Il faut lire [quand vous aurez fini les premiers (3°)]

Les mouches d'automne
~ Irène Nemirovsky ~

Encore un joli petit roman. Beaucoup moins léger que "le bal", prenant, un peu refroidissant. (J'en ai besoin en ce moment)

Présentation de l'éditeur
Tatiana Ivanovna a consacré sa vie entière à ses maîtres, les Karine, qu'elle a vus naître et grandir. Lorsque la révolution russe les chasse de leur domaine, elle les suit jusqu'à Odessa d'abord, puis jusqu'à Paris, dans ce petit appartement du quartier des Ternes, où les exilés tournent en rond comme les mouches d'automne... Avec un art consommé de la touche infime, de la progression insensible, qui évoque l'influence de Tchekhov, Irène Némirovsky peint les désarrois et les nostalgies de ces survivants d'un monde perdu.

C'est la fin qui m'a marqué, mais après re-pensage, tout est sacrément bien construit et décrit.
J'aurai pas besoin de feindre un intérêt poli auprès de Bernadette qui est FAN de cet auteure, parce qu'elle fait des choses carrément classes et hétéroclites (ça me rappelle tous les petits romans de Kessel).

L'affaire Courilof
~ Irène Némirovsky ~

"Ah, et j'aime bien Némirovsky.
- C'est vrai ?? Ah ben t'es ma copine alors."

Les amitiés bibliophiles sont précieuses. ^^

Le dernier vraiment vraiment bien aussi.

Léon M... a reçu l'ordre d'exécuter Valerian Alexandrovitch Courilof, ministre de l'Instruction publique du tsar Nicolas II. Mais ses chefs attendent le moment propice : l'attentat doit porter un coup fatal au régime impérial. Sous la fausse identité de Marcel Legrand, médecin suisse, le jeune terroriste entre au service de Courilof. Les jours du ministre, atteint d'un cancer du foie, sont comptés. Il n'est plus alors aussi aisé d'assassiner un homme qui inspire plus de pitié que de
haine... Roman terrible, fresque au vitriol d'une Russie où corruption et complot font bon ménage, fable désabusée et cynique sur la vanité du pouvoir, L'Affaire Courilof est une œuvre dont on sort ébranlé et meurtri. Qui a mieux écrit que l'auteur du Bal et de David Golder la solitude et
la désespérance ?

La tension est présente du début à la fin, et les tourments de conscience de "M" bien compréhensibles. C'est vraiment finement écrit, crédible, prenant, tout génial quoi.

Du coup Bernadette a dit qu'il FALLAIT que je lise "Suite française", et elle est partie à la recherche de quelqu'un qui l'a, vu que son exemplaire est en France. Je devrai récupérer rapidement chez elle par contre la biographie de la madame. ^^ J'vais être calée.

Ni d'ève ni d'adam
~ Amélie Nothomb ~

« Stupeur et tremblements pourrait donner l’impression qu’au Japon, à l’âge adulte, j’ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d’Ève ni d’Adam révélera qu’à la même époque et dans le même lieu, j’ai aussi été la fiancée d’un Tokyoïte très singulier. » Amélie Nothomb



Court roman autobiographique donc, et très sympa à lire. Elle a un enthousiasme forcé qui me plaît bien, pourtant il pourrait facilement m'énerver je pense mais ça passe au contraire, c'est souriant.

Elle raconte donc son aventure avec un étudiant japonais au moment où elle y était, la façon dont elle gérait comme elle pouvait le fait de le voir prendre leur relation très au sérieux, bien plus qu'elle même.
Et avec une vision dynamique du japon et de ses moeurs, et de ses montagnes... ^^

Ouais, c'est sympa à lire.

Mansfield Park
~ Jane Austen ~

J'ai plus de livres à lire !! C'est la dèche.. En plus la bibli de Marthe m'a donné bien envie avant-hier, mais bon, on était en plein anniversaire, ça le faisait pas trop de demander à piller les rayons. Ceci dit je le lui redemanderai bientôt je pense.

Bernadette n'en a plus tellement à me passer, faudrait aussi que je retourne chez Denise.

Na va, concernant ce dernier Austen, il est plus long que les autres, et si ce n'est pas sa longueur qui le rend un peu moins prenant, c'est que certains passages sont longuets.
On s'ennuie rarement à observer chaque touche de sentiment ou de comportement qu'elle peint, mais ça arrive.

Pour l'histoire, Fanny est une jeune fille sans fortune recueillie à Mansfield Park par son oncle bien plus aisé.
C'est une grande chance, même si tout le monde tient à lui rappeller sans cesse qu'elle ne vient pas d'ici et qu'elle n'aura jamais les mêmes capacités que ses cousines.

Amour, amitié, hypocrisie, bonnes et mauvaises moeurs, tout ce qui fait Austen donc.
La fin est bien plus dynamique que les premiers chapitres.


Donc, lisez plutôt les autres, celui-là est le plus longuet.

Da vinci Code
~ Dan Brown ~

Comm de ma' zone :

C'est parceque tout le monde l'a lu que je me suis décidé à le lire aussi. Forcément, on ne peut pas passer à côté.
Bon, alors ?
Alors si vous cherchez un roman policier, vous trouverez mieux ailleurs, autant l'avouer tout de suite.
Pour ce qui est du suspens, là aussi on a souvent fait beaucoup mieux.
Les personnages (il n'y en a pas beaucoup, tant mieux il y a peu d'efforts à faire pour comprendre) : on ressort du livre sans vraiment avoir fait connaissance avec eux, la psychologie est très superficielle.
L'intrigue est simple, là non plus pas de quoi révolutionner l'histoire de la littérature.
Et pourtant, pourquoi un tel succès ? Pourquoi le musée du Louvre est-il devenu la première destination touristique des Américains qui ont lu ce livre ? Pourquoi le vatican lance-t-il des démentis et des avertissements ?
Simplement parceque ce livre est un mélange adroit de faits historiques, légendaires, politiques, religieux, souvent imaginaires. Que peut-être il répond à des questions que l'on ne se pose pas souvent puisqu'elles sont inhibées par un enseignement dogmatique. Aucune polémique à l'horizon.
Bref, il faut l'avoir lu : pour être sûr de n'avoir rien loupé, et pour être de ceux qui ont un avis. Car dans tous les cas, mieux vaut un avis même négatif que pas d'avis du tout.

Ouais, je l'ai Enfin lu.

Enfin, j'étais pas super volontaire, même après tout ce temps, même en me rappellant que Kam et Keï m'avaient tous les deux conseillés ce bouquin. Ah ah, j'ai été plus rebelle que monsieur rebelle.

Donc pendant une ptite semaine je me morfondais chez moi "j'ai plus de liiiivres !!!" en faisant semblant de ne pas voir celui-là. Puis finallement bon, je l'ai entamé et lu.
Denise me l'a donné parce qu'elle l'avait en deux exemplaires. Heureusement, parce qu'il s'est auto-détruit à la lecture XD
Toutes les premières pages se sont détachées quand je les ai lues.

Bref.

C'était ... sympa. En fait, je sais pourquoi Keï l'a bien aimé, et pourquoi je ne l'ai pas trouvé naze, il y a quand même des tas de ptits mystères faussement révélés, pas la grande machination mais des anecdotes en passant, qui sont marrantes à croiser.

Pour le reste... C'est plat, et le style est quand même toujours pas génial (même si un peu moins insupportable que pour "forteresse digitale").
Donc, ça se lit mais c'est pas ravageur, trouvé-je.

Le récital des anges
~ Tracy Chevalier ~

Londres, janvier 1901 : la reine Victoria vient de mourir. Comme la coutume l'impose, les familles se rendent au cimetière. Leurs tombes étant mitoyennes, les Waterhouse et les Coleman vont faire connaissance et leurs petites filles vont immédiatement se lier d'amitié. Pourtant, les familles n'ont pas grand-chose en commun. L'une incarne les valeurs traditionnelles de l'ère victorienne et l'autre aspire à plus de liberté. Dans le cimetière, véritable coeur du roman, Lavinia et Maude se retrouvent souvent et partagent leurs jeux et leurs secrets avec Simon, le fils du fossoyeur, au grand dam de leurs parents. Lavinia est élevée dans le respect des principes alors que Maude est livrée à elle-même : sa mère, Kitty Coleman, vit dans ses propres chimères. Ni la lecture, ni le jardinage, ni même une liaison ne suffisent à lui donner goût à la vie. Jusqu'au jour où elle découvre la cause des suffragettes. La vie des deux familles en sera bouleversée à jamais.

Récit à plusieurs voix, toujours intéressant pour se mêler des points de vue de tout le monde. Ca m'a bien donné envie de relire "Un turbulent silence", qui était construit pareil (et qui était mieux que ce livre)

Je suis restée un peu à côté de l'ambiance quand même, pas franchement impliquée dans les histoires des personnages. Mais ils restent agréable à observer de loin, et finalement je me suis quand même retrouvée à râler à la fin concernant une décision étrange de la ptite Maude (plus si ptite).

Sympa donc, pas à courir le lire mais à l'occasion pourquoi pas.

Contes de la folie ordinaire
~ Charles Bukowski ~

C'est le moment de s'embarquer dans le bateau ivre de Bukowski, l'écrivain poète, né Allemand, citoyen américain par adoption des rues et des bars, témoin des clameurs urbaines... Virons donc du côté d'une folie ordinaire, celle qui sommeille en chaque individu, celle qui vous prend aux tripes un beau matin et fait du corps une marionnette dont on tire les fils, celle qui s'immisce, reptilienne et ne se tait qu'à la mort.
Bukowski délivre aux lecteurs qui veulent bien le suivre dans sa démarche, les contes quelques peu exubérants de cette lente conquête de la déchéance. D'abord abrupte, trash, la folie se coule peu à peu dans la vie et se fait plus mature. Elle gagne en âge et arrondit les angles, estompe sa vulgarité, s'intériorise, pour finir par adopter le corps physique qu'elle habite. Sexe, alcool, et courses de chevaux sont son lot quotidien : Bukowski parle de Bukowski ; ou plutôt de son double, son extension littéraire au prénom poussif : Hank. Le barfly jubile de son petit tour d'auto-parodie. Il en rajoute avec quelques portraits taillés serrés : des ouvriers alcooliques, des jeunes auteurs déjà accomplis dont l’œuvre le révulse et qui lui renvoient l'image insupportable de son parcours d'écrivain à succès. Car Bukoswki vomit à la face de ses contemporains. Il vomit aussi ses pages, et vous somme de prendre son parti ou de le fustiger.
Certes, l'auteur ne laisse pas indifférent, à la première lecture assurément... à la seconde, on se surprend à trouver les limite de ce trash qui apparaît finalement presque désuet. Et pourtant, cette thématique poursuit sa route, se charge d'une iconographie nouvelle, s'enrichit, s'épanouit, se modèle à l'image du monde moderne. Le trash est clean... il suffit de regarder du côté de la bande d'Irvine Welsh. Changement d'époque, mais même folie... Bukowski a fait des petits !

Sur Amazon, un gars commente :
Il y a les écrivains qui croient savoir écrire sur la vie et il y a le génial Bukowski qui écrit la Vie. Un écrit d'histoires passionné, brutal, coléreux, injurieux, cassant, torride, effrayant, effroyable,pénétrant, poignant... bref agissant. Les (sur)vivants apprécieront, les autres, les morts-vivants, détesteront. Bukowski, tu me (nous) manques terriblement !

Genre, le gars qui catalogue pas du tout ^^
Je me situe plutôt dans les morts vivants, du coup, parce que sans dire que je déteste, je suis restée septique.
Disons que ça fait partie des choses qui ne me plaisent pas et que c'est "normal" comme dirait l'aut".

Le style est chouette, les sujets trash. C'est une vision certes franche et tranchée de la vie, et je me dis pourquoi pas, le problème c'est de lire justement ces commentaires prévisibles, qui font de cette vision :
La SEULE vision non hypocrite, blabla.
Ce qui est débile.

A part ça, je n'en garderai pas spécialement souvenir, juste que j'irai pas lire les autres romans du bonhomme, parce que le cul et le trash comme seul objectif, c'est pas mon trip.

Jane Austen et l'arlequin
~ Stephanie Barron ~

Présentation de l'éditeur
En ce début d'hiver 1804, Jane Austen et son frère Harry se réjouissent d'assister au grand bal costumé organisé par la duchesse de Wilborough. C'est pourtant en service commandé qu'ils sont priés de participer aux réjouissances : lord Trowbridge ne leur a-t-il pas demandé de surveiller sa fille, la turbulente Desdemona, sujette aux emportements amoureux ? En effet, une discussion entre deux admirateurs ne tarde pas à tourner au pugilat. A l'issue de la fête, c'est le corps sans vie de l'arlequin blanc qui est retrouvé une dague au manche d'or plantée dans le cœur... Auteur reconnue et appréciée pour avoir su dépeindre avec habileté et talent les mœurs de son temps, Jane Austen n'a pas eu la vie terne et rangée que lui prêtent souvent les biographes officiels. Stéphanie Barron, qui en a fait son héroïne, le prouve une nouvelle fois ici.

Bah... C'était pas terrible.

Si j'ai bien compris, la Stéphanie Barron veut qu'on lise comme si c'était les carnets de Jane Austen.
Mais même en se disant qu'elle écrirait peut-être différement ses livres que dans ses carnets, le style n'a RIEN à voir avec la vraie Austen.

C'est lourd, c'est plat, et laborieux. Et du coup ça m'agace presque de la voir lui faire jouer cette intrigue policière, un peu comme si quelqu'un jouait avec mes personnages de jeux de rôles en déformant tout, leurs pensées, leur style...

Pour le récit lui même, rien de bien folichon.

Bref, lisez Austen, pas Barron

La ligne pourpre
~ Wolfram Fleischhauer ~

Un ptit instant pour observer le nom de famille du gars, siouplé... Il a deux H ! C'est balèze, ça je trouve. (c'est pas une erreur de frappe hein)

Présentation de l'éditeur
La Renaissance touche à sa fin. Henri IV s'est emparé d'une France épuisée et déchirée par les guerres de Religion. Il s'apprête à épouser Gabrielle d'Estrées, sa maîtresse, qui porte son enfant et qu'il aime follement, alors qu'on lui destine Marie de Médicis et sa fabuleuse dot. Mais Gabrielle meurt brutalement quelques jours avant le mariage et ce décès transforme un amour légendaire en l'une des plus étranges énigmes de notre Histoire. Empoisonnement ? Vengeance de femme? Complot politique? Et si la clé se trouvait dans ce tableau aussi célèbre que mystérieux où l'on voit une jeune femme pincer le sein de Gabrielle ? En déchiffrant tous les motifs, personnages et symboles de la toile du Louvre, un jeune universitaire avance vers la vérité. Il s'en approche. Il brûle...

Biographie de l'auteur
Wolfram Fleischhauer est né en 1961 à Karlsruhe, en Allemagne. Il a étudié la littérature en Allemagne, en France, en Espagne et aux Etats-Unis. Il a travaillé neuf ans comme maître de conférences à Bruxelles. Avec La Ligne pourpre, best-seller en Allemagne, Fleischhauer allie admirablement une intrigue passionnante à une authentique érudition.

La lecture fut laborieuse. Des lenteurs, des redites, des descriptions qu'on aurait pu nous épargner...
J'ai cru à partir d'un moment accrocher un peu mieux, d'ailleurs c'est le cas, passé les quelques chapitres d'ouverture, mais ensuite, il y a encore moyen de se voir lacher en route.

En fait, n'aurait été que l'histoire de Henri IV, c'était parfait, c'est même l'histoire que j'ai le mieux suivit du livre.
Seulement on passe de celle là à l'époque contemporaine où l'étudiant s'acharne sur ses découvertes, puis à l'histoire du peintre du tableau, récupérée par les traces d'un procès...

C'est confus, et de moindre intérêt, tout ça. Je garderai donc l'intrigue historique et virerai les autres, roman "simplifié" ^^;

Donc bon, si vous êtes en période attentive, vous pouvez vous lancer sur ce livre, mais sinon, ... bof

La chatte
~ Colette ~

Présentation de l'éditeur
Lorsque débute leur vie commune, Alain et Camille sont deux amis d'enfance que tout en apparence rapproche. Mais leurs secrètes rêveries les divisent. " Mon mariage, reconnaît Alain, contente tout le monde et Camille, et il y a des moments où il me contente aussi, mais... " Ce qu'Alain aime en Camille, c'est une beauté idéalisée, faite d'immobilité et de silence. Aussi est-il déconcerté par son exubérance. Comme l'arrivée d'une saison nouvelle, la découverte de leur intime division le met à la merci d'autres rêves. Et c'est alors que le drame se noue. La chatte Saha sera désormais pour Alain la chimère sublime qui domine sa vie et pour Camille la rivale détestée contre laquelle aucun procédé n'est trop brutal. Avec une maîtrise et une sobriété sans égales, Colette a composé, en suivant les règles de l'art classique, une véritable tragédie d'amour à trois personnages.

Court roman de cette "Grande dame" de la littérature française, que je n'avais jamais lu.

C'est une histoire simple et touchante, à défaut d'être gaie. Une sobriété dans l'écriture qui par contre possède un style bien personnel et plaisant (pour moi).
Les émotions passent bien, et pour peu que vous ayez déjà dialogué avec un chat, tout tombe juste.

Bref, un chouette livre.

La peau du tambour
~ Perez Reverte ~

Description
Un pirate dans le système informatique du Vatican. Une église qui tue pour se défendre. Une belle aristocrate andalouse. Trois malfrats chargés d'espionner un agent secret en col romain. Un banquier épris de spéculation immobilière et un mystérieux corsaire espagnol disparu en 1898 au large des côtes cubaines. Tels sont les personnages de ce roman d'amour et d'aventure qui a pour décor la somptueuse Séville et son histoire millénaire. L'héroïne en est Notre-Dame-des-Larmes, une petite église qui suscite passions et convoitises et pour laquelle une poignée de fidèles est prête à aller jusqu'au meurtre. C'est du moins ce que croit Lorenzo Quart, chargé par le Vatican d'enquêter sur les crimes commis dans son enceinte. Il découvrira bientôt que la clé de l'énigme est enfouie sous les vieilles pierres de la ville, dans l'âme de chacun de ses habitants comme dans celle de chaque lecteur disposé à le suivre dans sa quête de la vérité. Après Le Tableau du maître flamand, Club Dumas et Le Maître d'escrime, l'imagination flamboyante d'Arturo PérezPeverte, son habileté à tisser des énigmes où l'histoire croise le mystère et le crime nous offrent un fascinant voyage en défense d'une cause que nul ne veut croire perdue.



Un peu septique en début de lecture, la présentation des personnages se fait longue, pas forcément légère, j'ai peur que cela continue pendant tout le roman.
Heureusement non, une fois cela établit ils prennent corps ces personnages et on accepte de les suivre de bonne grâce dans Séville.

Etonnant polar où le détective se moque de retrouver le malfrat, avant un dernier meurtre qui le remotive un peu ^^;
Mais c'est qu'il a beaucoup à faire déjà avec ses fantômes et ceux de tous les intriguants.

Finalement lecture bien sympathique, même si je n'irai pas en chercher d'autres du même auteur.

Peplum
~ Amélie Nothomb ~

Pendant le dialogue qui constitue ce roman, A.N dit : "J'étais plutôt dialoguiste" (pour rectifier le terme "romancière" ou "écrivain") et de fait, ça m'a fait prendre conscience que c'est les parties que je préfère d'elle, les dialogues.

Du coup là j'étais servie, puisque ce roman n'est qu'un gigantesque dialogue.



Transportée quelques siècles plus tard par un "génie" du futur, A.N se résigne bien mal à rester prisonnière de cette époque et de ce génie bien suffisant.
Les deux caractères s'entrechoquent, dans un face à face hargneux et défiant toute logique (contrairement à ce qu'ils disent)

Duel de mots, dans lequel A.N prend le dessus (évidement, dirai-je), aidée par sa capacité à énerver profondément les gens.

Il ne faut pas y chercher grand chose (lu sur amazon : "nothomb nous offre une vision du futur effrayante mais tellement possible !" TSS... >_< les gens... enfin bon) mais ça vaut le coup de le lire d'une traite pour sourire beaucoup.

Post-mortem
~ Patricia Cornwell ~

Présentation de l'éditeur
Richmond, Virginie. Quatre femmes ont été torturées, violées, égorgées. Une femme noire et trois blanches. Rien, pas le moindre indice ne les relie entre elles, si ce n'est précisément l'assassin. Le docteur Scarpetta s'acharne à traquer le tueur en série. Il est intelligent, rusé et ne semble commettre aucune faute qui pourrait mettre les enquêteurs sur la voie. Elle sait qu'il n'arrêtera pas. Si elle ne trouve pas très vite une piste pour remonter jusqu'à lui, une autre femme va mourir. Tout semble se liguer contre la police et Kay pour favoriser le tueur. Peu à peu, Kay Scarpetta commence à se sentir menacée. Postmortem remporte à sa sortie cinq prix internationaux parmi les plus prestigieux, notamment le prix Edgar Poe et le John Creasey Award, ainsi que le prix du Roman d'aventures.



Je connais ces personnages, Scarpetta, et Morino, mais je n'ai toujours pas réussi à demêler dans quel autre aventure je les ai lus... Je confonds avec une dizaine d'autres personnages recurents qui ne sont même pas de la même auteur... ^^;

Na va, à part ça, un polar assez sympa qui se lit vite, la tension est là, les personnages sont assez travaillés pour que ça pimente l'intrigue.

C'était Broadway
~ Jerome Charyn ~

Broadway était à l'origine un vieux sentier indien qui traversait Manhattan de part en part et continuait jusqu'au Bronx. Les Hollandais le nommèrent Heere Straat (Rue Haute) puis Breede Weg (Large Chemin). C'était la route principale de la Nouvelle-Amsterdam, une ville qui tenait presque de l'illusion ". En remontant avec Jerome Charyn la célèbre avenue, on croise Arnold Rothstein, le financier de la pègre new-yorkaise, l'homme qui a littéralement inventé Broadway, Owney Madden, le modèle du Gatsby de Fitzgerald, mais aussi Damon Runyon, chroniqueur inspiré et oublié de la Grande Rue, et " Citizen " Hearst, qui finira par épouser une des plus célèbres Ziegfeld girls. Toute une galerie de personnages insolites reprend vie sous nos yeux à travers cette histoire de Broadway qui est aussi l'histoire d'une ville, New York, et d'un rêve, le rêve américain. Porté par une prose nerveuse aux accents cinématographiques, C'était Broadway saisit l'atmosphère d'une rue dont le nom à lui seul est désormais une légende.

Très très bien ce livre !!

Moi qui ne connaissait RIEN à cet univers, je m'y suis bien plu en tant que visiteuse.

C'est écrit tout à fait chouettement, genre une chronique où l'on croise des tas et des tas de gens, mais pas au point de nous perdre parce que pour chacun il y a des anecdotes et une présentation comme si on les connaissait bien.

Le fil conducteur étant la transformation du quartier lui même, vu par ses occupants donc.

Franchement super !

Lui aussi j'ai bien bien aimé.

Présentation de l'éditeur
Le Siècle d’or de la France à travers le destin des grandes favorites de Louis XIV.
À la grande fresque romanesque de l'Histoire de France que peint l'œuvre de Michel Peyramaure – de Vercingétorix à Jeanne d'Arc, d’Henri IV à Napoléon, de la Révolution à la fin du XIXe siècle –, manquait le Grand Siècle. Entreprise périlleuse si l'on veut mettre Louis XIV seul au premier plan. Michel Peyramaure a choisi de faire revivre cette époque à travers les femmes que le Roi a aimées. Il n'y a rien de plus romanesque que cette histoire-là.

Dans l'ombre d’une femme exceptionnelle, Mme de Maintenon, le narrateur observe les intrigues et les passions de la cour.
Michel Peyramaure a besoin d’un témoin. C'est Nicolas Chabert, jeune homme intelligent et secrètement ambitieux, que les hasards des rues de Paris mettent en rapport avec Paul Scarron, l'illustre auteur du Roman comique, et donc avec Françoise d'Aubigné, son épouse. En s'attachant au destin de celle qui sera Mme de Maintenon, il découvre tous les secrets de la cour – toute cette tragicomédie d'ombres et de lumières qui se joue dans les coulisses et sur le théâtre de Versailles. Il voit passer les grandes favorites : Marie Mancini, Louise de Lavallière, Mme de Montespan, Mlle de Fontanges – et disparaître selon la fantaisie du Roi. Seule, discrète, obstinée, Françoise d'Aubigné, devenue duchesse de Maintenon, creuse son sillon dans cette folle société. Jusqu'à devenir l'épouse du Roi.

Un récit romanesque éclatant des lumières d'une fête perpétuelle…
… mais point léger, parce que les temps n'étaient pas toujours à la frivolité et qu'une figure impressionnante domine cet univers : celle du Grand Roi.

Moi j'aime de mieux en mieux les récits biographiques ou autobiographiques plus ou moins romancés.

Et là c'est très romancé, mais très intéressant et bien écrit du coup.
Puis pour une néophyte de l'époque comme moi (j'suis néophyte en PLEINS de trucs, ouais... ) y a en plus le suspens de découvrir les gens qui gravitaient près du château à l'époque.

Avant ça, c'est un chouette roman avec de l'intrigue, des amours, des portraits vifs.

Bon lot de livres, là puisque celui là était également génial ^_^

Présentation de l'éditeur
Le héros de ce roman méconnu, paru en 1881, est un jésuite, le Père Benwell, créature en vérité diabolique. Il mériterait bien de figurer aux côtés du Comte Fosco de La Femme en blanc dans la sombre galerie des personnages immortalisés par le grand romancier victorien. Avec la complicité d'un jeune abbé, Benwell va détourner le trop confiant Lewis Romayne des sentiments qui le portent naturellement vers la jolie Stella Eyerecourt et ce dans un but hautement machiavélique... Il faudra toute l'obstination de la mère de Stella pour repousser l'influence du redoutable ecclésiastique. Un tour de force littéraire qui crée l'un des plus étourdissants moments de suspense de l'œuvre de Wilkie Collins.

Un rien de mal à entrer dans le récit, mais une fois que ce fut fait, j'ai pris soin de tout lire d'une traite.
Des personnages intriguants et qui le restent au fil de la lecture, des caractères plausibles et fouillés, de la magouille à suspens, une armature agréable pour les suivre...




Bref, le résumé est pas à la hauteur de ce qu'il résume, à lire !
Surtout si vous appréciez le style "anglais" à la Jane Austen dont j'ai parlé il y a peu. C'est dans la même ambiance, en plus moderne

Quatrième de couverture
Quand Turtle Greer, six ans, est témoin d'un accident insolite près d'un barrage, son insistance à raconter ce qu'elle a vu et la confiance que sa mère a en elle sauvent un homme et font d'elle... une vedette de télé. Cette célébrité va obliger Turtle et sa mère, Taylor, à fuir. Kentucky, Oklahoma, jusqu'à Las Vegas. Passé et futur s'entrecroisent pour la petite fille cherokee adoptée. La grand-mère, Alice, déjà présente dans L'Arbre aux haricots, aura là une place indispensable et chaleureuse, comme Jax, l'ami de Taylor, et Cash, l'Indien cherokee qui donnera la clef du mystère de la naissance de Turtle.


___________

Ca c'était très très bien !! Je viens de voir sur amazon que ce n'est pas le "premier tome" de l'histoire, mais pour avoir à l'instant fait le test, il passe aussi parfaitement en tant que roman isolé.
Ceci dit du coup, je vais me procurer les autres ^^

C'est vivant, mystique, réflexionnant, prenant. Les personnages savent trouver chacun leur place et l'on ne peut prendre parti pour personne même quand ils s'opposent carrément, puisque chacun porte ses raisons avec lui.

Non, vraiment, et graaa, pour Jax, aussi.

Bonne découverte, à suivre donc.
LISEZ LE !

L'impératrice de la soie
~ José Fréchès ~

Présentation de l'éditeur
En 655, sous la dynastie des Tang, la Chine détient une somptueuse richesse : la soie. Sa finesse chatoyante en fait une matière précieuse convoitée. Bouddhistes et chrétiens, moines et brigands, tous, sur la légendaire Route de la Soie, rêvent de s'emparer du secret de sa fabrication. De Peshawar au Tibet, en passant par le palais impérial, les tensions s'exacerbent. Mais l'étoffe moirée n'attise pas que la convoitise, elle préside aussi à la destinée des cœurs purs : ainsi Cinq Défenses, paisible moine bouddhiste, se voit-il confier brusquement deux mystérieux nourrissons par un lama tibétain. Le visage de l'un des enfants est à demi recouvert de poils, ce signe ne trompe pas, ils sont les jumeaux Célestes sur lesquels repose l'avenir de l'Empire...

Biographie de l'auteur
Né en 1950, José Frèches, ancien élève de l'ENA, est également diplômé d'histoire, d'histoire de l'art et de chinois. Conservateur des Musées nationaux au Louvre, au musée des Beaux-Arts de Grenoble et au musée Guimet, il crée en 1985 la Vidéothèque de Paris. Il devient président-directeur-général du Midi libre et membre du conseil artistique de la Réunion des Musées nationaux. Il anime aujourd'hui une agence de communication et dirige une galerie d'art. Il a publié plusieurs essais, notamment sur Toulouse-Lautrec et sur Le Caravage chez Gallimard ; il est également l'auteur de deux trilogies romanesques parues aux éditions XO : Le disque de jade et L'impératrice de la soie.

Trois tomes à cette "saga" (pas vraiment saga parce qu'on ne voit qu'une génération de personnages. Mais pas épopée parce que ... ça ne le mérite pas)

Donc j'ai lu les 3 à la suite :
1 - le toit du monde
2- les yeux de bouddha
3 - L'usurpatrice

Bien contente d'en avoir terminé, j'avoue. Même si, ok, j'ai pas laissé tomber en route.
En fait, j'avais déjà lu une autre trilogie de ce gars : Le disque de Jade.

Et je m'en suis aperçue assez vite, à la première scène de sexe qu'il case dans le début du premier tome. On aurait dit qu'il avait copié des passages et le vocabulaire d'une trilogie à l'autre.

"ah mais... ah ouais, c'est lui..."

Souvenirs du disque de Jade : ... ... m'en rappelle plus.

Ca augurait mal, donc.



Du coup, ces livres sont longuets, lourdingues (en particulier ces trois là je trouve), avec des scènes érotico-inutiles, histoire de réaliser les fantasmes de l'auteur en croyant accrocher son public (?)
L'histoire elle-même pourrait être intéressante, mais le style est bien trop plat et pauvre pour qu'on s'y intéresse.

Donc, à éviter, m'sieurs dames. (en fait j'écris vachement plus quand les livres me plaisent pas... ^^; )

La pierre de lune
~ Wilkie Collins ~

Présentation de l'éditeur
" La Pierre de Lune se vengera ! " Mais que veut dire le Brahmane mourant qui lance cet anathème sur la famille Verinder ? Vous le saurez en pénétrant dans le monde à tiroirs de ce roman dont l'héroïne, Rachel, une intrépide jeune fille de 18 ans, partage la vedette avec le Sergent Cuff, un policier de Scotland Yard aux manies surprenantes... et un diamant baptisé Pierre de Lune. Une enquête dans le plus pur style Collins, que vous vivrez aussi en compagnie du très étrange Gabriel Betteredge et de la non moins excentrique Miss Clack. Le poète T.S. Eliot disait de ce roman de Wilkie Collins qu'il était " le premier, le plus abondant et le meilleur de tout ce que l'Angleterre a produit en matière de roman d'énigme. "

Quatrième de couverture
Ami et rival de Dickens, Wilkie Collins invente avec Pierre de lune le premier récit policier moderne, et donne au roman une nouvelle mission : dire et montrer ce qu'il est de bon ton de taire et de cacher. Borges, T. S. Eliot, Charles Palliser aujourd'hui, considèrent ce livre comme l'un des sommets absolus du genre. Il n'est évidemment pas question de résumer ici ce roman gouverné de bout en bout par la peur, oeuvre " hitchcockienne " avant la lettre, qui réussit cet inquiétant tour de force : une fois le livre refermé (après quelques nuits blanches), chaque lecteur possède, ou croit posséder, son interprétation du mystère. Du très grand art. Précisons que la présente édition de Pierre de lune est la seule en français à n'avoir été ni censurée ni abrégée.

Very good ^___^

Un récit à plusieurs voix, et quelles voix ! Les personnages sont TROP forts, la dévote hilarante, le vieux serviteur avec son culte à Robinson Crusoé aussi, et tous ceux qui passent dans le paysage sont décrits et présentés avec subjectivité par les narrateurs.

Un délice, rien que pour ça.

Mais en plus, l'intrigue tient la route jusqu'au bout, et laisse la place à tout ce qui l'entoure, les histoires de chacun, les causes et les conséquences d'un mystère, honte, espoir, désillusion...

Du coup, à lire !!

Qui ne sait pas que La Ferme africaine est une grande histoire d'amour ? Mais, contrairement à ce que laisse supposer le superbe film de Sydney Pollack (Out of Africa), on sait moins que le plus grand amour de Karen Blixen est l'Afrique. Avant même Denys Finch Hatton, le chasseur d'éléphants, cet "homme au coeur pur" qui écoute inlassablement ses histoires, le coeur de Karen Blixen bat pour les splendeurs ocres du continent africain et la noblesse de ses habitants. Pour preuve, les denses descriptions dignes de la plus belle prose poétique et ces curieuses "Notes d'une émigrante" insérées en deuxième partie du roman, carnets d'impressions et de souvenirs qui nous plongent plus profondément encore dans l'âme africaine.

Vrai pour "l'histoire d'amour". Au bout de quelques pages, j'ai réalisé que ce bouquin me disait quelque chose, les noms, les kikuyus... et en parlant avec Bernadette elle m'a sortit le titre du film qui en avait été tiré : Out of Africa.
"Ah oui !"

Film que j'ai vu ici en début d'année, en fait. Du coup, tout en lisant avec plaisir, j'attendais de croiser un peu de l'intrigue du film justement... Ben j'ai attendu jusqu'à la fin.
"Bon en fait, le film a pratiquement RIEN A VOIR avec le livre, quoi."

Alors oublions le film (même s'il était bien), et on gardera un chouette chouette livre, hymne à l'afrique mais pas pompeux, ni relou, tout juste beau et touchant. Pas à toute l'afrique, mais à une situation donnée en afrique.
Celle de cette femme qui tient sa culture de café le temps qu'elle peut, en vivant avec et parmi Ses gens, et peuples du coin. Masaïs, Kikuyus et autres tribus dont on saisit des principes, des anecdotes, une sorte d'idée générale de leur mode de vie et de pensées.



Du coup, c'est tout bien =)

Je ne présente pas Jurassic park ?

Voilà le roman du film ^_^ Et il est Franc bien !

Crichton a en fait écrit des tonnes d'autres trucs trop bien à priori (rien lu d'autre encore à part la suite de jurassic) dont quelques best sellers passés depuis au cinéma.
Et je trouvais ça chouette que le film soit fidèle au roman, mais c'est assez logique vu que Crichton a participé au scénario avec Spielberg.

Bref, le film est bien, le livre est très très bien.
Le personnage de Ian Malcom surtout prend un sacré charisme dans le livre, de quoi devenir un peu fan de lui quoi =)

Il y a beaucoup plus d'information scientifiques vulgarisées, beaucoup plus de contexte mis en place aussi, et une espece de familiarité craintive avec les dinos qui est bien chouette à ressentir en lisant.

Donc, faut le lire !

Le monde perdu
~ Michael Crichton ~



Mêmes personnages, même aventure, ça pourrait être franchement raté mais ça marche quand même.
Parce que les dinos c'est cool, de toute façon, puis bon, y a de l'action.

Surprise en moins, c'est donc une suite qui se lit bien aussi... Ceci dit, on peut s'en passer.

La dame en blanc
~ Wilkie Collins ~

Encore un ^^ 'Nadette va essayer d'en trouver et acheter d'autres cet été, donc j'en profiterai probablement l'année prochaine.

Commentaire amazon :
Ah on est loin des thrillers glauques et des poursuites en voiture sous la pluie de San Francisco, entre trafiquants d'armes et dealers...

Avec la Dame en Blanc vous êtes introduit dans un salon cosy anglais. On y hume le thé bien chaud, on y cotoie des gentlemen gantés et chappeautés, prêts à secourir de faibles femmes en détresse. Les pages vous entrainent sur des auteurs longtemps et à tort boudées par les éditeurs français. Dickens vous connaissez bien entendu. Mais Wilkie Collins...et pourtant Dickens lui vouait amitié sans faille et une jalousie de même, pour son talent de conteur des mystères avec son style victorien.

Faut-il le lire ? Oui, en buvant une tasse de thé (fumé de préférence), dans un canapé en cuir, un jour d'hiver brumeux et pluvieux. Au XIXème siècle, même le suspence prenait son temps. Et il n'en était que plus savoureux...
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Dickens ? Pourquoi Dickens ? Faudra que je chope un livre de lui à l'occasion.

Sinon, encore une fois enthousiasmée par l'écriture et le style du récit, les personnages travaillés... enfin tout ^_^

Collins, c tro kool ! (je modernise)

Présentation de l'éditeur
William Somerset Maugham, romancier, dramaturge,
conteur, a écrit plus de cent vingt nouvelles. Les neuf retenues ici, grâce à la variété des thèmes et des registres, à la tonalité des récits, révèlent toute la palette de l'auteur et permettent d'apprécier la remarquable concision de son style.

Bouquin bilingue, donc avec le texte anglais sur une page, et en face la traduction française. C'est assez pratique.

Ceci dit en fait, ça se fait, de lire en anglais, mais là biensûr les textes sont prévus pour ne pas être trop inaccessibles, et y a des notes de vocabulaire à chaque page.

Mais sans regarder ni traduc ni notes, ça peut se faire, seulement c'est vague, et en comparant après, je fais des Fameux contre sens quand même... M'enfin ^^

Les contes du chat perché
~ Marcel Aymé ~



Un livre de mon enfance, relu cet été parce que je l'ai croisé dans la tour de Noë.

C'est une série de petits contes qui se passent tous dans la même ferme. Les héroïnes sont deux fillettes, Delphine et Marinette, et tour à tour tous les animaux des bois et de la ferme, qui parlent, de façon toute naturelle.
Les parents sont dans le rôle des méchants la plupart du temps, bien que "justes".

Un jour les deux petites veulent apprendre au boeuf à lire et à s'instruire, sans mesurer les conséquences, une autre histoire montre le loup qui tente de s'assagir à leur contact sans véritable succès...

C'est mignon dans la forme, ça reste très intriguant sur le fond, avec des conclusions parfois un peu fraiches à lire. Mais ça attise la saveur.

Bref, c'est chouette ^^