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 Il faut lire...

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Mokkimy
Kam
Luciole
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Luciole
Ange des chemins à l'abricot
Luciole


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Où je traîne : lune
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... - Page 4 EmptyVen 21 Juil - 3:58

Entretien avec un vampire
~ Anne Rice ~


Il faut lire... - Page 4 2266034839


Sowa, j'ai finit par le lire ^_^ En fait, j'en ai beaucoup entendu parlé en débarquant sur Coyote.
Grâce à moi, puisque j'avais fait une référence foireuse comme à mon habitude à propos de Lestat. Promis, ça n'arrivera plus. Je connais intimement Lestat, maintenant. (Le vampire, hein, pas la forumeuse... ^^; )

Impression générale : tourbillonant. J'ai été captivée par la fin du livre. Vraiment génial, comme impression.
J'ai eu du mal à m'y mettre au début par contre... Trop statique, je crois que j'ai préféré ensuite parce que Louis était coupé moins souvent par le ptit jeune.

Mais c'est certes un très bon livre, et j'ai hâte de lire la suite, et j'aime beaucoup Armand, et j'ai très envie de voir le film. (Non non, je ne l'ai pas vu, et pour l'instant je n'ai pas l'occasion de le voir.)

J'avais une idée de passage que j'aurai vraiment aimé vous donner... Mais je ne l'ai pas spécialement noté, donc à moins d'un miracle ... *tourne les pages*
... J'aime bien retrouver les passages que je cherche ^__^ Pour ça j'ai une sorte de mémoire assez cool, juste en les situant assez précisément.

Donc, Louis (le vampire qui raconte sa vie) est chez Armand (un autre vampire qui le fascine) :
Je me sentis soudain désemparé, mais conscient cependant de la façon dont Armand avait tout écouté. Il écoutait de la façon dont nous rêvons que les autres écoutent, chaque mot se reflétant sur son visage. Il ne bondissait pas sur la moindre pause de son interlocuteur, pour acquiescer ou affirmer d'avoir compris avant que la pensée ne soit formulée entièrement, ou pour faire impulsivement une objection hâtive - toutes choses qui rendent souvent le dialogue impossible.
Après un long intervalle de silence, il reprit :
"- Je vous veux. Je vous veux plus que tout au monde."
Un instant, je doutais d'avoir vraiment entendu ces paroles. C'était incroyable, c'étais comme un choc qui me laissait complètement désarmé. Et la perspective inexprimable de vivre ensemble explosa dans mon esprit en y gommant toute autre considération.
"- Je vous veux. Je vous veux plus que tout au monde", répéta-t-il, avec seulement un changement très subtil dans son expression.
Puis il me regarda et attendit. Son visage était aussi tranquille que toujours, aucun soucis ne plissait son front lisse dont la blancheur faisait violent contraste avec les cheveux châtains. Ses yeux larges réfléchissaient mon image, ses lèvres étaient immobiles.
"- Vous vouliez que je vous dise cela, et pourtant vous n'êtes pas revenu, reprit-il. Il y a des choses que vous voulez savoir, mais vous ne posez pas de questions. Vous voyez que Claudia vous échappe, mais vous semblez incapable de l'en empêcher, puis vous voudriez accélérer cette séparation, mais vous ne faites rien en ce sens...
- Je ne comprends pas mes propres sentiments. Ils sont peut-être plus clairs pour vous qu'ils ne le sont pour moi...
- Vous ne soupçonnez pas quel mystère vous représentez ! s'exclama-t-il.
- Vous, au moins, vous vous connaissez parfaitement. Je ne peux prétendre cela de moi-même. Je l'aime, mais je suis près de vous je comprends que j'ignore tout d'elle, tout de tout le monde.
- Pour vous, elle est une ère, une ère de votre vie. Si vous rompez avec elle, vous rompez avec le seul être vivant qui ai partagé tout ce temps avec vous. C'est cela que vous craignez, cet isolement, ce fardeau, le poids de l'éternité.
- Oui, c'est vrai, mais ce n'est qu'une petite partie de mon tourment. Cette ère de ma vie ne signifie pas grand chose pour moi. C'est elle qui lui a donné une signification. D'autres vampires ont dû faire l'expérience de passage de centaines d'ères semblables et y survivre.
- Non, ils n'y survivent pas, dit-il. Le monde étoufferait sous le poids des vampires s'ils y survivaient. Comment pensez-vous que je me sois retrouvé le doyen de tous les vampires du monde ?"
Je méditais sa réflexion. Puis je me hasardais à demander :
"- Meurent-ils de façon violent ?
- Non, presque jamais. Ce n'est pas nécessaire. Combien pensez-vous qu'il y ait de vampires qui aient la trempe nécessaire pour affronter l'éternité ? Pour commencer, ils ont de l'immortalité les notions les plus sinistres. Car, en devenant immortels, ils voudraient que tout ce qui a été l'accompagnement de leur vie devienne immuable et incorruptible comme ils le sont eux-mêmes. Que les véhicules gardent la même forme rassurante, que les vêtements conservent la coupe qui leur allait du temps de leur jeunesse, que les hommes continuent de s'habiller et de parler de la façon qu'ils ont toujours comprise et appréciée. Alors qu'en réalité tout change, sauf le vampire lui-même ; tout, à l'exception du vampire, est soumis à décomposition et corruption permanentes. Bientôt, si l'on possède une âme peu flexible, et souvent même si l'on est doué de souplesse d'esprit, l'immortalité devient une peine de prison que l'on purge dans une maison de fous peuplée de figures et de formes totalement inintelligibles et sans valeur."
[...]
Je trouvais soudain qu'il y avait quelque chose de révoltant, de répugnant, dans le fait d'être ainsi désespéré. Je ne pouvais l'accepter.
"- Mais, vous, vous ne sauriez vous complaire dans un pareil état d'esprit. Regardez-vous ! me surpris-je à lui répondre. S'il n'y avait plus une seule oeuvre d'art dans ce monde... -et il y en a des milliers... - , s'il n'y avait une seule beauté naturelle... , si même le monde ne consistait plus qu'un une seule cellule, vide à l'exception d'une fragile chandelle, je ne peux m'empêcher de vous voir en train d'étudier cette chandelle, totalement absorbé par le tremblotement de sa flamme, par le miroitement de ses couleurs... Combien de temps cela suffirait-il à vous soutenir ? ... quelles possibilités cela ouvrirait-il pour vous ? ... Est-ce-que je me trompe ? Suis-je un fou idéaliste ?
- Non, répondit-il."
Un bref sourire joua sur ses lèvres, évanescente bouffée de contentement.


J'aime, ce dernier dialogue, avec la chandelle ! Il m'a marqué ^_^

Bon, le 4ème de couverture, quand même :
De nos jours, à la Nouvelle-Orléans, un jeune homme a été convoqué dans l'obscurité d'une chambre d'hôtel pour écouter la plus étrange histoire qui soit. Tandis que tourne le magnétophone, son mystérieux interlocuteur raconte sa vie, sa vie de vampire.
Comme l'interviewer, nous nous laissons subjuguer, fasciner et entraîner à travers les siècles dans un monde sensuel et terrifiant où l'atroce le dispute au sublime.

Véritable livre culte, premier volet des désormais incontournables Chroniques des vampires, Entretien avec un vampire renouvelle totalement l'un des mythe les plus riches et les plus ambigus du fantastique.
[/center]
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... - Page 4 EmptyVen 25 Aoû - 14:09

Voyage à Motocyclette
Latinoamericana

~ Che Guevara ~


Le 29 décembre 1951, lorsqu'il monte sur le siège arrière de la Norton 500 de sn ami Alberto Granado, Ernesto Guevara va bientôt avoir 24 ans. Leur traversée aventureuse de l'Amérique latine se révelera être un véritable voyage initiatique même si, au départ, les deux étudiants sont plus attirés par le romantisme de la route cher à la Beat Generation que par la découverte des peuples opprimés.
Bouillonement d'êtres et de destins, fragments de vies parallèles ou entrecroisées, ce journal de bord est un document exceptionnel sur la vie de celui qui verra son image "postérisée" au panthéon révolutionnaire.


J'ai eu du mal à lire ce bouquin... Non seulement parce que c'était pas une période où j'avais envie de lire, mais aussi pour le style... En fait, ça me rapelle pas mal "Un train de feu et de Glace" pour ça.
C'est à dire une aventure très intéressante, une idée géniale même, mais mal rendue à l'écrit, qui ne m'a pas permit de me faire à l'atmosphère.

C'est trop restreint, on a les lieux, les dates, les moyens de survivre et de se déplacer (puisque la moto n'a accompagné que la premiere partie du voyage avant de mourir), mais aucun développement poussé sur les lieux, les gens, les pensées.

Comme des photos vite prises, sur lesquelles on ne distingue pas grand chose.

Il faut lire... - Page 4 543


Page intéressante à lire

Voilà, pas convaincue, mais contente de l'avoir lu, comme on s'est dit avec Nouch'.

Extrait :
Les maisons en dur ont déjà complètement disparu et seuls les bidonvilles en torchis règnent sur les hauteurs. Je m'approche d'une barraque : elle est formée d'une seule pièce, séparée au milieu par une cloison. Il y a un fourneau et une table, des tas de paille sur le sol semblent constituer des lits. Plusieurs chats squelletiques et un chien galeux jouent avec trois petits Noirs complètement nus. Une fumée âcre, qui remplit l'atmosphère, s'élève du fourneau. La mère de famille, aux cheveux crépus et aux seins tombants, fait à manger, aidée par une petite Noire de quinze ans qui, elle, est vêtue. Nous engageons la conversation sur le seuil de la baraque et, au bout d'un moment, je leur demande de poser pour une photo, mais elles s'y refusent catégoriquement à moins que je ne leur donne ladite photo. Je leur explique en vain qu'il faut d'abord la faire développer mais, pour elles, rien à faire si je ne la remets pas tout de suite. Finallement je promets de la donner sans délai, mais elles se méfient trop et ne veulent rien savoir. Un des petits Noirs s'esquive et va jouer avec ses amis pendant que je continue à discuter avec sa famille. A la fin, je me poste devant la porte avec mon appareil et je menace tous ceux qui passent la tête. Nous jouons ainsi un certain temps, jusqu'à ce que je voie le petit Noir qui s'était échappé en train de s'approcher tranquillement, monté sur une byciclette neuve. Je vise un peu au hasard et j'appuie sur le bouton, mais le résultat est cruel : pour éviter l'objectif, le petit Noir se penche, tombe par terre et se met immédiaitement à hurler. Aussitôt, tout le monde oublie sa peur de l'appareil photo et sort précipitamment pour m'insulter. Je m'éloigne avec une certaine inquiétude, car se sont d'excellents lanceurs de pierres, poursuivi par les insultes du groupe parmi lesquelles se détache - expression suprême du mépris - celle de "Portugais".
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... - Page 4 EmptyMer 30 Aoû - 0:35

Le Clan des Otori
(3 tomes)
~ Lian Hearn ~


I - Le silence du Rossignol


Quart de couverture :

Dans sa forteresse d'Inuyama, le Seigneur Iida Sadamu est protégé par le fameux "parquet du rossignol" qui conduit à sa chambre. Construit avec un art consommé, ce parquet chante dès qu'on l'effleure. Aucun assassin ne peut le franchir sans qu'Iida l'entende.

Au XIVème siècle, dans un Japon médiéval mythique, le jeune Takéo grandit au sein d'une communauté paisible qui condamne la violence. Mais celle-ci est massacrée par les hommes d'Iida, chef du Clan des Tohan. Takéo, sauvé par sire Shigeru, du Clan des Otori, se trouve plongé au coeur de luttes sanglantes entre les seigneurs de la guerre.
Il doit suivre son destin.
Mais qui est-il ? Paysan, seigneur ou assassin ? D'où tient-il ses dons prodigieux ? Lorsqu'il rencontre Kaede, un amour fou naît entre les deux jeunes gens : devra-t-il choisir entre cet amour, sa dévotion à sire Shigeru et son désir de vengeance ? Sa quête le mènera jusqu'à la forteresse d'Inuyama, lorsqu'il marchera sur le "parquet du rossignol". Cette nuit là, le rossignol chantera-t-il ?

Un roman envoutant, porté par un style limpide et élégant, qui possède à la fois une force dramatique intense et une merveilleuse subtilité poétique.


Ca à l'air bien, non ? Ca l'EST !!
Il y a tout, dans ce bouquin.
Si vous aimez les romans historiques, ou qui en prennent l'allure, ce sera parfait. Si vous aimez les histoires d'amour, aussi. Si vous voulez plutôt lire une fresque des luttes d'ambitions, ça sera toujours super.

Ca ressemble pour l'ambiance et le style de lecture aux romans que j'ai pu lire de Christian Jacq (yo !! Je l'ai écrit juste du premier coup !! Ct'e classe !).

Bref, vraiment SIUPER ! (Un conseil, si en biblio vous ne le trouvez pas au rayons adultes parce qu'il est toujours en emprunt, allez faire un tour au rayon jeunesse)

Il faut lire... - Page 4 Livresamourai28axq6


Je traversai le jardin à toutes jambes, enlevai en hâte mes sandales et grimpai l'escalier quatre à quatre. Sire Shigeru était assis dans la salle du haut, perdu dans la contemplation du jardin.
- Takeo, dit-il, je me disais qu'un pavillon du thé au bout du jardin serait parfait.
- Sire...
Je m'interrompis brutalement, pétrifié à la vue d'une silhouette bougeant dans le jardin. Elle s'immobilisa, et je crus d'abord que c'était le héron tant elle était grise et impassible. Puis je reconnus l'homme que j'avais laissé à la porte.
- Que se passe-t-il ? demanda le seigneur en voyant mon visage.
J'étais terrifié à l'idée qu'une nouvelle tentative d'assassinat allait avoir lieu.
- Il y a un étranger dans le jardin, criai-je. Tenez-le à l'oeil !
Puis je me mis à trembler pour les gardes. Je dévalai l'escalier et courus hors de la maison. Quand j'arrivai au portail, mon coeur battait à tout rompre. Les chiens étaient indemnes. En me voyant, ils frétillèrent en remuant la queue. Je poussai des cris, et les hommes sortirent de leur pavillon en arborant une mine stupéfaite.
- Il y a le feu, Takeo ?
- Vous l'avez laissé rentrer ! hurlai-je avec fureur. Le vieillard, il est dans le jardin.
- Mais non, il est dans la rue, il n'a pas bougé depuis ton départ.
Je suivis des yeux le geste du garde, et l'espace d'un instant je m'y trompai, moi aussi. Je crus vraiment le voir, assis dehors à l'ombre du toit de tuile, humble, patient et inoffensif. Puis le mirage se dissipa. La rue était vide.
- Imbéciles ! m'exclamai-je. Ne vous avais-je pas prévenus qu'il était dangereux ? Vous n'êtes que des incapables ! Et vous prétendez appartenir au clan des Otori ? Retournez à vos fermes et gardez vos basses-cours ! Je vous souhaite que les renards dévorent jusqu'à votre dernière poule.
Ils me regardèrent bouche-bée. Je crois que personne dans cette maison ne m'avait jamais entendu aligner autant de mots à la fois. Ma rage était d'autant plus grande que je me sentais responsable d'eux. Mais il fallait qu'ils m'obéissent. Je ne pouvait les protéger qu'à ce prix.
- Vous avez de la chance d'être encore vivants, lançai-je en tirant mon sabre de ma ceinture avant de repartir en courant à la recherche de l'intrus.
Il avait disparu du jardin, et je commençais à me demander si je n'avais pas été victime d'un autre mirage quand j'entendis des voix en provenance de la salle du haut. Sire Shigeru m'appela par mon nom. Loin de sembler en danger, il avait l'air très gai. Quand j'entrai dans la salle et m'inclinai, l'étranger était assis à côté de lui comme un vieil ami et ils riaient de concert. Son hôte paraissait avoir rajeuni. Il ne devait avoir que quelques années de plus que sire Shigeru, et son visage était maintenant ouvert et chaleureux.
- Et il n'a pas voulu marcher du même côté de la rue que vous ? dit le seigneur.
- Exactement, et il a exigé que j'attende dehors.
Ils éclatèrent d'un rire tonitruant en tapant sur les nattes du plat de la main.


______________________________________________________


II - Les neiges de l'exil


Quart de couverture :
Takéo, désormais héritier du puissant clan des Otori, s'est engagé à rejoindre les rangs criminels de la Tribu, reniant ainsi son éducation pacifique, abandonnant ce qui lui revient de droit, territoire, fortune et pouvoir, renonçant aussi à son amour pour Kaede.
Mais la Tribu peut-elle éloigner Takeo de son destin ? Le chemin qu'il choisit le conduira au paroxysme du danger, de l'épreuve et du sacrifice, au coeur des montagnes glacées du Pays du Milieu.
Kaede, pion utile dans le jeu des seigneurs de la guerre, devra quand à elle mettre en oeuvre tout son intelligence, sa beauté et sa ténacité pour s'imposer dans le monde des hommes tout-puissants et garder son précieux secret.


Un récit en double-voix, Kaede passant le relai à Takeo selon les moments. Pour les deux destins liés, les aventures sont toujours plus éprouvantes et prenantes. On voit chaque personnage prendre plus de caractère, ce qui n'est pas toujours apprécié par tout le monde. Les personnages secondaires s'étoffent également. Un très bon volume charnier, qui augmente de beaucoup la tension !

Il faut lire... - Page 4 Neige9464qq9


Jo-An défit son baluchon et en sortit le dernier gâteau au millet. Il s'agenouilla et le déposa avec précaution sur l'autel avant d'incliner sa tête jusqu'au sol. La silhouette ouvrit ses paupières et nous fixa sans nous voir, car ses yeux étaient aveugles. Je tombai malgré moi à genoux et m'inclinai devant elle en voyant l'expression de son visage, où une tendresse et une compassion profondes se mêlaient à une connaissance totale. J'étais certain de me trouver en présence d'un être saint.
Sa voix s'éleva - il me sembla qu'elle appartenait à une femme plutôt qu'à un homme - et elle lança :
- Tomasu.
Le nom que ma mère m'avait donné lors de la cérémonie de l'eau. Il y avait si longtemps que je ne l'avais plus entendu que j'en eus la chair de poule et fus secoué d'un frisson que le froid ne suffisait pas à expliquer.
- Assieds-toi, dit-elle. Il faut que tu entendes ce que j'ai à te dire. Tu es Tomasu de Mino, mais tu es devenu à la fois Otori et Kikuta. Trois sangs se mêlent en toi. Tu es né parmi les Invisibles, mais ta vie se déroule maintenant en plein jour et ne t'appartient plus. La Terre va accomplir ce que le Ciel désire.
Elle se tut. Au bout de quelques instants, j'avais les os glacés. Je me demandais si elle avait autre chose à me dire. J'avais d'abord été stupéfait qu'elle me connaisse, puis je songeai que Jo-An devait lui avoir parlé de moi. Quand à la prophétie, si elle se limitait à ces paroles, son obscurité était telle qu'elle n'avait aucun sens pour moi. Il me semblait que je mourrais de froid si je restais plus longtemps à genoux dans cette grotte, mais j'étais sous l'emprise des yeux de l'aveugle.
J'écoutais nos trois respirations se mêler aux bruits de la montagne - les corbeaux poussaient encore leurs cris rauques, les cèdres s'agitaient au vent du nord-est, l'eau s'écoulait goutte à goutte. La montagne elle-même gémissait tandis que la température chutait et que les roches se contractaient.
- Ton domaine s'étendra de la mer à la mer, reprit enfin l'aveugle. Mais un bain de sang est le prix de la paix. Tu la conquerras en cinq batailles : quatre victoires et une défaite. Beaucoup devront mourir, mais la mort ne peut t'atteindre que par la main de ton propre fils.


__________________________________________________


III - La clarté de la Lune


Quart de couverture :
S'il faut en croire la prophétie faite à Takeo, quatre victoires et une défaite l'attendent... Après son union secrète avec Kaede, à Terayama, ils sont tous deux résolus à lutter pour entrer en possession de leur héritage et venger sire Shigeru.
Au terme d'une équipée haletante, ils parviennent à Maruyama, le domaine de Kaede. Mais, tandis que Takeo rassemble ses troupes et s'apprête à mener le grand combat, Kaede tombe dans un piège diabolique...Lorsqu'enfin la lune se lève sur la dernière et terrible bataille que doit livrer Takeo, l'issue est plus que jamais incertaine... Les deux héros pourront-ils surmonter tant d'épreuves ?


Un tout petit peu déçue par la fin... Cela dit, c'est par définition une déception que de devoir finir un bouquin aussi génial. Par contre, toujours accro à cette saga géniallissime. Amours, amitiés, trahisons et interrogations... Ca fait un peu bateau, mais franchement, tout est enchaîné et entraînant à souhait. Plongez =p

Il faut lire... - Page 4 Clartelunekq7

Manami entra avec le plateau du petit déjeuner. Pleine d'attentions pour moi, elle m'invita à me reposer après un voyage si long et fatigant. Soudain, la voix de Makoto retentit dehors.
Je dis à Manami de le faire entrer, mais il m'appela du jardin, sans se soucier d'enlever ses sandales :
- Venez tout de suite. Le garçon, Hiroshi. Il est de retour.
Je me levai si brusquement que j'envoyai promener le plateau. Manami poussa un cri d'horreur et entreprit de ramasser les plats. D'une voix rude, je lui ordonnai de les laisser où ils étaient et de m'apporter mes vêtements.
Dès que je fus habillé, je rejoignis Makoto.
- Où est-il ?
- Chez son oncle. Il n'est pas en grande forme.
Il posa sa main sur mon épaule.
- Je suis désolé. Les nouvelles qu'il apporte sont terribles.
Je songeai sur le champ au tremblement de terre. Je revis l'incendie que nous avions eu tant de peine à éteindre et j'imaginai Kaede surprise par les flammes, prise au piège dans sa maison en feu. Je fixai Makoto. Devant le chagrin que je lisais dans ses yeux, je m'efforçai de prononcer les mots indicibles.
- Elle n'est pas morte, lança-t-il en hâte. Mais il semble qu'Amano et tous les gardes aient été massacrés. Seul Hiroshi a réussi à s'enfuir.
Je n'arrivais pas à imaginer ce qui s'était passé. Personne n'aurait osé s'en prendre à Kaede, que ce soit à Maruyama ou à Shirakawa. La Tribu l'avait-elle enlevée pour me menacer ?
- L'attaque a été orchestrée par sire Fujiwara, dit Makoto. Elle est chez lui.


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Sowa : Il FAUT lire Le clan des Otori!!
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... - Page 4 EmptyJeu 31 Aoû - 15:56

L'homme Invisible
~ H.G. Wells ~


Dos :
Immense succès mondial, l'Homme invisible appartient, avec la célèbre Guerre des mondes et la Machine à explorer le temps, à la série de romans d'anticipation par laquelle l'écrivain anglais Herbert George Wells (1866-1946) débuta sa carrière et s'imposa, au même titre que Jules Verne, comme un pionier de la science-fiction.
Un jeune physicien, ayant découvert un moyen de rendre la matière invisible, expérimente sa découverte sur lui-même avec des conséquences désastreuses. A travers les mésaventures de ce héro fort intelligent mais pauvre, Wells illustre sa foi en la science et le progrès technique - à condition qu'ils soient contrôlés - tout en dénonçant une société prompte à rejeter ceux qui lui semblent anormaux ou différents. Prophète des cataclysmes que pourraient déclencher les apprentis sorciers des temps modernes, Wells s'avère également moraliste. Avec humour et inventivité, il défend ici l'idéal humaniste auquel il croyait et qui imprègne toute son oeuvre.

Un grand classique et un chef-d'oeuvre de la littérature fantastique.


Extrait :
Le docteur Kemp avait continué à écrire dans son cabinet jusqu'au moment où les coups de révolver le firent sursauter. Pan ! pan ! pan ! Ils se succédaient à intervalles réguliers.
- Oh ! oh ! fit-il, en mettant de nouveau sa plume entre ses dents et en prêtant l'oreille. - Qui est-ce qui tire ainsi, à Burdock ? ... Que font maintenant ces ânes-là ?
Il se dirigea vers la fenêtre du sud, leva le châssis et, penché en dehors, parcourut des yeux le réseau que faisait la ville dans la nuit, avec ses espaces noirs, cours ou toitures, piqués de lumière, fenêtres, boutiques et lanternes. "On dirait un attroupement, au pied de la colline, auprès des Joueurs de Cricket." Il continua jusqu'à l'endroit lointain où brillaient les feux des navires et des réverbères de la jetée, jusqu'au pavillon qui la terminait, comme une topaze lumineuse dans la nuit. La lune, à son premier quartier, était suspendue au-dessus de la colline, à l'ouest; très claires, les étoiles avaient presque le même éclat que sous les tropiques.
Après cinq minutes, pendant lesquelles son esprit s'était laissé aller à de bagues méditations sur les conditions sociales de l'avenir et s'était égaré dans l'immensité de l'espace et du temps, le docteur Kemp se reprit, avec un soupir, ferma la fenêtre et revint à son pupitre.
C'est environ une heure plus tard que retentit la sonette de la porte d'entrée. Depuis les détonations, il avait écrit mollement, l'esprit souvent distrait. Ayant écouté, il entendit la servante répondre au coup de sonette et attendit le bruit de ses pas dans l'escalier; mais elle ne vint point.
" Je serais curieux de savoir ce que c'était !" se dit le docteur.
Il essaya de se remettre au travail ; puis, n'y parvenant pas, il se leva, descendit de son cabinet jusqu'au palier, sonna et, par-dessus la rampe, interpella la femme de chambre, juste comme elle arrivait dans le vestibule, en bas.
- Etait-ce une lettre ?
- Non, monsieur. Un passant qui a sonné, puis qui s'est enfui.
- Je suis agité, ce soir ! se dit Kemp à lui-même.
Il remonta dans son cabinet et, cette fois, se remit à l'ouvrage résolument. Au bout d'un instant, il y était tout entier et les seuls bruits dans la pièce étaient le tic-tac de l'horloge et le grincement clair de sa plume se hâtant au centre du cercle de lumière que projetait l'abat-jour sur la table.
Le docteur n'eut pas fini avant deux heures sa tâche de la nuit. Il se leva, bâilla et alla se coucher. Déjà il avait ôté son habit et son gilet, lorsqu'il se sentit altéré. Il prit un bougeoir et descendit à la salle à manger, en quête de soda et de whisky.
Les études scientifiques avaient développé ses facultés d'observation. En retraversant le vestibule, il remarqua une tâche noire sur le linoléum, tout prêt du paillasson, au pied de l'escalier. En remontant, il se demanda tout à coup ce que pouvait bien être cette tache. Etant redescendu il s'aperçut, sans grande surprise, qu'elle avait la couleur et la viscosité du sang qui sèche.
Il reprit ses bouteilles et remonta de nouveau, regardant autour de lui, essayant de s'expliquer cette tache. Sur le palier, nouvelle remarque; il s'arrêta stupéfait : le bouton de porte de sa chambre était souillé de sang.
Il regarda sa main : elle était propre. D'ailleurs, il se rappelait que la porte de sa chambre était ouverte lorsqu'il était descendu de son cabinet ; il n'avait donc pas eu à toucher le bouton. Il entra tout droit, la figure parfaitement calme, peut-être un peu plus résolue seulement qu'à l'ordinaire. Son regard, errant avec curiosité, tomba sur le lit : le couvre-pieds était taché de sang, les draps avaient été déchirés... Kemp n'avait pas remarqué tout cela en entrant la première fois, parce qu'il était allé directement à la toilette. D'autre part, draps et couvertures étaient enfoncés comme si quelqu'un s'était tout récemment assis dessus.
Alors le docteur éprouva l'impression étrange d'avoir entendu une voix qui disait tout bas : "Juste ciel !... Kemp !"
Mais le docteur Kemp ne croyait pas aux voix.
Il resta debout, les yeux en arrêt sur ses draps écroulés. Etait-ce vraiment une voix ? De nouveau il regarda autour de lui, mais sans remarquer autre chose que le lit en désordre et souillé de sang. A ce moment, il entendit très disctinctement quelque chose qui remuait à l'autre bout de la chambre, du côté du lavabo. Tous les hommes, même les plus éclairés, gardent certaines idées supersticieuses : Kemp fut envahi par cette sensation qui s'appelle la peur des revenants. Il ferma la porte, s'avança jusqu'à la toilette, et y possa ses flacons.
Tout à coup il aperçut, non sans tressaillir, une bande roulée, faite d'un lambeau de linge ensanglanté, qui flottait dans l'air entre lui et le lavabo.
Il resta là stupéfait, à la contempler. C'était une bande vide, une bande convenablement serrée, mais bien vide. Il allait faire un pas pour s'en saisir, quand un léger coup l'arrêta ; en même temps, une voix parlais tout près de lui :
- Kemp !
- Eh ? fit-il, la bouche ouverte.
- Maîtrisez vos nerfs... Je suis un homme invisible.
Pendant un instant, les yeux fixés sur le bandage, Kemp ne répondit pas. A la fin :
- ... Homme invisible ? répéta-t-il.
- Oui, je suis un homme invisible.


Un classique, comme ils le disaient. C'est pour ça que je suis quand même contente de l'avoir lu. Par contre, ça reste un peu trop... "simple", comme écriture, et même niveau du développement de l'histoire.
On a un homme qui peut se rendre invisible, donc, et qui s'il finit par penser à instaurer un règne de la terreur, reste bien modeste dans ses ambitions, avant ça.

Pour tout avouer, en le lisant j'ai repensé à Pinoccio... Le livre, donc. La façon d'écrire, simple, théâtrale, et le côté superficiel des personnages.
Du coup j'ai limite moins envie de trouver les deux autres, maintenant, alors que je voulais bien lire Guerre des Mondes, pour voir si le film avait des circonstances atténuantes pour être aussi peu crédible et gnangnan. ^^;
Je le chercherai quand même.

Voilou, pas spécialement convaincue, donc, mais l'idée reste une sacrée trouvaille. ^^
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mistrouille
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... - Page 4 EmptyLun 11 Sep - 22:12

"Et si c'etait vrai..." de Marc LEVY


"Imaginez une femme qui n'existe que pour un seul homme - Arthur. Lui seul peut la sentir, l'entendre, la voir... Imaginez Lauren, transparente, dont le corps est resté dans le coma quelque part a San Francisco... Imaginez une histoire d'amour entre un homme et une apparition...
Comment dîner avec elle au restaurant? Comment la présenter a ses amis sans passer pour un fou? Comment l'aimer tout simplement?
Arthur se laissera tenter pourtant. Embarqué dans cette incroyable aventure digne des plus beaux comptes de fées."

puis voila quelques petits passages de la preface que j'adorent...

"c'est bizarre, la vie."

"aimer une femme invisible, est-ce possible sans passer pour un fou aux yeux de son entourage?"

"on sait que c'est trop beau pour etre vrai et pourtant, une fois le livre refermé, on se prend a rever : Et si c'etait vrai..."

"Quand l'amour et le fantastique nous emportent..."


je l'ai pas encore fini.. mais jvous assure qu'il est a lire... Wink

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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... - Page 4 EmptyLun 11 Sep - 22:59

Je l'ai lu, il me semble. Même, c'est sûr. J'ai bien aimé, la relation étrange entre les deux "créatures" en particulier. Mais ça ne m'a pas laissé un souvenir impérissable.
Par contre, c'est sûr qu'il est cool.

(Me suis permis d'ajouter une image à ton message)
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... - Page 4 EmptyMar 12 Sep - 22:44

Mouais. Style plus que basique, histoire un peu tirée par les cheveux... Sympa, mais loin d'être extrordinaire. Surtout, je vois pas pourquoi on en a parlé partout pendant 15 piges.
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MessageSujet: Re: Il faut lire...   Il faut lire... - Page 4 EmptyMer 13 Sep - 19:51

Certes, ça ne méritais pas autant. Mais bon, c'est comme des bouquins écrits par des "stars" qui n'ont que ça d'intéressant. (Remarque, c'est un jugement hatif, j'en ai lu aucun.)

Un effet de mode de plus, quoi.
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