal de bord constitue le roman, assiste à l'effondrement de toutes ces certitudes, perd la faculté de distinguer la folie de la raison et nous emporte d'un seul souffle, comme dans un rêve éveillé, dans l'intimité de sa conscience.
Sorte de confession intérieure, de monologue facsinant peuplé de désirs et de doutes, de pensées approximatives ou de gestes d'amour maladroits. Entre insomnies et cauchemars, ses souvenirs d'enfance, ses obsessions et ses peurs brouillées d'hallucinations visuelles et auditives recomposent peu à peu l'itinéraire d'une existence où l'amour voudrait prendre tant de place, mais qui reste désespérement vide.
L'inquiétude et le calme qui émanent de cette profonde solitude ne nous sont pas du tout étrangers. "

J'ajoute que ce n'est pas seulement sa vie à la clinique psy, que l'on écoute, mais celle qui suit, et qui se révèle aussi intéressante sinon plus. On l'écoute, car ce n'est que par ses pensées que l'on suit les évenements.
On voit ce qu'il voit, ou bien rien, on se rappelle seulement de ce dont il se rappelle et de la façon dont il se le rappelle.
Pas de jugement, pas d'autres versions pour nous. Mêmes frustrations à propos de ses nuisances, car ni lui ni nous ne pouvons nous en rendre compte.

C'est juste après son entrée à l'hopital :
"Dans la matinée, rencontre avec le medecin. Rien à attendre de son daignostic. Je suis resté sur la défensive. Je n'ai guère l'habitude de me laisser aller aux cinfidences. La conversation que nous avons eu n'a pas dû lui apporter grand-chose. D'ailleurs, nous n'avons pas suffisamment parlé pour rompre la glace. Pourtant, j'ai beau pour l'instant me replier sur moi-même, par timidité, cela ne prouve pas que je sois normal ou en bonne santé. Mon cerveau est déréglé. Ce que je ressens réellement se trouve au-delà de tout jugement des autres. Je suis le seul à pouvoir parler de ce qui me touche. La connaissance que j'ai de moi est illusoire, approximative, et sans doute parfois entachée d'indulgence. Pourtant, dans la mesure où je ne tiens pas à m'en remettre à quelqu'un d'autre pour ce qui me concerne, je n'ai d'autre choix que de continuer à me supporter."

Deux pour le prix d'un : un autre passage que j'aime bien aussi, quelques paragraphes après, toujours à propos de cette première rencontre avec le medecin.

"Pendant notre tête-à-tête, naturellement, le médecin m'a posé des questions auxquelles j'ai répondu. Je l'ai fait, au moins pour ce que j'ai vécu jusqu'à présent, aussi correctement que possible. Ainsi, je me suis particulièrement concentré sur les questions concernant les choses banales du quotidien qui, après tout, font partie de ma maladie. En fait, je ne suis arrivé qu'à montrer une caricature extrémement éloignée de moi-même. Je n'ai pourtant pas cherché à mentir. J'aurai voulu me livrer tout entier, sans rien dissimuler, et faire confiance au jugement d'un tiers, en l'occurence du médecin. Mais ce n'est pas facile de se confier au cours d'une conversation si courte. Difficulté des mots. Je suis obligé de choisir un cas particulier, de l'expliquer, et il crée évidement un certain décalage, car je suis la synthèse de toutes ces expériences. Le médecin dans tout cela saisit une parcelle de vérité, se méprend, ressent les choses avec sa propre personnalité qui présente elle-même quelques incohérences, alors, à quoi cela lui sert-il ? Je vais sans doute avoir à découvrir en peu de temps une façon correcte d'exprimer mon moi véritable, mais pour quelqu'un qui, comme moi, n'a ni éducation, ni pensée profondes, ce sera certainement difficile.
Je me rappelle vaguement avoir lu quelque part que le médecin préparait des questions qui touchaient profondément le coeur de son patient, trouvait la source de ses troubles, et y revenait par approches successives. Il me semble que dans mon cas, cela ne marche pas, car je me borne à exprimer les sentiments que j'éprouve dans l'instant, et cet échange de questions et de réponses trace de moi un portrait inexact. Je croyais que le médecin allait me questionner sur ce point, mais aujourd'hui, il ne s'est pas encore aventuré aussi loin.
- Je ne crois pas avoir réussi à m'exprimer. Je suis désolé pour vous, car je n'ai dit que des choses confuses et inexactes.
- Ce n'est pas grave. Notre relation vient tout juste de commencer. Moi même, je ne m'attendais pas à ce que nous puissuins d'emblée communiquer parfaitement.
- Certains doivent avoir des difficultés à s'exprimer.
- Oui, mais en tout cas, cela complète notre documentation et tous ces éléments sont précieux pour nous.
Le médecin ajoute précipitamment :
- Bien sûr, nous ne faisons pas cela uniquement pour rassembler de la documentation. Ce que je veux dire, c'est que nous allons prendre tout notre temps pour essayer de nous comprendre."


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Oui, vraiment bien, ce livre. Il faut lire... Kaoui_gi
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyMar 25 Oct - 0:03

Nirvana
Histoire d'un mythe

-- Michael Azerrad --


"La biographie officielle, fruit de plus dizaines d'heures d'interviews. L'auteur a cotoyé de près les membres du groupe durant plusieurs semaines. Sérieuse, fouillée, c'est sans doute la biographie la plus complète et la plus crédible. Celle aussi qui contient les portraits les plus justes de chaque musicien. Car plus qu'une biographie, il s'agit aussi d'un précieux témoignage."

Il faut lire... Image_1008535

Ce livre est bien cool, en fait il est vraiment super, si j'étais une vraie fan ce serait ma bible, je pense.
Mais je suis fan que du Soleil, moi.

N'empêche, il fut carrément plus intéressant que prévu. Non seulement niveau des infos, des repères;
Mais surtout, avec beaucoup beaucoup de citations tirées de multiples interviews et rencontres de l'auteur avec le groupe. Il les a cotoyé réellement souvent, (2 mois à les suivre en tournée entre autres), assez pour se faire sa propre opinion.

Ses opinions, même, et on sait que c'est subjectif, magré le fait qu'il essaie de rester neutre le plus possible. Le mélange de tout ça est particulièrement agréable : c'est ce que j'en sais, mais je ne juge pas, alors ne jugez pas.

Il n'y a pas beaucoup de texte qu'on puisse lire sans rencontrer une citation, de Kurt Cobain, un autre membre du groupe ou bien d'autres personnes qui ont fait partie de leur environnement un moment ou à un autre.

Bref. A lire si vous êtes un tant soit peu intéressés par ce groupe (ou Kurt)

Les trajets en camionnette pour aller répéter avaient toujours été très calmes, mais là, Kurt ne disait plus un traître mot. Finalement, après des semaines et des semaines de ce régime, une nuit qu'ils rentraient chez eux après la répétition, Kurt rompit le silence en disant :
"Vous savez, je ne suis pas toujours comme ça", ajoutant qu'il se remettrait un jour ou l'autre de cette rupture (avec Tobi Vail NDLulu). "Je me suis contenté de dire un truc du genre : "ah, super", dit Dave, mais au fond de moi, je pensais : "Putain, Dieu Merci!""
Pendant une période de quatre ou cinq mois, ils répétèrent tous les soirs de dix heures à une heure du matin. La cohésion du groupe se mit rapidement en place. "On avait l'impression qu'on pouvait faire ce qu'on voulait, dit Dave. Il n'y a vait aucune restriction; parfois ça virait à l'impro un peu bizarre, et on se lançait dans des sons expérimentaux du genre new-wave buitiste. On commençait toujours une répétition en jammant. On s'installait, on se branchait et c'était vingt minutes d'imro ou alors rien du tout."
De ces jams naissaient quantité de chansons qu'ils oubliaient aussitôt, quand ils n'égaraient pas les bandes sur lesquelles elles avaient été enregistrées.


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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyMar 25 Oct - 0:42

Harry Potter
Et le prince de sang mêlé

-- J.K. Rowling --


Ben ouais, quand même, je concède un bouquin à la mode.
(Promis je vais lire Da Vinci Code, dès qu'il sera reviendu à la bibliothèque)

C'est Tania qui me l'a prêté (merci ^^).

Pour tout ce qui est histoire, je vous renvoie sur le web, ou à la radio, ou à la tv, enfin bref, le gosse est encore dans les ennuis, Lord Voldemort est revenu, c'est le printemps toute l'année niveau romances, et il parait que la fin est surprenante/horrible/autres.

J'ai même pas d'extraits sous la main, parce que soeur est en train de le lire dans sa chambre. ^^; Désolée.

Sinon, pour les impressions... J'étais même pas pressée de le lire, moi, j'ai juste saisi une occasion au vol, sinon j'aurai probablement très bien survécu.
Ben oui désolée les jeunes, mais je me moque un peu de ce qui va vous arriver. (je crois que c'est depuis que Harry m'a tant agacée dans le volume précédent)

Il faut lire... 2070572676.08.MZZZZZZZ

Mais comme les autres, il y a pas besoin d'être bien motivée pour le lire, ça passe tout seul, et c'est bien cool quand même.
Ah, m'a juste un peu saoulé l'insistance sur les zamour's des djeuns, mais bon... j'suppose que ça a du plaire aux autres gens. On dirait qu'elle a voulu rattrapé le fait de pas s'en être occupé assez les autres tomes.
"ah tiens, ça fait au moins 2 paragraphes que j'ai pas casé un truc romantique!" ^^;

Voili voilou

Bon, l'extrait est près du début du livre, juste parce que j'aime bien comme Harry se fait avoir ^^; Il est planqué dans un wagon de train pour espionner Malefoy, dans le porte-bagage, sous sa cape d'invisibilité.

" Harry regarda par-dessus le bord du filet à bagages, le coeur battant un peu plus vite. Qu'est-ce-que Malefoy voulait cacher à Pansy ? Allait-il bientôt voir le mystérieux objet cassé qu'il était si important de réparer ?
- Petrificus totalus !
Sans aucun avertissement, Malefoy pointa sa baguette sur Harry qui fut instantanément paralysé. Comme dans un film au ralenti, il bascula du filet à bagage et tomba aux pieds de Malefoy dans un choc douloureux qui fit trembler le plancher. Sa cape d'invisibilité, coincée sous lui, le révéla au grand jour, les jambes recroquevillées dans la position absurde, semblable à une génuflexion que lui avait imposée l'étroitesse de sa cachette. Il n'arrivait plus à remuer un muscle et ne pouvait que regarder Malefoy afficher un large sourire.
- C'est bien ce que je pensais, jubila-t-il. J'ai entendu la valise de Goyle te cogner. Et j'ai cru voir passer un éclair blanc après le retour de Zabini...
Ses yeux s'attardèrent un instant sur les baskets de Harry.
- Je suppose que c'était toi qui bloquais la porte quand Zabini est revenu ?
Il observa Harry un moment.
- Tu n'as rien pu entendre d'important, Potter. Mais puisque tu es là...
Il lui donna un violent coup de pied en plein visage. Harry sentit son nez se casser, du sang gicla un peu partout.
- De la part de mon père. Et maintenant...
Malefoy dégagea la cape coincée sous le corps immobile de Harry et la jeta sur lui.
- Je pense qu'ils ne te retrouveront pas avant que les trains soient rentrés à Londres, dit-il à voix basse. A un de ces jours, Potter... ou peut-être pas.
Puis, prenant bien soin, au passage, de lui marcher sur les doigts, Malefoy quitta le compartiment."


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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyVen 28 Oct - 15:34

Les captifs
-- Joseph Kessel --


Il faut lire... 2070385140


J'ai pas cette édition, moi, j'en ai une plus vieille sans image. (et d'ailleurs, dur dur de trouver la couv' de ce bouquin sur le web!)

Kessel, l'auteur de : "Le Lion" et "Les cavaliers", et de pleins d'autres bouquins que je compte bien lire tous mais ce n'est pas encore fait.

Pour celui-ci, première constatation : ça change des deux autres que j'ai lu. Je me suis évadée avec bonheur dans les immenses espaces d'Afrique et d'Afghanistan, et me voilà coincée dans une cure, dans un corps, dans un esprit fermé.

Mais l'immobilisme forcé des malades n'est que contraste avec toutes les aspirations qui les composent, et la danse des sentiments, amoureux ou personnels à laquelle on assiste.
Luttes, contre le temps, contre la maladie, contre les autres et surtout soi-même.

Passionant, touchant.

Le coiffeur du village (M.Portin) vient coiffer une des patientes.

"Ces phrases, qui, par leur sens littéral, ne pouvaient offrir aucun intérêt, Antoinette cependant les écoutaient avec un singulier plaisir. Elle y devinait un dévouement, une attention dont elle avait perdu l'habitude. Elle traduisait en un langage touchant ces paroles banales.
Pourquoi fallait-il que, seul, cet homme, que par le jeu des conventions sociales, elle devait dédaigner, la rendit à elle-même ? Devant lui, madame de Verneuil dépouillait tout à coup le maquillage de gaîté, de frivolité qu'elle mettait pour tout le monde et qui lui imposait la crainte de la solitude. Si elle ne redoutait pas la mort, elle était effrayée par le vide qui s'étendait devant elle jusqu'à ce moment. Pour oublier, elle recherchait les cocktails, la musique, la danse. Elle s'étourdissait de bruit pour combler le silence glacé qui était sa vie.
Avec Portin elle n'avait pas besoin de tout cela. Sa présence suffisait à la calmer. D'abord elle n'y avait pas prêté attention, puis à mesure qu'elle le connaissait mieux, elle le retenait davantage, cas il la sortait pour quelques instants de cette ronde furieuse où ses heures étaient engagées. Comme madame de Verneuil lui montrait son vrai visage, le coiffeur était seul à le connaître. Chaque fois qu'il entrait dans sa chambre il était bouleversé de pitié pour cette femme si petite, si mince, si triste, et dont il touchait avec un tendre effroi le cou fragile. Il voyait clairement qu'elle ne se soignait pas et le destin fatal qu'elle suspendait elle-même sur sa tête le déchirait.
Portin ne se demandait pas si cette émotion n'avait pas d'autre source que la pitié, mais jamais il n'avait songé à un être humain avec un aussi ardent désir de lesauver. Et il sentait confusément que c'était encore possible, que cette fureur à se consumer n'était pas naturelle, que madame de Verneuil n'aimait pas la fête et qu'un peu d'affection la devait arrêter sur la pente funeste où elle roulait."


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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyMar 29 Nov - 16:47

Pinocchio !

~Carlo Collodi~


Oui, je suppose que je vais m'empresser de l'oublier, mais je connais l'auteur de Pinocchio, maintenant !

Je passais dans les rayons enfants de la bibli quand j'ai croisé le regard de ce pantin, sur la couverture. Et puis bien sûr niveau tiltage, y avait quand même ptit Pinok, le micro-liliputien-poney qui est passé à la Doua.
Comme je voulais à la base pas prendre de livre mais que celui là serait vite lu et ne me mettrai pas en retard pour les autres, j'ai pris. ^^

Du coup, c'est quand même celui que j'ai lu en dernier.

Il faut savoir que c'est sous forme théâtrale, pas niveau de la forme du texte (narratif) mais dans l'ambiance. En fait, en lisant, je m'imaginais complètement bien devant un conteur... Ou le conter. Enfin, genre fête de village... Bref ^^ nous nous égarons.

Sinon, pour l'histoire, Pinocchio est quand même bien plus un sale gosse que les versions plus récentes que tout le monde connait. Déjà à l'état de bout de bois il commençait à faire sa loi...
De quoi avoir envie de le mettre au feu. (ce qui a failli se produire d'ailleurs.)

Sinon, le ton est assez surprenant, c'est vraiment un livre à raconter aux ptits, je pense. Il ne faut pas le lire pour vous, ou juste s'il y en a qui sont curieux de voir la version originale comme misha. (ah, personne ? étonnant).

Etonnant aussi, le personnage du grillon qui parle, (Jiminy) est nettement moins imposant dans le conte. Première rencontre avec lui (et pratiquement dernière), Pinocchio vient de faire arrêter son créateur par la police (si si) et rentre tout fier à la maison.

"(pinocchio>) Et moi, je te le dis entre nous, je n'ai pas la moindre envie d'étudier. Ca m'amuse beaucoup plus de courir après les papillons et de grimper aux arbres pour aller dénicher les petits oiseaux.
- Pauvre nigaud ! Ne sais-tu pas que si tu te conduis comme ça, quand tu seras grand, tu seras un parfait âne et tout le monde se moquera de toi ?
- Tais-toi, espèce de sale Grillon de mauvais augure ! cria Pinnochio."
Mais le grillon, patient et philosophe qu'il était, au lieu de mal prendre cette impertinence, continua sur le même ton :
"-Mais s'il ne te plaît pas d'aller à l'école, pourquoi ne pas apprendre au moins un métier qui te permettrait de gagner honnêtement ton pain ?
-Tu veux que je te le dise ? répliqua Pinocchio qui commençait à perdre patience. De tous les métiers du monde, il n'y en a qu'un seul qui me plaise vraiment.
- Et quel est ce métier ?
- Celui de manger, boire, dormir, m'amuser et mener du matin au soir la vie de vagabond.
-Sache pour ta gouverne, dit le Grillon-qui-parle sans se départir de son calme, que tous ceux qui font ce métier finissent presque toujours à l'hospice ou en prison.
- Fais attention espèce de sale Grillon de mauvais augure !... Si la moutarde me monte au nez, gare à toi!
- Pauvre Pinocchio, tu me fais vraiment pitié!...
- Et pourquoi je te fais pitié ?
- Parce que tu es un pantin, et le pire de tout, c'est que tu as une tête de bois !

A ces mots, Pinocchio bondit comme une furie, prit un maillet sur l'établi et le lança sur le Grillon-qui-parle.
Peut-être ne pensait-il même pas le toucher. Malheureusement le coup l'atteignit en pleine tête, tant et si bien que le pauvre Grillon, dans un dernier souffle, eut à peine le temps de faire "Cri-cri-cri". Il resta là, collé au mur, raide comme mort.


Pour ceux qui se le demandent, Pinok en à rien à fiche d'avoir dégommé le criquet, le chapitre se finit comme ça et au suivant il pense seulement à manger;

Deux phrases qui m'ont fait bien rire quand même :
Dialogue entre Pinok et le montreur de marionettes (qui est pas si méchant que Disney l'a fait)
"- Comment s'appele ton père ?
- Geppetto.
- Quel métier fait-il ?
- Celui de pauvre.
- Et il gagne beaucoup ?"

^_^ J'ai bien déliré là-dessus.

Et aussi, après que Pinok se soit fait roulé et surtout pendre à un arbre par le renard et le chat, il est "comme mort". La fée bleue le récupère et fait venir des médecins. L'un d'eux, après avoir vu que Pinok pleurait :
"Quand un mort pleure, c'est signe qu'il est sur la voix de la guérison, déclara solennellement le Corbeau."

MDR Ouais, y a des passages bien cools, dans ce ptit bouquin. ^^


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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyJeu 1 Déc - 13:30

Histoire de ma mère
~Yasushi Inoué~


Un autre livre d'Inoué

Je vous met le résumé qui est à l'arrière du bouquin :
"Histoire de ma mère est le récit minutieux, poignant, des dernières années d'une femme qui sombre dans la sénilité, sous le regard impuissant et consterné de sa famille. Une vie se défait doucement au fil de quelques années. D'abord les souvenirs s'enfuient, la mémoire récente s'efface, puis l'infantilisme vient, la perception du monde extérieur disparaît. C'est une histoire éternelle, cieille comme le monde, et plus actuelle que jamais dans notre univers étroit qui ne sait plus donner une place à ses anciens.
Voici sans doute le livre le plus déchirant qui soit dans sa brièveté et sa retenue."

Bon, il faut forcément pas en rajouter, je ne trouve pas que ce soit le plus déchirant qui soit. Rien que le premier que j'ai lu m'a plus marqué. Mais en partie sûrement parce que j'ai aussi découvert le style.

Mais c'est vrai qu'on retrouve la même fragilité, d'autant plus ici que les personnes le sont réellement, fragiles, et qu'on en voit les signes et les conséquences tout au long du livre.

Plus que de suivre le sort de la mère, j'ai regardé évoluer avec intérêt (pas comme pour Harry Potter, genre) les individus qui l'entouraient. La répercussion de son état sur eux.
On ne connaît au final pas grand chose de leur vie à tous, même de celle du narrateur hormi l'enfance qui est liée à sa façon de ressentir ces évènements.

Un regrêt : ne pas être assez connaisseuse du mode de vie de la bas. Il me manque certaines références, dont celle de l'agenda funéraire qui revient souvent et dont le rôle m'échappe... Na va.
Il faut lire... Inoueyasushi231lk

Extrait : après une balade avec deux de ses filles, la grand-mère (qui est en fait leur mère, mais ils la surnomment grand-mère) est persuadée qu'une femme qu'elles ont croisé leur a demandé son chemin, et qu'elle a "oublié" de lui répondre. Or la femme ne leur a pas addressé la parole (d'après les deux filles). Le soir :

"Si, elle m'a demandé son chemin, insista-t-elle. Elle doit être bien ennuyée à présent, la pauvre."
A en juger par l'expression de son visage, elle y croyait dur comme fer. Le soir, à table, elle répétait, comme pour elle-même :
"Pauvre femme, que peut-elle bien faire maintenant?"
Elle paraissait profondément apitoyée à cette pensée.

Quelques temps après la fin du repas, Yoshiko annonça qu'on ne trouvait plus ma mère. Je sortis avec Sadayo dans le jardin pour en faire le tour, mais il n'y avait pas trace de ma mère. J'envoyai Sadayo vers le portail, tandis que je prenais un chemin par la porte de service. Il se divisait en de nombreux embranchements. Le quartier comptait beaucoup de résidences secondaires entourées de vastes propriétés; bien qu'il ne s'agît pas d'un chemin privé, il n'était guère fréquenté, même de jour. Arrivé à un croisement, j'hésitais sur la direction à prendre. Je n'avais pas la moindre idée de celle que ma mère avait choisie.
J'aperçus alors, plus loin sur la route où je me trouvais, la silhouette menue de ma mère qui trottinait. Tracée au cordeau entre les bosquets, la route s'enfonçait à l'infini dans une perspective parfaite. C'est tout au bout que s'agitait la silhouette de ma mère. Elle s'arrêtait de temps à autre et reprenait sa course. Sa forme évoquait étrangement un animal aux mouvements lestes. La sensation que cette image suscitait contenait quelque chose de presque sauvage.
Quand je l'eus rattrapée, je me contentai de lui dire qu'on allait rentrer à la maison. Comme toujours dans ce cas, ma mère pris un air gauche et répondit :
"Où a-t-elle bien pu passer, cette femme ?"

Cet incident fut pour moi un grand choc. C'était la première fois qu'elle était le jouet d'une hallucination. Il se pouvait bien que la maison du village où ma mère tenait tant à retourner méritât aussi le nom d'hallucination.
Dès ce soir-là, la femme qui avait perdu son chemin lui sortit de l'esprit et, le lendemain, elle avait retrouvé son calme.
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyJeu 1 Déc - 14:36

Humiliés et offensés
~Dostoïevski~


Il faut lire... Dostohumilieoffenses4ag


Ce n'est pas celui là que je voulais lire. Mais ne trouvant point Crime et châtiment, je me suis rabatue sur celui-ci. (Et en fait, ma soeur a l'autre livre... Qui a donc intégré mes étagères dans l'idée d'une lecture prochaine).

De ce que je peux lire sur le web, il est plus abordables que d'autres romans du même auteur. Tant mieux, donc, si ça m'a fait une transition.

Pour le livre lui-même (quand même), c'est fort agréable à découvrir et à lire. Il y a pourtant une impression vague de malaise tout au long des pages, avec des passages où le malaise devient assez précis pour vouloir en sortir plus ou moins rapidement.

Nous suivons l'histoire d'un pauvre romancier Russe, qui vit pour une autre. Une jeune fille qu'il aime, qui lui a déjà donné un "oui". Seulement Aliocha arrive, fils du Prince, insousciant et pur, et c'est lui qui emporte Natacha, son amour et son âme. Pour lui elle quitte ses parents, supporte et pardonne les tromperies, se ronge de doutes qui ne remettent jamais en cause tout ce qu'elle doit faire pour lui.

Avec ça le Prince, un homme vaniteux, ambitieux et prêt à tout comme on les aime, qui manipule tout ce joli petit monde à commencer par son fils tellement influençable.
Autours de ça Nelly, petite orpheline que recueille Vania (le romancier), qui vient se poser là comme une feuille morte, pour illuminer toute la fin de l'histoire.

Des portraits, des peintures, des tableaux qui se succèdent et dont on ne peut détacher le regard.

Un des portraits : celui d'Aliocha, juste après que Natacha ai dit adieu à ses parents, accompagnée par Vania qui a tenté en vain de la raisonner.

Je le scrutais avidement, même si je l'avais déjà vu de nombreuses fois; je le regardais dans les yeux, comme si son regard pouvait résoudre toutes mes stupeurs, s'il pouvait m'expliquer comment cet endant avait pu l'envoûter, faire naître en elle un amour tellement dou -un amour tel qu'il lui faisait oublier son tout premier devoir, sacrifier sans réfléchir tout ce qui avait été jusqu'alors pour Natacha les choses les plus sacrées. Le prince me prit les deux mains, me les serra avec force, et son regard, humble et clair, me pénétra le coeur.
Je sentais que je pouvais me tromper dans les conclusions que je tirais à son sujet déjà par le fait qu'il était mon ennemi. Non, je ne l'aimais pas, et, je m'en repens, je n'ai jamais pu l'aimer, -et je suis le seul, peut-être, de tous ceux qui l'ont connu. Beaucoup de choses en lui me déplaisaient obstinément, même son apparence gracieuse, et peut-être justement parce qu'elle était comme vraiment un peu trop gracieuse. Par la suite, je compris que j'étais de parti pris en le jugeant. Il était grand, droit, fin ; le visage oblong, toujours pâle ; les cheveux blonds, de grands yeux bleus, timides et pensifs, dans lesquels, parfois, par éclairs, on voyait luire la gaieté la plus simple, la plus enfantine. Ses petites lèvres charnues, dessinées à merveille, avaient presque toujours une sorte de pli sérieux ; d'autant plus surprenant et plus charmant était le sourire qui y luisait soudain, un sourire tellement simple et naïf que, vous-même, en le voyant, quelle que pût être votre humeur, vous ressentiez un besoin immédiat, pour lui répondre, de sourire, exactement comme lui. Il s'habillait sans recherche, mais toujours avec grâce ; on voyait que cette grâce ne lui coûtait pas le moindre effort, qu'elle était innée. Certes, il avait un certain nombre de mauvaises manies, un certain nombre de mauvaises habitudes de bon ton : la frivolité, l'autosatisfaction, un sans-gêne poli. Mais il avait le coeur trop clair et simple et était le premier à dénoncer ces habitudes, à s'en repentir et s'en moquer. J'ai l'impression que jamais cet enfant, même pour plaisanter, n'aurait été capable de mentir, ou que, s'il avait menti, il l'aurait fait sans penser à mal. Son égoïsme lui-même était comme séduisant, et justement, peut-être, parce qu'il était sincère, et pas caché. Il n'avait rien de caché. Il était faible, confiant, avait le coeur timide ; il n'avait pas la moindre volonté. C'aurait été un péché et une pitié de lui faire du mal, de le tromper, comme c'est un péché de tromper ou de faire du mal à un enfant. Il était d'une naïveté étonnante pour son âge et ne comprenait quasiment rien à la vie réelle ; ceci dit, même à quarante ans, je crois bien, il n'y aurait rien compris. Ce genre de personne sont condamnées à ne jamais pouvoir devenir adultes. J'ai l'impression que personne au monde n'aurait été incapable de l'aimer ; [...]



Je suis en retard !! Enfin, je finis, ce livre est cool cool cool, lisez-le ! (yeah !, ça c'est de l'argumentation!)
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyVen 2 Déc - 2:48

Les rois aveugles
~Joseph Kessel~


(et pas les Rois maudits... "y a Raspoutine dans votre film ?" "Mais ils meurent tous à la fin ?" "non... ça doit pas être ça." MDR )

Toujours continuant ma quête... Lire tout Kessel. J'ai déjà remarqué qu'il y avait des manques sévères, à la bibli... flic. Donc j'ai pris à peu près ce que je trouvais, pas trop gros parce que je voulais finir un autre gros livre.

Pour ce bouquin, avant même de commencer à lire le récit, j'ai été... scotchée, un peu, par l'avant-propos.
C'est juste que je me suis trouvée complètement abrutie, de chercher des excuses pour ne pas écrire de choses réalistes dans le fait que j'ai peur de me tromper. Puisqu'il suffit alors de se documenter... Comme l'a fait Kessel. Je retire mon excuse bidon, donc.

Ouais... allez, je vous le met quand même. ^^
Dans l'avant propos, donc >
Principaux documents consultés :
- Journeaux de l'époque conservés à la section russe du Musée de la Guerre, à la Chambre de commerce russe de Paris et à la bibliothèque Tourguenieff.
- Mémoires de Stéphane Petrovitch Beletzki, longtemps directeur de la police secrète impériale.
- Souvenirs de Mme Hélene Djanoumova sur ses entrevues avec Raspoutine.
- Mémoires de Simanovitch, secrétaire de Raspoutine.
- Journal de Pourichkevitch
- Un article de Mme Hippius dans les Annales Contemporaines
- The Eclipse of Russia, par le Docteur Dillon.
- The Mad Monk, par le moine Illiodor.
- Mémoires de Mme Anna Vyroubova
- Les derniers jours du régime impérial, par le grand poète Alexandre Block.
- Les mémoires de M. Paléologue et ceux de M.Gilliard.
- Les souvenirs du général Hanbury Williams, chef de la Mission britannique au Grand Quartier russe.

Témoignages recueillis :
- Paul Milioukoff, leader du parti Cadet et ancien ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement provisoire.
- Mirkine Guetzevitch, écrivain politique et juriste.
- Beaucoup de renseignements précieux viennent de personnes qui n'ont pas voulu être nommées.


Voilà... Rien que ça. Et je me doute bien que c'est la même chose pour chaque roman, que ce soit les siens ou de n'importe quel auteur.

Il faut lire... Roisaveugles3nc

Comme vous avez du le ressentir un peu aux consonnances russes, après les steppes et la savane, j'ai fait un voyage dans le froid pays...
Pas à n'importe quel moment...

Pour vous situer en fait, je continue avec l'avant-propos, mais je vous cite le début:

"En 1923, j'avais eu l'occasion de lire les lettres qu'Alexandra Feodorovna, dernière impératrice de Russie, faisait tenir presque chaque jour à NicolasII, son mari, et le dernier des tsars, alors qu'il résidait au Grand Quartier de Moghileff.
Elles ont été, de ce livre, le point de départ.
L'égarement mystique au sommet du plus vaste des empires, et l'incroyable pouvoir d'un moujil sibérien, qui compte parmi les causes secrètes d'un écroulement sans pareil, s'y trouvaient en puissance.
Il y avait à l'époque, sans doute, quelque audace à entreprendre un roman sur des évènements terribles et tout proches, à nommer des personnes dont beaucoup vivaient encore.
Mais n'était-il pas opportun de faire revivre la tragédie, de reconstituer la vérité humaine, de saisir sur le vif décors et personnages, avant que le temps n'en eût fait des statues ou des fantômes ?

Dans Les Rois Aveugles, il n'est pas une péripétie, une anecdote historique, dont la source ne soit pas un document ou un entretien avec l'un des protagonistes ou des témoins du grand drame."


Personnellement, ça suffit amplement à m'avoir donné bien envie de lire. Même si j'ai un problème personnel avec le Russe et par extension avec tout ce qui à rapport à cette langue. (traumatisme de lycéenne harcelée par les cours de Russe...)

Nous suivons Georges Doline, qui lui même ne sait pas bien qui suivre dans l'époque troublée où il est. La guerre n'est qu'une des calamités de son pays, moins fourbe que l'étrange individu qui tire les ficelles du pouvoir en manipulant et surtout en "ensorcelant" tout le monde grace à une aura particulièrement fabuleuse (maléfique?).

Comment se débarasser de lui et de ses pions qui prennent peu à peu le destin de la Russie en main ?
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyVen 2 Déc - 3:19

Une prière pour Owen
~John Irving~


Il faut lire... Arton4859fv

RAHH !!! TROP BIEN ce livre !! Enfin, moi j'ai adooooré.

Irving, c'est l'auteur de "Un monde selon Garp" qu'il faudra que je relise, et de "Liberté pour les ours", qui est tout space (mais great... mais space... plus space que great, mais faudra aussi que je le relise). Et d'autre bouquins que je vais lire, aussi. ^^

Je vous cite l'arrière du bouquin qui est pas mal (puis j'ai sommeil alors ce sera tjs mieux que ce que je pourrai écrire) :
" Agé de onze ans, Owen en paraissait six à peine. Mais sa frêle enveloppe dissimulait une volonté de fer, une foi absolue et la conviction profonde qu'il était l'instrument de Dieu.
Bien des année plus tard, depuis le Canada où il s'est installé, John Wheelwright évoque avec nostalgie le puzzle de sa jeunesse, dans une petite ville du New Hampshire : la vie de collégien, les premiers émois amoureux, la quête du père inconnu, les débuts surnois de la guerre du Vietnam ; et par-dessus tout l'amitié parfaite avec Owen -l'irrésitible Owen qui s'était voué à la double tâche de réparer le tort causé à John et de sauver le monde.

Roman initiatique, où alternent le burlesque et le tragique, tableau d'une génération sacrifiée, chroniqe insolite au délire soigneusement contrôlé, John Irving est ici plus que jamais inspiré par l'ange du Bizarre."

Le fait que je trouve hallucinant la ressemblance entre la photo d'Irving avec l'expression habituelle de Kawato ne va interpeller personne ? Ah non... Personne n'a lu Rookies. Bah -__- C'est bête, parce que c'est frappant ! La même tête alors que c'est une photo et que Kawato n'est qu'un personnage de manga. "Quels sont vos rêves !!!" (dixit Kawato) Bref, bien tripé là-dessus (toute seule bien sûr).

A part ça, ce bouquin est juste génial parce qu'il fait rire carrément, comme quand on se marre tout seul en classe en lisant Yuyu Hakusho (décidément, références mangas en masse, ce soir), il fait aussi crisper les machoires... arg, rien que d'y repenser !! Et également pleurer...
Et à un rythme soutenu, encore !
"Owen ! Owen Meany, à votre place ! Voulez-vous descendre de là?" lol! MDR lol!

Perso j'ai eu affreusement envie de lire ce livre en découvrant la première phrase. ^^ Donc je ne vous mettrai qu'elle, en extrait;

"Si je suis condamné à me souvenir d'un garçon à la voix déglinguée, ce n'est ni à cause de sa voix, ni parce qu'il fut l'être le plus petit que j'aie jamais connu, ni même parce qu'il fut l'instrument de la mort de ma mère. C'est à lui que je dois de croire en Dieu ; si je suis chrétien, c'est grâce à Owen Meany."

Bon, ok, je viens d'apprendre à compter et il y en a 2, de premières phrases. C'est pas un début de récit terrible, ça ? (mais si!...)

Sowa, ce bouquin me laisse un souvenir de délire assez particulier. Comme "Liberté pour les ours" l'avait fait, mais en moins space quand même. ^^ (pour ça qu'il faut que je relise ce dernier);


Dernière édition par le Dim 16 Juil - 20:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyLun 19 Déc - 1:24

Le journal intime de Georgia Nicolson

~Louise Rennison~


J'en ai lu 4 tomes, je ne sais pas combien il y en a (je suppose que je trouverai ça en cherchant les couvs sur le net dans qques minutes).
C'est Nouch' qui me les a prêté, parce que cela manquait à ma culture.
"qu'est ce que le point ?"

Je vous met les résumés tout-prêts... ^^ Pas envie de chercher trop.

Donc

1 - Mon nez, mon chat, l'amour et moi.
(Angus, Thongs and Full-frontal Snogging) > d'habitude je ne marques pas les titres dans la V.O, mais il y a un commentaire de l'auteur qque part à propos de ça, et là tt de suite, je me dis que ce serait marrant à lire, en vo, ces bouquins.)

"Goergia Nicolson a 14 ans et trouve que sa vie est un enfer ! Son chat se prends pour un rottweller, son père voudrait aller vivre en Nouvelle-Zélande, sa mère porte des jupes trop courtes pour son âge, sa meilleure amie ne perd pas une occasion de lui casser le moral et le garçon le plus canon du quartier sort avec une cruche aux oreilles décollées au lieu de comprendre que Georgia est la femme de sa vie. Enfin, s'il n'y avait que ça, elle pourrait survivre, mais il y a cette chose gigantesque au milieu de son visage, son nez!"

Bon... Le résumé est en gros aussi faussement trépidant que le bouquin.
Mais c'est bien marrant à lire, ça passe bien le temps. Et les expressions sont quand même vraiment délires.

Il faut lire... Georgia18pi


"- Georgia, j'ai dit ce que j'avais à dire sur le sujet. Vous êtes tenues de porter votre béret sur le chemin du collège, à l'aller comme au retour. Pourquoi ne vous intéressez-vous donc pas à quelque chose de plus important, comme de récolter moins de vingt et un mauvais points pour mauvaise conduite le trimestre prochain ?
C'est ça, vas-y, rejoue-moi ta chanson. Tout ça parce que je suis une fille pleine de vitalité.

L'an dernier, on avait lancé une autre campagne intitulée "Si vous voulez vraiment qu'on porte nos bérets, on va les porter."
Toutes les quatrièmes avaient porté leur béret enfoncé sur la tête avec que les oreilles qui dépassaient. Ca valait le jus, comme spectacle, cent filles à l'arrêt du bus avec leurs oreilles dehors."


2 - Le bonheur est au bout de l'élastique
(It's OK, i'm wearing really big knickers !)

"Georgia Nicolson a retrouvé le sourire. Plus question de rejoindre son père en Nouvelle-Zélande. Plus question de quitter ses copines, son chat Angus et surtout Robbie, le garçon de ses rêves. La vie est à nouveau pleine de promesses... qu'elle ne tient pas : Robbie suggère à Georgia de sortir avec un autre garçon parce qu'il la trouve trop jeune pour lui ! L'humiliation est atroce. Mais Georgia est bien décidée à reconquérir l'homme de sa vie. Elle met sur pied un plan imparable qui exige un élastique, des glaçons et une chèvre..."

Il faut lire... Georgia27gv

"Maman a failli lâcher Libby quand je lui ai sorti :
- Dis maman, je vais en ville cet après-midi, tu veux que je te rapporte un truc ?
- Pardonne-moi, mon coeur, j'ai cru un instant que tu proposais de faire quelque chose pour moi. Qu'est ce que tu disais exactement ?
Je mourais d'envie de la gifler à tour de bras mais je me suis scotché le sourire qui tue sur la tronche et j'ai poursuivi.
- Tu exagères. Comme si je ne faisais jamais rien pour toi!
Méga soupçonneuse d'un coup, la mère.
- Qu'est-ce que c'est que ce sourire ? Qu'est-ce que tu m'as encore pris ? Si jamais c'est mon collier en or, je te tue.
Là forcément j'ai pété les plombs.
- Non mais qu'est-ce que tu as à la fin ? Comment veux-tu que je sois gentille si tu passes ton temps à me soupçonner ? C'est quoi au juste ton boulot, mère ou chien policier ? Tu n'as qu'à me faire une fouille au corps chaque fois que je sors de la maison pendant qu'on y est ? Honnêtement !!!!
Puis, dans un éclair de culotte à rayures, je me suis rappelé de l'Opération Elastique et j'ai levé le pied.
- Je pensais juste que tu voudrais peut-être que je te rapporte un truc. Je sais que tu as jamais le temps, c'est tout."


3 - Entre mes nunga-nungas mon coeur balance
(Knocked out by my Nunga-nungas)

"Georgia doit faire face à toutes sortes de problèmes. Freiner l'expansion de ses seins, surnommés nunga-nungas par le frère de sa copine. Echapper absolument aux vacances en famille au fin fond de l'Ecosse. Quand à Angus, son chat psychotique, ses ardeurs risquent bien d'être "écourtées" par une visite chez le vétérinaire. La vie est consternante ! Mais bon, être amoureuse d'une future-star-du-rock vaut bien quelques souffrances, enfin... Seulement si Super-Canon l'appelle cinq cents fois par jour !"

Il faut lire... Georgia39jn


"Jas est venue me chercher pour qu'on parte ensemble à la grosse horloge retrouver le Top Gang. Soit dit en passant, j'avais besoin d'elle pour une urgence beauté. Je ne m'explique pas ce mystère, mais j'ai complètement oublié de me vernir les ongles de pied et, vue l'étroitesse de la jupe, impossible de me pencher pour atteindre mes orteils. Je reconnais que j'aurai pu enlever la mini, mais alors à quoi bon avoir des copines ?"

4- A plus, Choupi-Trognon...
(Dancing In My Nuddy-Pants)

"Pas facile décidément d'entrevoir Super-Canon !
Quand l'être aimé disparaît pour cause de tournée au Pays-du-Poireau-et-Soupe-de ou autres répètes, c'est au tour de Georgia d'être collée le soir pour cause de "tout schuss sur le disco". Heureusement que s'annoncent vers l'horizon de très réjouissantes compensations ! Un week-end au gai Paris sous la houlette de Sublime-Henri ou un projet (secret) de déplacement au Pays-du-Hamburger-en-Folie. Un bilan positif si Georgia ne découvrait bientôt chez SUper-Canon des signes d'intérêt alarmants pour la préservation de la planète. De quoi se faire du soucis pour l'avenir..."

Il faut lire... Aplus65477ht


"Libby était super contente de me voir. C'est déjà ça. La douce enfant est même sortie de son lit pour me gratifier de son célèbre "Saggut, Georgie".
Et vous savez quoi ? Elle m'a dessiné une petite carte qui représente un groupe de rock de minous. Devinez qui est le chanteur ? Angus, forcément. Mais pour une raison que j'ignore, Super-Matou chante la tête en bas. Quand au public, il est composé exclusivemtnt de petites souris accompagnées de leurs souriceaux, tous sapés discos.
Le temps que je défasse ma valise, Libby s'était rendormie dans mon lit avec tous ses "lopains". Elle est vraiment trop choupignole, quand elle dort. Tiens, je lui file un bécot pour la peine. Je me demande comment je vais faire aux States sans elle. Un peu plus et je chouinerais. SI ça se trouve, je suis en plein décalage horaire de bateau.
J'étais à deux doigts de sombrer dans les bras de ma copine Morphée quand Mutti s'invite dans ma chambre. Vu la congestion de la femme, le vino tinto était sûrement au menu du soir.
-Je suis drôlement contente de te retrouver, ma Gee. C'était comment la France ?
- Le génial.
- Tiens, c'est arrivé pour toi, me dit la mère de famille en me tendant une lettre.
Je reconnais illico l'écriture de Super-Canon !!!! Ouaouh et Ouaouh par le fait !!!!
-Tu t'es bien amusée, ma chérie ?
- Le positif et le très sportif. Bonne nuit, Mutti.
-Est-ce que tu as vu la tour Eiffel ? C'est magique la nuit, non ? Elle était illuminée ?
Nom d'un bichon maltais ! Je sais bien que Mutti faisait la gentille Mutti et tout le toutim mais je ne rêvais que d'une chose. Ouvrir la lettre de Super-Canon.
- Ecoute, Mutti. Je suis en plein décalage horaire de bateau. Je te fais un topo demain, d'accord ?
La mère de famille a caressé la joue de sa petite dernière et ensuite celle de son aînée. Moi-même, je.
- Ne grandis pas trop vite, mon coeur, m'a dit Joues-rouges avec un début d'humidité dans l'oeil.
Non mais qu'est-ce qu'ils ont les vioques, à la fin ? Ils passent leur temps à nous reprocher d'être infantiles, c'est tout juste s'il ne faudrait pas grandir à toute pompe, et quand on s'y met, c'est les grandes eaux. Faudrait savoir."


(les passages en Italiques ont été écrits en français dans la vo du livre)
____________________________________________________


Tout est sous la forme d'un journal, comme le nom principal de la série l'indique. Jour par jour, heures même.
C'est pas le genre que j'aurai été lire de moi-même, carrément pas même. Mais sympa de l'avoir fait. Merci Clio, ma petit camarade.

Il y a le 5 qui est sortit, à priori
Il faut lire... 1606_1
(on pourrait même enlever le "à priori")
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... EmptyMar 20 Déc - 1:35

Geisha
~Arthur Golden~


Chiyo-chan est dans la rue avec la célèbre geisha Mameha, qui envisage de la prendre comme "petite soeur" pour faire d'elle une geisha à son tour :
"- Je te propose une chose : tu feras tes débuts quand il te suffira d'un battement de cils pour qu'un homme s'arrête dans la rue.
J'étais si impatiente de faire mes débuts ! Mameha m'aurait dit : fais tomber un arbre rien qu'en le regardant, j'aurais essayé. Voudrait-elle bien m'accompagner, comme je testerais mon regard sur les hommes ? Elle accepta avec joie. Le premier qui passa était un maigre vieillard. On aurait dit un kimono rempli d'os. Il remontait la rue à pas lents, à l'aide d'une canne. Ses lunettes étaient si crasseuses que cela ne m'eût pas surprise de le voir rentrer dans un mur. Il ne me remarqua pas. Nous continuâmes vers Shijo Avenue. Bientôt parurent deux hommes d'affaires en complet veston, mais je n'eus pas plus d'effet sur eux. Il durent reconnaître Mameha, ou juger qu'elle était plus jolie que moi, car ils ne la quittèrent pas des yeux.
J'allais renoncer, quand j'aperçus un garçon livreur d'une vingtaine d'années. Il portait un plateau avec des boîtes en bambou empilées dessus. A cette époque, maints restaurants de Gion livraient des repas. L'après-midi, ils envoyaient un garçon récupérer les boîtes vides. Habituellement, le livreur mettait les boîtes dans un caisse, qu'il portait sous le bras, ou amarrait sur le porte-bagages de sa bicyclette. Je me demadai pourquoi ce jeune homme trimballait ses boîtes sur un plateau.
Il était à une centaine de mètres de moi. Mameha le regardait. Elle me dit :
- Fais-lui renverser son plateau.
Avant que j'ai pu savoir si elle plaisantait ou pas, elle avait disparu dans une rue transversale.
Je ne pense pas qu'une fille de quatorze ans -ni même une femme- puisse faire renverser quelque chose à un jeune homme rien qu'en le regardant. On voit ce genre de scène au cinéma, et dans les romans. J'aurai renoncé d'emblée, si je n'avais pas remarqué deux choses. D'une part, le jeune homme était déjà en train de me reluquer, comme un chat affamé regarde une souris. Et puis cette rue, contrairement à la plupart des rues de Gion, avait un trottoir. Le livreur marchait sur la chaussée, près du trottoir.Si je réussissai à le faire dévier de sa trajectoire, il pourrait trébucher sur le trottoir et faire tomber son plateau. Je commençai par baisser les yeux. Puis j'essayais de refaire ce regard furtif que Mameha avait testé sur moi. Je levai les yeux un bref instant sur le jeune homme, pour les détourner aussitôt. A présent le livreur me regardait avec un telle concupiscence qu'il en avait probablement oublié son plateau, et le trottoir. Quand nous fûmes à quelques mètres l'un de l'autre, je déviai légèrement vers lui. Il ne pouvait plus passer à côté de moi sans monter sur le trottoir. Je le regardai droit dans les yeux. Il s'écarta pour me laisser le passage. Ses pieds butèrent contre le bord du trottoir, comme je l'avais espéré. Il s'écroula par terre. Les boîtes s'éparpillèrent sur le trottoir. Je ne pus m'empêcher de rire! Le jeune homme rit aussi, ce qui me ravit. Je l'aidai à ramasser ses boîtes, lui fis un petit sourire. Il me salua - aucun homme ne s'était jamais incliné si bas devant moi - puis il passa son chemin.
Je retrouvai Mameha quelques instants plus tard. Elle avait tout vu.
- Je crois que tu es prête à faire tes débuts, dit-elle.
Là-dessus, nous traversâmes l'avenue. Elle m'emmena chez Waza-san, son voyant. Elle lui demanda de trouver les dates favorables aux divers évènements de mes débuts : aller au temple shinto, annoncer mes intentions aux dieux, me faire coiffer pour la première fois, me lier à Mameha par une cérémonie. "


Je note le résumé du dos du bouquin, qui est pas mal fait. (enfin, je re-note, puisque je sais pas comment je me suis débrouillée mais tout à été effacé une fois)

"À neuf ans, dans le japon d'avant la Seconde Guerre mondiale, Sayuri est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de plaisir de Kyoto. Dotée d'extraordinaires yeux bleus, la petite fille comprend vite qu'il faut mettre à profit la chance qui est la sienne. Elle se plie avec docilité à l'initiation difficile qui en fera une vraie geisha.

Art de la toilette et de la coiffure, rituel du thé, science du chant, de la danse et de l'amour : Sayuri va peu à peu se hisser au rang des geishas les plus convoitées de la ville. Les riches, les puissants se disputeront ses faveurs. Elle triomphera des pièges que lui tend la haine d'une rivale. Elle rencontrera finalement l'amour...

Écrit sous la forme de mémoires, ce récit a la véracité d'un exceptionnel document et le souffle d'un grand roman. Il nous entraîne au coeur d'un univers exotique où se mêlent érotisme et perversité, cruauté et raffinement, séduction et mystère."

J'ai adooooré ce livre. On a juste de la peine à imaginer que Sayuri n'est pas vivante... Un personnage aussi bien décrit, aussi bien vécut... J'ai vérifié au bout de quelques chapîtres que c'était vraiment le cas, et que je n'avais pas mal lu avant de commencer. Que ce ne soit pas les mémoires d'une vraie geisha est juste épatationnant.
Bref, à lire absolument.

Quelques images des geishas de Gion :
Il faut lire... Geishagion0631mf

Il faut lire... Teruyuki019ok


Dernière édition par le Lun 17 Juil - 1:07, édité 1 fois
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